Quinze pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Acp) ont bénéficié d’un financement de la Commission européenne estimé à 11 millions d’euros, soit 7,2 milliards de FCfa. Objectif : améliorer l’accès à des médicaments de qualité.
Les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Acp), l’Union européenne (Ue) et l’Organisation mondiale de la santé (Oms) ont renouvelé, hier, à Dakar, leur partenariat pour renforcer les systèmes pharmaceutiques et améliorer l’accès à des médicaments de qualité dans 15 pays des Acp. Le lancement de ce partenariat fait l’objet d’une rencontre ouverte, hier, à Dakar, réunissant des experts des systèmes pharmaceutiques d’Europe et d’Afrique.
Le chef de Section économie, gouvernance et secteurs sociaux de l’Ue, Jean Pierre Sacaze, a révélé que ce partenariat est financé par la Commission européenne à hauteur de 11 millions d’euros, soit 7,2 milliards de FCfa. Le montant sera investi dans 15 pays des Acp pour une durée de 4 ans, a-t-il informé. Selon M. Sacaze, l’accès aux médicaments reste un enjeu majeur des politiques de santé dans de nombreux pays. « Leurs faibles niveaux de disponibilité, leurs prix élevés et la prolifération des médicaments contrefaits avec les risques qu’ils présentent pour la santé humaine sont une réalité trop souvent vérifiée », a-t-il déclaré.
Dans son allocution, la représentante de l’Oms au Sénégal, le Dr Alimata Jeanne Diarra-Nama, a rappelé que ce partenariat fait suite à celui de 2004 à 2010 qui a été productif, car ayant abouti à plusieurs réalisations, dont l’élaboration et la mise en œuvre des politiques pharmaceutiques. Elle a indiqué que le médicament est un bien de santé publique et a souhaité qu’il soit disponible et accessible à toutes les couches de la population. Car « les systèmes de santé ne peuvent pas garantir des soins efficaces et de qualité sans une disponibilité permanente des médicaments », a-t-elle affirmé.
Dr Alimata Jeanne Diarra-Nama a, par ailleurs, soutenu que le médicament est en général un outil de promotion de la santé, mais aussi de prévention et de lutte contre les maladies. « Si sa qualité, son efficacité et sa sécurité ne sont pas garanties, la confiance des malades est entamée, et c’est la mise en œuvre des programmes de santé qui sera compromise », a-t-elle averti.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mame Abdoulaye Guèye, a, pour sa part, fait savoir que le renouvèlement de ce partenariat permettra de poursuivre et de renforcer les résultats obtenus dans ce secteur. M. Guèye a rappelé que le médicament représente 40 % des dépenses de santé. Il a annoncé aussi que l’Etat a pour souci de mettre les médicaments essentiels à la disposition de toutes les couches de la population et ce, à des prix abordables.
Eugène KALY
Le Soleil
Les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Acp), l’Union européenne (Ue) et l’Organisation mondiale de la santé (Oms) ont renouvelé, hier, à Dakar, leur partenariat pour renforcer les systèmes pharmaceutiques et améliorer l’accès à des médicaments de qualité dans 15 pays des Acp. Le lancement de ce partenariat fait l’objet d’une rencontre ouverte, hier, à Dakar, réunissant des experts des systèmes pharmaceutiques d’Europe et d’Afrique.
Le chef de Section économie, gouvernance et secteurs sociaux de l’Ue, Jean Pierre Sacaze, a révélé que ce partenariat est financé par la Commission européenne à hauteur de 11 millions d’euros, soit 7,2 milliards de FCfa. Le montant sera investi dans 15 pays des Acp pour une durée de 4 ans, a-t-il informé. Selon M. Sacaze, l’accès aux médicaments reste un enjeu majeur des politiques de santé dans de nombreux pays. « Leurs faibles niveaux de disponibilité, leurs prix élevés et la prolifération des médicaments contrefaits avec les risques qu’ils présentent pour la santé humaine sont une réalité trop souvent vérifiée », a-t-il déclaré.
Dans son allocution, la représentante de l’Oms au Sénégal, le Dr Alimata Jeanne Diarra-Nama, a rappelé que ce partenariat fait suite à celui de 2004 à 2010 qui a été productif, car ayant abouti à plusieurs réalisations, dont l’élaboration et la mise en œuvre des politiques pharmaceutiques. Elle a indiqué que le médicament est un bien de santé publique et a souhaité qu’il soit disponible et accessible à toutes les couches de la population. Car « les systèmes de santé ne peuvent pas garantir des soins efficaces et de qualité sans une disponibilité permanente des médicaments », a-t-elle affirmé.
Dr Alimata Jeanne Diarra-Nama a, par ailleurs, soutenu que le médicament est en général un outil de promotion de la santé, mais aussi de prévention et de lutte contre les maladies. « Si sa qualité, son efficacité et sa sécurité ne sont pas garanties, la confiance des malades est entamée, et c’est la mise en œuvre des programmes de santé qui sera compromise », a-t-elle averti.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mame Abdoulaye Guèye, a, pour sa part, fait savoir que le renouvèlement de ce partenariat permettra de poursuivre et de renforcer les résultats obtenus dans ce secteur. M. Guèye a rappelé que le médicament représente 40 % des dépenses de santé. Il a annoncé aussi que l’Etat a pour souci de mettre les médicaments essentiels à la disposition de toutes les couches de la population et ce, à des prix abordables.
Eugène KALY
Le Soleil