L’Université catholique d’Afrique centrale de Yaoundé abrite depuis le 05 septembre, et ce jusqu’au 17 septembre 2011, la première édition de formation du Centre d’excellence sur les industries extractives de l’Afrique francophone. Un centre mis sur pied par Revenue Watch Institute.
Une quarantaine d’acteurs de la société civile et des hommes de médias y seront édifiés sur la problématique des industries extractives. Selon Evelyne Tsague, coordinatrice générale de ce centre et coordinatrice pour l’Afrique de Revenue Watch Institute, le but recherché est « d’approfondir la connaissance et la compréhension de ce secteur. Il s’agit également de permettre aux acteurs de la société civile d’apporter des contributions significatives et pertinentes au cours des rencontres telles que les comités Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) où les administrateurs estiment très souvent que les contributions de la société civile ne sont pas toujours soutenues ».
L’Afrique est l’un des continents qui regorge de ressources pétrolières et minières en quantité et en qualité, mais qui reste toujours pauvre et en conflit permanent. Ce que des experts appellent la malédiction du pétrole. En effet, les ressources dont regorge le sous-sol africain ne profitent pas toujours aux populations africaines. Plus encore, c’est un secteur resté longtemps hermétique aux populations. Aux responsables des Ong, des associations et des médias aussi. C’est pourquoi ceux-ci ont été retenus par Revenue Watch Institute pour la première édition de formation du Centre d’excellence.
Le Centre d’excellence a donc pour finalités d’améliorer les connaissances et les compétences des organes de surveillance qui travaillent sur les industries extractives et « d’augmenter le nombre d’organes de surveillance travaillant sur les industries extractives en vue de renforcer le mouvement international pour la transparence et la gouvernance ».
Beaugas-Orain Djoyum
http://www.quotidienlejour.com
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