SAINT-LOUIS - Les populations des localités enclavées de la capitale du Nord, ayant un problème d’accès à l’eau potable, vont sous peu
bénéficier d’un système de potabilisation. C’est du moins ce qui a été retenu, hier, lors de l’atelier pour le programme de ce projet test.
Réalisé par les Japonais, il va permettre la mise en place d’un système de potabilisation de 8m3 qui sera installé juste à côté des cours d’eau et qui aura pour but de filtrer l’eau. Revenant sur le choix porté à la zone Nord, Adama Dianor, le chef de la division régionale de l’hydraulique de Saint Louis, de dire que la région a sa particularité surtout que «les zones où les populations sont au bord du fleuve ou de ses affluents ou défluents, et dont la nappe est salée et où l’on ne peut faire ni puits ni forage», explique-t-il. Le projet va ainsi permettre de satisfaire une vieille doléance de ces populations. Pour l’heure, un diagnostic sur l’ensemble des villages éligibles a déjà été effectué. «On a une centaine de
villages qui sont déjà répertoriés au niveau de Danémayo qui peuvent être éligibles dans le cadre de ce projet. C’est un atout, les villages et les hameaux qui ont besoin de cette unité de potabilisation sont déjà connus», indique-t-il. Une manière, selon M. Dianor, de «réduire les maladies liées à l’ eau, mais aussi régler définitivement le problème d’approvisionnement en eau potable des populations» lance t-il. Par rapport au coût du projet, il signale qu’il n’est pas fixe et dépend des ouvrages réalisés. C’est un projet qui traite les eaux de surface et concerne tous les villages qui sont au bord du fleuve et qui n’ont pas encore accès à l’eau potable. Il se veut participatif « nous avons fait un projet participatif et quand le programme sera lancé, comme ce fut le cas à Ndiawdoune Nar, les populations seront imprégnées, d’ailleurs ce sont elles-mêmes qui gèrent le projet, donc c’est de manière participative qu’il est réalisé et les populations sont impliquées du début à la fin » développe t-il.
Abondant dans le même sens, Hamady Diongue, le sous- préfet de l’arrondissement de Raw affirme que le projet a vu « l’adhésion de toutes les populations et des autorités locales. Les populations utilisaient directement l’eau du fleuve, donc il est venu à son heure. Il permet ainsi d’éradiquer certaines maladies hydriques et surtout diarrhéiques ». Néanmoins, le faible taux d’utilisation d’eau potable est dû selon lui, au coût élevé des bidons ou bassines d’eau. « Les 20L sont vendus à 25F Cfa alors qu’ailleurs c’est 10 ou 15f la bassine et c’est l’une des causes de la non-utilisation de l’eau potable par les populations» mentionne t-il.
bénéficier d’un système de potabilisation. C’est du moins ce qui a été retenu, hier, lors de l’atelier pour le programme de ce projet test.
Réalisé par les Japonais, il va permettre la mise en place d’un système de potabilisation de 8m3 qui sera installé juste à côté des cours d’eau et qui aura pour but de filtrer l’eau. Revenant sur le choix porté à la zone Nord, Adama Dianor, le chef de la division régionale de l’hydraulique de Saint Louis, de dire que la région a sa particularité surtout que «les zones où les populations sont au bord du fleuve ou de ses affluents ou défluents, et dont la nappe est salée et où l’on ne peut faire ni puits ni forage», explique-t-il. Le projet va ainsi permettre de satisfaire une vieille doléance de ces populations. Pour l’heure, un diagnostic sur l’ensemble des villages éligibles a déjà été effectué. «On a une centaine de
villages qui sont déjà répertoriés au niveau de Danémayo qui peuvent être éligibles dans le cadre de ce projet. C’est un atout, les villages et les hameaux qui ont besoin de cette unité de potabilisation sont déjà connus», indique-t-il. Une manière, selon M. Dianor, de «réduire les maladies liées à l’ eau, mais aussi régler définitivement le problème d’approvisionnement en eau potable des populations» lance t-il. Par rapport au coût du projet, il signale qu’il n’est pas fixe et dépend des ouvrages réalisés. C’est un projet qui traite les eaux de surface et concerne tous les villages qui sont au bord du fleuve et qui n’ont pas encore accès à l’eau potable. Il se veut participatif « nous avons fait un projet participatif et quand le programme sera lancé, comme ce fut le cas à Ndiawdoune Nar, les populations seront imprégnées, d’ailleurs ce sont elles-mêmes qui gèrent le projet, donc c’est de manière participative qu’il est réalisé et les populations sont impliquées du début à la fin » développe t-il.
Abondant dans le même sens, Hamady Diongue, le sous- préfet de l’arrondissement de Raw affirme que le projet a vu « l’adhésion de toutes les populations et des autorités locales. Les populations utilisaient directement l’eau du fleuve, donc il est venu à son heure. Il permet ainsi d’éradiquer certaines maladies hydriques et surtout diarrhéiques ». Néanmoins, le faible taux d’utilisation d’eau potable est dû selon lui, au coût élevé des bidons ou bassines d’eau. « Les 20L sont vendus à 25F Cfa alors qu’ailleurs c’est 10 ou 15f la bassine et c’est l’une des causes de la non-utilisation de l’eau potable par les populations» mentionne t-il.
Ivette DIOP (Correspondante)