Si en 2007, l’activité économique s’est redressée avec un taux de croissance réelle du PIB estimé à 4,8% contre 2,3% en 2006, pour 2008, il était attendu un ralentissement de l’activité économique imputable aux difficultés du secteur industriel consécutives notamment au retard de redressement des ICS suite à leur recapitalisation et aux effets induits de la crise alimentaire et énergétique. Dans le domaine des finances publiques, les recettes budgétaires ont évolué moins vite que prévu en raison notamment du ralentissement de l’activité économique. Toutefois, des difficultés de trésorerie ont conduit l’Etat à rationner les dépenses d’investissement et à régulariser des instances de paiement de plus de 2% du PIB. Ce qui fait qu’au total, le déficit public (dons compris) est estimé à 4,4% du PIB et le déficit budgétaire de base (hors Ppte et Iadm) à 1,5% du PIB. Hors dons budgétaires, le déficit budgétaire de base devrait s’établir à 1% du PIB.
Cette situation amène le gouvernement à chercher, sur la période 2009-2011, à consolider et à améliorer les résultats obtenus au niveau du secteur réel, des finances publiques, des comptes monétaires et des échanges extérieurs. A cet effet, le Comité national de politique économique, dans un document publié sur le site de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), estime que la réalisation des objectifs devrait se traduire notamment par l’approfondissement des réformes structurelles et sectorielles, notamment la mise en œuvre du Programme Economique et Financier appuyé par l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (Ispe).
Pour ledit comité, cette période serait également marquée par la mise en œuvre du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté(Drsp) de deuxième génération et la Stratégie de Croissance Accélérée (Sca). Ce qui, selon le Comité national de politique économique, devrait permettre d’augmenter la contribution encore faible des exportations à la croissance économique et de ramener, à long terme, le déficit du compte extérieur courant hors dons en dessous du seuil de 5% retenu dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein de l’Uemoa. La même source précise que ces principes directeurs sont articulés autour des huit objectifs que sont, entre autres, maintenir le ratio du solde budgétaire de base (hors PPTE et IADM) rapporté au PIB nominal à un niveau supérieur ou égal à 0 %.
A cela, s’ajoute le maintien maintient du taux d’inflation annuel moyen à 3 % au maximum par an, le maintien du ratio de l’encours de la dette intérieure et extérieure rapporté au PIB nominal, à un niveau inférieur à 70 %. Il sera également question d’assurer une non - accumulation d’arriérés de paiement intérieurs et extérieurs sur la gestion de la période courante, maintenir le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales, à un niveau inférieur ou égal à 35 %, maintenir le ratio des investissements publics financés sur ressources internes rapportés aux recettes fiscales à un niveau supérieur ou égal à 20 %, amener le déficit extérieur courant hors dons par rapport au PIB nominal à un niveau inférieur ou égal à 5% et maintenir le taux de pression fiscale à un niveau supérieur ou égal à 17 %.
Sur la période indiqué, le Comité national de politique économique assure que « le Sénégal œuvrera à maintenir et consolider la stabilité économique et financière et s’engage à créer les conditions du respect des normes indiquées ci-dessus ». selon lui, le pays entamera la mise en œuvre des mesures visant à ramener à court terme, le solde budgétaire de base rapporté au PIB nominal à un niveau positif, le taux d’inflation en dessous du seuil de 3% et, à moyen et long terme le déficit du compte courant de la balance des paiements en dessous du plafond communautaire de 5%. La même source ajoute que le programme pour 2009-2011 vise à porter le taux de croissance moyen à plus de 5% à partir de 2009, après 3,9% en 2008 ; maintenir une stabilité des prix en ligne avec celui de ses principaux partenaires ; et contenir le déficit public et du compte courant de la balance des paiements, dons inclus, à un niveau soutenable.
Selon le comité, le programme se fixe également comme objectifs l’amélioration de la gouvernance et la mise en œuvre de réformes essentielles à la levée progressive des principaux obstacles à la croissance de l’investissement privé et à l’élimination des risques de déséquilibres financiers majeurs d’origine publique ou parapublique.
Sud Quotidien
Cette situation amène le gouvernement à chercher, sur la période 2009-2011, à consolider et à améliorer les résultats obtenus au niveau du secteur réel, des finances publiques, des comptes monétaires et des échanges extérieurs. A cet effet, le Comité national de politique économique, dans un document publié sur le site de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), estime que la réalisation des objectifs devrait se traduire notamment par l’approfondissement des réformes structurelles et sectorielles, notamment la mise en œuvre du Programme Economique et Financier appuyé par l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (Ispe).
Pour ledit comité, cette période serait également marquée par la mise en œuvre du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté(Drsp) de deuxième génération et la Stratégie de Croissance Accélérée (Sca). Ce qui, selon le Comité national de politique économique, devrait permettre d’augmenter la contribution encore faible des exportations à la croissance économique et de ramener, à long terme, le déficit du compte extérieur courant hors dons en dessous du seuil de 5% retenu dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein de l’Uemoa. La même source précise que ces principes directeurs sont articulés autour des huit objectifs que sont, entre autres, maintenir le ratio du solde budgétaire de base (hors PPTE et IADM) rapporté au PIB nominal à un niveau supérieur ou égal à 0 %.
A cela, s’ajoute le maintien maintient du taux d’inflation annuel moyen à 3 % au maximum par an, le maintien du ratio de l’encours de la dette intérieure et extérieure rapporté au PIB nominal, à un niveau inférieur à 70 %. Il sera également question d’assurer une non - accumulation d’arriérés de paiement intérieurs et extérieurs sur la gestion de la période courante, maintenir le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales, à un niveau inférieur ou égal à 35 %, maintenir le ratio des investissements publics financés sur ressources internes rapportés aux recettes fiscales à un niveau supérieur ou égal à 20 %, amener le déficit extérieur courant hors dons par rapport au PIB nominal à un niveau inférieur ou égal à 5% et maintenir le taux de pression fiscale à un niveau supérieur ou égal à 17 %.
Sur la période indiqué, le Comité national de politique économique assure que « le Sénégal œuvrera à maintenir et consolider la stabilité économique et financière et s’engage à créer les conditions du respect des normes indiquées ci-dessus ». selon lui, le pays entamera la mise en œuvre des mesures visant à ramener à court terme, le solde budgétaire de base rapporté au PIB nominal à un niveau positif, le taux d’inflation en dessous du seuil de 3% et, à moyen et long terme le déficit du compte courant de la balance des paiements en dessous du plafond communautaire de 5%. La même source ajoute que le programme pour 2009-2011 vise à porter le taux de croissance moyen à plus de 5% à partir de 2009, après 3,9% en 2008 ; maintenir une stabilité des prix en ligne avec celui de ses principaux partenaires ; et contenir le déficit public et du compte courant de la balance des paiements, dons inclus, à un niveau soutenable.
Selon le comité, le programme se fixe également comme objectifs l’amélioration de la gouvernance et la mise en œuvre de réformes essentielles à la levée progressive des principaux obstacles à la croissance de l’investissement privé et à l’élimination des risques de déséquilibres financiers majeurs d’origine publique ou parapublique.
Sud Quotidien