Dakar, 25 avr (APS) - Le Sénégal va atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans le domaine de l’eau potable avant 2015, a affirmé mardi à Dakar le ministre de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique Oumar Sarr.
S’exprimant à l’ouverture de la cinquième revue annuelle du Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (PEPAM), il a indiqué que le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural a connu une nette progression en 2010.
"En milieu rural, le taux d’accès global à l’eau potable tel que défini à l’échelle internationale est de 77,5% en 2010 soit une progression de +3,9 points par rapport en 2009", a précisé Oumar Sarr.
Le ministre de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique a souligné qu’en six ans, grâce au PEPAM, environ 1.725.000 personnes ont bénéficié d’un accès amélioré à l’eau potable en milieu rural.
Selon le lui, ces "excellents résultats" ont été obtenus en dépit de la dégradation du taux de pannes des forages motorisés qui est passé de 7% en 2006 à 13,6% en 2010.
"La solution durable pour assurer la pérennité du service d’eau en milieu rural passera par une réforme complète du système actuel de maintenance des forages ruraux motorisés", a-t-il soutenu.
Il a dit qu’une gestion correcte du patrimoine de l’hydraulique rurale d’une valeur de 150 milliards de francs CFA nécessite la mise en place d’une "structure publique forte, professionnelle, autonome et financièrement viable". Cela permettrait d’anticiper sur le renouvellement des forages, a souligné M. Sarr.
Revenant sur l’Hydraulique urbaine, Oumar Sarr a expliqué que la mise en place des projets de la SONES a permis au secteur d’atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 98,5% .
"La production cumulée d’eau potable en milieu urbain en 2010 a atteint 146,9 millions de m3 soit une progression de +5,3% par rapport en 2009", a-t-i ajouté, précisant que la "qualité physico-chimique" de l’eau a été nettement améliorée notamment dans la banlieue dakaroise.
"Ces différents résultats positifs sont un réel motif de satisfactions mais ne doivent nullement occulter les énormes défis (…) qui portent sur la nécessité de faire face aux besoins de mobilisation des ressources en eau et de financements appropriés pour éviter tout déficit de production avant 2015 dans les zones urbaines" , a prévenu Oumar Sarr.
BHC/BK
S’exprimant à l’ouverture de la cinquième revue annuelle du Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire (PEPAM), il a indiqué que le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural a connu une nette progression en 2010.
"En milieu rural, le taux d’accès global à l’eau potable tel que défini à l’échelle internationale est de 77,5% en 2010 soit une progression de +3,9 points par rapport en 2009", a précisé Oumar Sarr.
Le ministre de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique a souligné qu’en six ans, grâce au PEPAM, environ 1.725.000 personnes ont bénéficié d’un accès amélioré à l’eau potable en milieu rural.
Selon le lui, ces "excellents résultats" ont été obtenus en dépit de la dégradation du taux de pannes des forages motorisés qui est passé de 7% en 2006 à 13,6% en 2010.
"La solution durable pour assurer la pérennité du service d’eau en milieu rural passera par une réforme complète du système actuel de maintenance des forages ruraux motorisés", a-t-il soutenu.
Il a dit qu’une gestion correcte du patrimoine de l’hydraulique rurale d’une valeur de 150 milliards de francs CFA nécessite la mise en place d’une "structure publique forte, professionnelle, autonome et financièrement viable". Cela permettrait d’anticiper sur le renouvellement des forages, a souligné M. Sarr.
Revenant sur l’Hydraulique urbaine, Oumar Sarr a expliqué que la mise en place des projets de la SONES a permis au secteur d’atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 98,5% .
"La production cumulée d’eau potable en milieu urbain en 2010 a atteint 146,9 millions de m3 soit une progression de +5,3% par rapport en 2009", a-t-i ajouté, précisant que la "qualité physico-chimique" de l’eau a été nettement améliorée notamment dans la banlieue dakaroise.
"Ces différents résultats positifs sont un réel motif de satisfactions mais ne doivent nullement occulter les énormes défis (…) qui portent sur la nécessité de faire face aux besoins de mobilisation des ressources en eau et de financements appropriés pour éviter tout déficit de production avant 2015 dans les zones urbaines" , a prévenu Oumar Sarr.
BHC/BK