THIES : Abbé Ambroise Sarr, Secrétaire général du réseau Caritas Sénégal, a, au cours d’une assemblée générale, estimé le déficit vivrier accusé par le monde rural à 30 milliards de nos francs et souhaité l’assistance au monde rural.
Les raisons profondes qui expliquent cet état de fait sont dues, selon lui, à un hivernage qui n’a pas répondu aux attentes des populations rurales et une pause pluviométrique qui s’est installée très tôt, anéantissant du coup l’espoir des hommes de la terre. En présence du ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abbé Ambroise Sarr a tiré la sonnette d’alarme pour demander à l’Etat d’agir vite.
Pour étayer ses propos, le secrétaire général a déclaré avoir sillonné le territoire national, notamment les zones les plus reculées, en compagnie des techniciens de la direction du Développement rural. Partout, c’est le même cri du cœur, « l’hivernage 2007 n’a pas été bon. Nous demandons des vivres de soudures ». Dans son intervention, Abbé Sarr a mis l’accent sur la nécessité d’agir vite et très vite en faveur des populations rurales qui en ont, à ses yeux, grandement besoin. Il a également rappelé le projet relatif au secours d’urgence concocté et qui est estimé à 268 millions de francs. Pour le bilan de l’année écoulée, la Caritas a investi, selon lui, un pactole de 1.600.000.000 de F.Cfa dans des secteurs aussi divers que l’hydraulique, la santé, la promotion de la femme, le développement agricole, entre autres. Le ministre d’Etat, Abdoulaye Diop, a indiqué à son tour que le chef de l’Etat a donné très tôt des instructions fermes aux ministres concernés pour qu’une attention particulière soit accordée aux populations rurales victimes de la sécheresse. A l’en croire, l’Agence nationale de la Démographie et de la Statistique est chargée de mener des enquêtes au niveau du pays aux fins de constater de visu les zones déficitaires. « Avec les données statistiques qui seront recueillies, nous verrons, de concert avec la ministère de la Femme, les moyens à dégager pour apporter un soutien ponctuel aux populations les plus affectées », a précisé le ministre d’Etat. Il a affirmé que l’Etat a toujours apporté et continue d’apporter son aide et assistance au monde rural avant d’ajouter qu’il n’y a pas lieu de verser dans le catastrophisme.
Le Soleil
Les raisons profondes qui expliquent cet état de fait sont dues, selon lui, à un hivernage qui n’a pas répondu aux attentes des populations rurales et une pause pluviométrique qui s’est installée très tôt, anéantissant du coup l’espoir des hommes de la terre. En présence du ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abbé Ambroise Sarr a tiré la sonnette d’alarme pour demander à l’Etat d’agir vite.
Pour étayer ses propos, le secrétaire général a déclaré avoir sillonné le territoire national, notamment les zones les plus reculées, en compagnie des techniciens de la direction du Développement rural. Partout, c’est le même cri du cœur, « l’hivernage 2007 n’a pas été bon. Nous demandons des vivres de soudures ». Dans son intervention, Abbé Sarr a mis l’accent sur la nécessité d’agir vite et très vite en faveur des populations rurales qui en ont, à ses yeux, grandement besoin. Il a également rappelé le projet relatif au secours d’urgence concocté et qui est estimé à 268 millions de francs. Pour le bilan de l’année écoulée, la Caritas a investi, selon lui, un pactole de 1.600.000.000 de F.Cfa dans des secteurs aussi divers que l’hydraulique, la santé, la promotion de la femme, le développement agricole, entre autres. Le ministre d’Etat, Abdoulaye Diop, a indiqué à son tour que le chef de l’Etat a donné très tôt des instructions fermes aux ministres concernés pour qu’une attention particulière soit accordée aux populations rurales victimes de la sécheresse. A l’en croire, l’Agence nationale de la Démographie et de la Statistique est chargée de mener des enquêtes au niveau du pays aux fins de constater de visu les zones déficitaires. « Avec les données statistiques qui seront recueillies, nous verrons, de concert avec la ministère de la Femme, les moyens à dégager pour apporter un soutien ponctuel aux populations les plus affectées », a précisé le ministre d’Etat. Il a affirmé que l’Etat a toujours apporté et continue d’apporter son aide et assistance au monde rural avant d’ajouter qu’il n’y a pas lieu de verser dans le catastrophisme.
Le Soleil