Bigona : Le Projet de gouvernance participative et de renforcement des capacités d’intervention des acteurs locaux (Pgp) a démarré officiellement à Bignona, une des cinq communes qu’il couvre. D’un coût global de 142 millions de F.Cfa, il vise à accompagner le processus de démocratisation et approfondir la décentralisation.
Un atelier de cadrage a consacré son lancement à la mairie de Bignona. La rencontre a regroupé les élus locaux, les agents de l’administration, le secteur privé, la presse, les Ong, les groupements de femmes et les associations de jeunes. Ils ont partagé sur le concept du projet, ses objectifs et les volets d’activités. L’occasion a été saisie également pour discuter et
valider le planning des temps forts de rencontres. L’on en a profité pour mettre en place le comité de pilotage du projet, notamment le conseil local d’orientation et de suivi. Le Pgp est une initiative de Enda Tiers Monde/Ecopop, appuyée par l’Union européenne dont la participation à son financement est estimée à 120 millions de FCfa. La contribution d’Enda Ecopop est de 7 millions. Celle de chacune des communes de Bambey, Diourbel, Bignona, Ziguinchor et Sédhiou est de 3 millions de F.Cfa. C’est dans ces collectivités locales que va intervenir le projet, avec comme ancrage institutionnel les agences régionales de développement (Ard) de Diourbel, Ziguinchor et Kolda. Ce sera de décembre 2007 en mai 2009 pour la promotion d’une meilleure gouvernance participative. Parlant du contexte et de la justification de ce projet de gouvernance participative, M. Bachir Kanouté, coordonnateur d’Enda Ecopop, a évoqué la faiblesse des ressources financières et humaines des collectivités locales. Il a évoqué aussi le cloisonnement de la communication entre les acteurs du développement de la commune. Il n’a pas occulté la défiance et la méfiance, entre les autorités et les citoyens regroupés au sein des organisations communautaires de base et des associations. La faiblesse du leadership au plan local, ainsi que la faible capacité des leaders associatifs et acteurs non étatiques à construire des espaces de dialogue avec les décideurs locaux ont été cités également. Les objectifs du Pgp sont de participer à la lutte contre la pauvreté, par l’amélioration de la gouvernance participative et à promouvoir des mécanismes citoyens de participation au processus de développement local durable. Aussi, le projet envisage-t-il de s’investir dans la sensibilisation et la formation sur les droits humains. Il procédera aussi à l’élaboration, à la mise en oeuvre de processus de budget participatif et à l’amélioration continue de la qualité de la gouvernance. Les partenaires du projet sont les agences régionales de développement, les communes bénéficiaires, les organisations de la société civile, les services techniques déconcentrés, le secteur privé, les médias publics et privés.
Selon M. Youba Sambou, député-maire de Bignona, ce projet va combler les insuffisances des élus locaux en matière de gouvernance participative. Pour le préfet du département, Cheikh Kane Niane, qui a procédé au lancement officiel de ce projet, ce programme améliorera le savoir-faire et les aptitudes des acteurs locaux.
Le Soleil
Un atelier de cadrage a consacré son lancement à la mairie de Bignona. La rencontre a regroupé les élus locaux, les agents de l’administration, le secteur privé, la presse, les Ong, les groupements de femmes et les associations de jeunes. Ils ont partagé sur le concept du projet, ses objectifs et les volets d’activités. L’occasion a été saisie également pour discuter et
valider le planning des temps forts de rencontres. L’on en a profité pour mettre en place le comité de pilotage du projet, notamment le conseil local d’orientation et de suivi. Le Pgp est une initiative de Enda Tiers Monde/Ecopop, appuyée par l’Union européenne dont la participation à son financement est estimée à 120 millions de FCfa. La contribution d’Enda Ecopop est de 7 millions. Celle de chacune des communes de Bambey, Diourbel, Bignona, Ziguinchor et Sédhiou est de 3 millions de F.Cfa. C’est dans ces collectivités locales que va intervenir le projet, avec comme ancrage institutionnel les agences régionales de développement (Ard) de Diourbel, Ziguinchor et Kolda. Ce sera de décembre 2007 en mai 2009 pour la promotion d’une meilleure gouvernance participative. Parlant du contexte et de la justification de ce projet de gouvernance participative, M. Bachir Kanouté, coordonnateur d’Enda Ecopop, a évoqué la faiblesse des ressources financières et humaines des collectivités locales. Il a évoqué aussi le cloisonnement de la communication entre les acteurs du développement de la commune. Il n’a pas occulté la défiance et la méfiance, entre les autorités et les citoyens regroupés au sein des organisations communautaires de base et des associations. La faiblesse du leadership au plan local, ainsi que la faible capacité des leaders associatifs et acteurs non étatiques à construire des espaces de dialogue avec les décideurs locaux ont été cités également. Les objectifs du Pgp sont de participer à la lutte contre la pauvreté, par l’amélioration de la gouvernance participative et à promouvoir des mécanismes citoyens de participation au processus de développement local durable. Aussi, le projet envisage-t-il de s’investir dans la sensibilisation et la formation sur les droits humains. Il procédera aussi à l’élaboration, à la mise en oeuvre de processus de budget participatif et à l’amélioration continue de la qualité de la gouvernance. Les partenaires du projet sont les agences régionales de développement, les communes bénéficiaires, les organisations de la société civile, les services techniques déconcentrés, le secteur privé, les médias publics et privés.
Selon M. Youba Sambou, député-maire de Bignona, ce projet va combler les insuffisances des élus locaux en matière de gouvernance participative. Pour le préfet du département, Cheikh Kane Niane, qui a procédé au lancement officiel de ce projet, ce programme améliorera le savoir-faire et les aptitudes des acteurs locaux.
Le Soleil