Près de 1, 5 milliard de Fcfa seront investis pour la réalisation de 16 mini-centrales hybrides dans les régions de Kaolack, Sédhiou et Kolda.
Avec l’inauguration de mini-centrales hybrides, le milieu rural, le Sénégal, entre en même temps dans l’ère de la nouvelle facturation du système de pré-paiement. Au village de Matar Darou, avec le système hybride, on peut satisfaire de gros consommateurs. Et les abonnés ont le choix entre la facturation bimensuelle et mensuelle, suivant leur niveau de consommation.
« Nous sommes en milieu rural et les revenus sont très faibles, l’opérateur peut trouver des accords en place avec les populations », estime Ousmane Fall Sarr, directeur des études à l’Aser. Tout dépendra donc des équipements de l’usager et du niveau de sa consommation, mais tant que ça ne dépasse pas 180 W, il est considéré dans le lot des trois premiers niveaux. Mais au-delà, l’abonné est mis dans le niveau 4 et, donc, sa consommation sera beaucoup plus importante. Seulement, explique M. Sarr, ceux qui ne voudront pas le forfait, peuvent recourir au système de l’électricité à la carte. Ils pourront poser leur poteau et ne payer juste que ce qu’ils ont consommé avec des compteurs à pré-paiement, comme en milieu urbain. Cette expérience sera largement testée et étendue avec les Marocains qui vont travailler dans la concession Nord, c’est-à-dire « Dakar-Podor-Saint-Louis ».
Comme à Darou Matar, beaucoup d’autres villages vont bénéficier du système hybride grâce à un projet de 1,5 milliard d’investissement dans lequel il est prévu la réalisation de 16 centrales hybrides, dont 6 dans la région de Kaolack et 10 en Casamance, notamment dans les régions de Sédhiou et de Kolda.
Le Soleil
Avec l’inauguration de mini-centrales hybrides, le milieu rural, le Sénégal, entre en même temps dans l’ère de la nouvelle facturation du système de pré-paiement. Au village de Matar Darou, avec le système hybride, on peut satisfaire de gros consommateurs. Et les abonnés ont le choix entre la facturation bimensuelle et mensuelle, suivant leur niveau de consommation.
« Nous sommes en milieu rural et les revenus sont très faibles, l’opérateur peut trouver des accords en place avec les populations », estime Ousmane Fall Sarr, directeur des études à l’Aser. Tout dépendra donc des équipements de l’usager et du niveau de sa consommation, mais tant que ça ne dépasse pas 180 W, il est considéré dans le lot des trois premiers niveaux. Mais au-delà, l’abonné est mis dans le niveau 4 et, donc, sa consommation sera beaucoup plus importante. Seulement, explique M. Sarr, ceux qui ne voudront pas le forfait, peuvent recourir au système de l’électricité à la carte. Ils pourront poser leur poteau et ne payer juste que ce qu’ils ont consommé avec des compteurs à pré-paiement, comme en milieu urbain. Cette expérience sera largement testée et étendue avec les Marocains qui vont travailler dans la concession Nord, c’est-à-dire « Dakar-Podor-Saint-Louis ».
Comme à Darou Matar, beaucoup d’autres villages vont bénéficier du système hybride grâce à un projet de 1,5 milliard d’investissement dans lequel il est prévu la réalisation de 16 centrales hybrides, dont 6 dans la région de Kaolack et 10 en Casamance, notamment dans les régions de Sédhiou et de Kolda.
Le Soleil