Le ministre du Budget, Mamadou Abdoulaye Sow et l’ambassadeur de France Jean-Claude Ruffin ont procédé hier au lancement de la phase II du Projet d’appui aux administrations financières (Pafies).
La phase II du Pafies a été lancée hier au ministère de l’Economie et des Finances par l’ambassadeur de France Jean-Claude Ruffin et le ministre d Budget Mamadou Abdoulaye Sow, en présence des directeurs des régies financières concernées. Innovation majeure de cette deuxième étape sur la voie de l’assainissement des Finances publiques, la Cour des comptes et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie ont été invitées à s’y joindre. Ainsi, la convention de financement avec le bailleur, signée en décembre 2008, pour un montant de 1,3 million d’euros, ayant fait bénéficier aux différentes directions d’équipements et de formation permettant d’atteindre les résultats satisfaisants, M. Mamadou Abdoulaye Sow a principalement axé les préoccupations autour de la décentralisation, en particulier pour l’équipement des régions en bureautique pour faciliter la communication. En matière de formation, le ministre du Budget a souligné le focus mis sur les séminaires dans les matières que sont le Syscoa, le Cmdt, l’audit et le contrôle interne.
M. Ruffin estime que le projet « traduit la confiance placée dans les autorités pour la conduite des réformes pertinentes et nécessaires », en bonne intelligence avec tous les bailleurs. Il estime que le Pafies doit « contribuer à une gestion plus efficace, mais également plus transparente des Finances publiques, dans l’exécution des recettes comme des dépenses ».
C’est ainsi qu’il a campé ses trois composantes comme visant la sécurisation et le renforcement des recettes publiques, l’amélioration de la qualité de l’information statistique et le renforcement du contrôle externe qui est du ressort de la Cour des comptes (voir par ailleurs) et de l’Assemblée nationale, entre autre.
C’est pourquoi l’ambassadeur s’est félicité de la récente campagne pour le civisme fiscal, tout en soulignant que sa réussite dépend de la confiance entre l’administration et le citoyen. L’administration ne pourra obtenir une meilleure adhésion à l’impôt que si elle fait la preuve que l’argent public sera géré dans la transparence, l’efficacité et la rigueur, ajoute-t-il.
Fara SAMBE
Le Soleil
La phase II du Pafies a été lancée hier au ministère de l’Economie et des Finances par l’ambassadeur de France Jean-Claude Ruffin et le ministre d Budget Mamadou Abdoulaye Sow, en présence des directeurs des régies financières concernées. Innovation majeure de cette deuxième étape sur la voie de l’assainissement des Finances publiques, la Cour des comptes et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie ont été invitées à s’y joindre. Ainsi, la convention de financement avec le bailleur, signée en décembre 2008, pour un montant de 1,3 million d’euros, ayant fait bénéficier aux différentes directions d’équipements et de formation permettant d’atteindre les résultats satisfaisants, M. Mamadou Abdoulaye Sow a principalement axé les préoccupations autour de la décentralisation, en particulier pour l’équipement des régions en bureautique pour faciliter la communication. En matière de formation, le ministre du Budget a souligné le focus mis sur les séminaires dans les matières que sont le Syscoa, le Cmdt, l’audit et le contrôle interne.
M. Ruffin estime que le projet « traduit la confiance placée dans les autorités pour la conduite des réformes pertinentes et nécessaires », en bonne intelligence avec tous les bailleurs. Il estime que le Pafies doit « contribuer à une gestion plus efficace, mais également plus transparente des Finances publiques, dans l’exécution des recettes comme des dépenses ».
C’est ainsi qu’il a campé ses trois composantes comme visant la sécurisation et le renforcement des recettes publiques, l’amélioration de la qualité de l’information statistique et le renforcement du contrôle externe qui est du ressort de la Cour des comptes (voir par ailleurs) et de l’Assemblée nationale, entre autre.
C’est pourquoi l’ambassadeur s’est félicité de la récente campagne pour le civisme fiscal, tout en soulignant que sa réussite dépend de la confiance entre l’administration et le citoyen. L’administration ne pourra obtenir une meilleure adhésion à l’impôt que si elle fait la preuve que l’argent public sera géré dans la transparence, l’efficacité et la rigueur, ajoute-t-il.
Fara SAMBE
Le Soleil