Thiès : La conduite d’alimentation en eau potable, Notto-Ndiosmone-Palmarin jusqu’aux iles du Saloum, va desservir plus de 160 localités pour plus de 200.000 habitants, a révélé le directeur national de l’hydraulique, Diéne Faye.
Le directeur de l’hydrauli-que était avant- hier (mercredi 3 novembre 2010) à Thiès en marge de la revue régionale du programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (PEPAM). Diéne Faye a saisi l’occasion pour annoncer que “pour ce projet qui va permettre de desservir en eau plusieurs localités des régions de Thiès et de Fatick, l’essentiel des travaux devrait être achevé d’ici la fin du mois de décembre". Ce projet, souligne le directeur de l’hydraulique : "a été financé par la Badea, le Fonds saoudien et la Bad". Aussi, a-t-il également évoqué les autres programmes en cours. "Notamment celui engagé avec la coopération Luxembourgeoise qui a son troisième programme d’ailleurs et qui permet de construire forages multi-villages, c’est-à-dire un forage pour une trentaine de localités avec des problèmes de gestion qui ont été résolus grâce à l’implication des associations des usagers de forge (Assufor). Et ce sont des acquis importants qu’il convient de noter".
Mais il faut quand même reconnaitre, estime Diéne Faye : "que même si le taux de desserte est honorable avec prés de 90%, la partie qui reste à couvrir pose problème. Les populations éprouvent tant de difficultés à s’approvisionner en eau potable. D’où, la nécessité de poursuivre les efforts qui ont été engagés". C’est à cet exercice d’ailleurs que la revue du Pepam s’est lancé pour échanger et mieux situer les difficultés actuelles et de réorienter les programmes futurs pour l’atteinte de nos objectifs pour le millénaire pour le développement (OMD).
La mise en place d’un outil opérationnel qu’est le Pepam devrait bien permettre au Sénégal de gagner ce pari d’ici 2015. Pour son coordonnateur, Mohamad Fadel Ndao : "cette organisation articulée autour des revues régionales permet d’investir de manière efficiente. Car cela nous permet de cerner les difficultés à l’avance et faire suivre les programmations".
Aussi, il convient de faire remarquer que la plupart des bailleurs de fonds qui opèrent dans le secteur, interviennent de manière simultanée. A l’image des projets déjà identifiés avec la Badea et la Corée. Mais également le Luxembourg, la Belgique et la Banque mondiale qui interviennent dans le bassin arachidier.
M. SAGNE
Le Soleil
Le directeur de l’hydrauli-que était avant- hier (mercredi 3 novembre 2010) à Thiès en marge de la revue régionale du programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (PEPAM). Diéne Faye a saisi l’occasion pour annoncer que “pour ce projet qui va permettre de desservir en eau plusieurs localités des régions de Thiès et de Fatick, l’essentiel des travaux devrait être achevé d’ici la fin du mois de décembre". Ce projet, souligne le directeur de l’hydraulique : "a été financé par la Badea, le Fonds saoudien et la Bad". Aussi, a-t-il également évoqué les autres programmes en cours. "Notamment celui engagé avec la coopération Luxembourgeoise qui a son troisième programme d’ailleurs et qui permet de construire forages multi-villages, c’est-à-dire un forage pour une trentaine de localités avec des problèmes de gestion qui ont été résolus grâce à l’implication des associations des usagers de forge (Assufor). Et ce sont des acquis importants qu’il convient de noter".
Mais il faut quand même reconnaitre, estime Diéne Faye : "que même si le taux de desserte est honorable avec prés de 90%, la partie qui reste à couvrir pose problème. Les populations éprouvent tant de difficultés à s’approvisionner en eau potable. D’où, la nécessité de poursuivre les efforts qui ont été engagés". C’est à cet exercice d’ailleurs que la revue du Pepam s’est lancé pour échanger et mieux situer les difficultés actuelles et de réorienter les programmes futurs pour l’atteinte de nos objectifs pour le millénaire pour le développement (OMD).
La mise en place d’un outil opérationnel qu’est le Pepam devrait bien permettre au Sénégal de gagner ce pari d’ici 2015. Pour son coordonnateur, Mohamad Fadel Ndao : "cette organisation articulée autour des revues régionales permet d’investir de manière efficiente. Car cela nous permet de cerner les difficultés à l’avance et faire suivre les programmations".
Aussi, il convient de faire remarquer que la plupart des bailleurs de fonds qui opèrent dans le secteur, interviennent de manière simultanée. A l’image des projets déjà identifiés avec la Badea et la Corée. Mais également le Luxembourg, la Belgique et la Banque mondiale qui interviennent dans le bassin arachidier.
M. SAGNE
Le Soleil