Le taux d’absorption des crédits sur ressources extérieures pour les projets du système des Nations Unies est passé de 60% à environ 95%.
Une performance qui permet au Sénégal de sortir de la zone rouge pour désormais compter dans le cercle restreint des pays à moindre risque. Selon le coordonnateur de la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (Cap), Bakary Signaté, le Sénégal était sur une liste rouge pour un certain nombre de projets. «En 2006, le taux d’absorption des crédits était d’environ 60% et se situe aujourd’hui entre 80 et 95%. Grâce à la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes, nous avons réussi à classer le Sénégal parmi les pays à moindre risque, avec la couleur verte qui signifie : sans danger», s’est-il réjoui. Aujourd’hui, après seulement deux ans d’exercice, la Cap a fini de marquer de son empreinte la problématique de mise en œuvre des projets et programmes en général, et plus particulièrement la modalité «Exécution nationale», confortant ainsi, chaque jour davantage, la justesse et la pertinence de l’option des autorités, s’est encore félicité le coordonnateur de la Cap. Il précise que l’exécution nationale est une modalité qui confère à la partie nationale la responsabilité de la mise en œuvre des projets et programmes financés par le système des Nations Unies avec une obligation de rendre compte de la manière dont les ressources ont été utilisées. Mise en place en août 2006, la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (Cap) initie, entre autres, deux grandes activités, à savoir la Réalisation d’une étude sur l’absorption des crédits sur ressources extérieures (Rare) et le lancement du prix du meilleur coordonnateur de projets/programmes. Aussi permet-elle de combler le déficit dans l’encadrement de proximité dont les projets et programmes ont longtemps souffert dans leur mise en œuvre quotidienne.
«Absorption oui, mais efficacité de la dépense»
Selon l’avis d’un technicien du ministère de l’Economie et des Finances, le taux élevé du taux d’absorption ne peut pas être une fin en soi. «L’absorption oui, mais le plus important encore reste l’efficacité de la dépense : l’exécution dans de bonnes conditions. Les taux d’absorption diffèrent selon les bailleurs et la méthodologie utilisée. En termes de taux d’absorption sur les ressources extérieures, le taux est relativement plus faible que celui sur les ressources internes». Tout dépend de l’approche. «Il faut nuancer. La Cap a dans son champ des projets qui sont dans son portefeuille. Tout le monde n’est pas dans ce portefeuille. Et, il faut relever que l’exécution est beaucoup plus facilitée sur l’exécution sur des ressources budgétaires de l’Etat que par rapport aux projets. S’il y a performance, cela peut être lié à un problème de méthodologie», renseigne notre interlocuteur. «Le taux peut tourner autour de 100%.» Tout dépend de ce qu’on a mis au numérateur et au dénominateur, insiste le professionnel de la finance.
L'Observateur
Une performance qui permet au Sénégal de sortir de la zone rouge pour désormais compter dans le cercle restreint des pays à moindre risque. Selon le coordonnateur de la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (Cap), Bakary Signaté, le Sénégal était sur une liste rouge pour un certain nombre de projets. «En 2006, le taux d’absorption des crédits était d’environ 60% et se situe aujourd’hui entre 80 et 95%. Grâce à la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes, nous avons réussi à classer le Sénégal parmi les pays à moindre risque, avec la couleur verte qui signifie : sans danger», s’est-il réjoui. Aujourd’hui, après seulement deux ans d’exercice, la Cap a fini de marquer de son empreinte la problématique de mise en œuvre des projets et programmes en général, et plus particulièrement la modalité «Exécution nationale», confortant ainsi, chaque jour davantage, la justesse et la pertinence de l’option des autorités, s’est encore félicité le coordonnateur de la Cap. Il précise que l’exécution nationale est une modalité qui confère à la partie nationale la responsabilité de la mise en œuvre des projets et programmes financés par le système des Nations Unies avec une obligation de rendre compte de la manière dont les ressources ont été utilisées. Mise en place en août 2006, la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (Cap) initie, entre autres, deux grandes activités, à savoir la Réalisation d’une étude sur l’absorption des crédits sur ressources extérieures (Rare) et le lancement du prix du meilleur coordonnateur de projets/programmes. Aussi permet-elle de combler le déficit dans l’encadrement de proximité dont les projets et programmes ont longtemps souffert dans leur mise en œuvre quotidienne.
«Absorption oui, mais efficacité de la dépense»
Selon l’avis d’un technicien du ministère de l’Economie et des Finances, le taux élevé du taux d’absorption ne peut pas être une fin en soi. «L’absorption oui, mais le plus important encore reste l’efficacité de la dépense : l’exécution dans de bonnes conditions. Les taux d’absorption diffèrent selon les bailleurs et la méthodologie utilisée. En termes de taux d’absorption sur les ressources extérieures, le taux est relativement plus faible que celui sur les ressources internes». Tout dépend de l’approche. «Il faut nuancer. La Cap a dans son champ des projets qui sont dans son portefeuille. Tout le monde n’est pas dans ce portefeuille. Et, il faut relever que l’exécution est beaucoup plus facilitée sur l’exécution sur des ressources budgétaires de l’Etat que par rapport aux projets. S’il y a performance, cela peut être lié à un problème de méthodologie», renseigne notre interlocuteur. «Le taux peut tourner autour de 100%.» Tout dépend de ce qu’on a mis au numérateur et au dénominateur, insiste le professionnel de la finance.
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