La coopération japonaise fait une sorte de bilan de ses actions au Sénégal, notamment dans le secteur de l’accès à l’eau potable des populations. Dans un communiqué de l’Ambassade du Japon / Agence japonaise de coopération internationale (JICA), les deux projets d’assistance japonaise qui viennent de s’achever à ce début de mois de décembre 2012, ont rendu «fonctionnels plus de 100 forages d’eau au total répartis dans les 10 régions du pays. Ces projets complètent la coopération continuelle du Japon auprès du Sénégal dans le domaine de l’hydraulique, qui a débuté en 1979, qui totalise environ 105 milliards FCFA».
Il s’agit du Programme d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable pour faire face au changement climatique d’un coût global de 1 milliards de Yens (environ 6 milliards FCFA) pour la période 2009-2012 et du Projet d’approvisionnement en eau potable dans la région de Tambacounda (Japon 13,5) d’un montant global de 1,300 milliards de Yens (environ 8 milliards FCFA) couvrant la période 2010-2012. Les régions cibles sont celles de Diourbel, Fatick, Tambacounda, Kédougou, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam, Saint-Louis et Thiès, précise la source.
Le premier, le «Programme d’urgence», s’inscrit dans le cadre du «Partenariat Cool Earth» initié par le gouvernement du Japon en 2007, dans la perspective d’un traitement global et efficace du problème des changements climatiques. Il a pour but «d’améliorer l’approvisionnement en eau potable au Sénégal (augmentation du taux d’accès) en fournissant des équipements nécessaires à l’approvisionnement en eau d’urgence (remise en état de fonctionnement de forages pour une durabilité de l’accès à l’eau potable) et la gestion et la maintenance des installations hydrauliques, incluant une assistance technique en connexion avec les équipements fournis».
Cela s’est traduit par la remise à niveau de plusieurs dizaines de forages ruraux motorisés localisés dans les 10 régions concernées à travers le renouvellement du matériel d’exhaure (pompes, moteurs et groupes électrogènes). S’y ajoute l’acquisition d’équipement pour la maintenance des ouvrages hydrauliques (Camions citerne (pour l’approvisionnement d’urgence en eau des populations), véhicules pick-up, camions grues et grues hydrauliques, un important lot de matériel d’intervention (caméras de forage, compresseurs, machines à souder portables, GPS, kits d’outillage).
Il y a également le renforcement des capacités techniques des homologues dans la maintenance des installations hydrauliques par 5 experts japonais dans la plupart des sites. D’ailleurs, deux cérémonies de remise d’équipements ont été déjà organisées en 2011 et 2012 et l’installation du matériel d’exhaure sur le terrain sera finalisée cette semaine, informe le document.
Dans la même veine, le second, le «Projet d’approvisionnement en eau potable dans la région de Tambacounda» (Japon 13,5) permet d’améliorer la situation de l’approvisionnement en eau potable à travers la construction et réhabilitation d’ouvrages hydrauliques existants dans les régions de Tambacounda (15 sites), Matam (2 sites), Louga (1 site) et Thiès (1 site).
Entre autres résultats enregistrés, la construction/renouvellement de plusieurs forages, l’installation d’équipements de captage d’eau et la construction et réhabilitation de châteaux, la construction de cabines de pompage, l’installation de canalisations et l’extension de réseaux de distribution d’eau. Il y aussi le renouvellement de matériel d’exhaure (pompes, moteurs, groupes électrogènes) et la formation et l’organisation des usagers par des experts japonais dans tous les 19 sites.
Mieux, «tous les travaux de construction/réhabilitation sont achevés, les équipements installés et les forages fonctionnels», note la même source, ajoutant que ce projet, «qui permet la remise à niveau de 19 sites de forages ruraux motorisés, contribue également au relèvement et à la durabilité de l’accès à l’eau potable dans les régions cibles».
Ibrahima DIALLO
Sud Quotidien
Il s’agit du Programme d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable pour faire face au changement climatique d’un coût global de 1 milliards de Yens (environ 6 milliards FCFA) pour la période 2009-2012 et du Projet d’approvisionnement en eau potable dans la région de Tambacounda (Japon 13,5) d’un montant global de 1,300 milliards de Yens (environ 8 milliards FCFA) couvrant la période 2010-2012. Les régions cibles sont celles de Diourbel, Fatick, Tambacounda, Kédougou, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam, Saint-Louis et Thiès, précise la source.
Le premier, le «Programme d’urgence», s’inscrit dans le cadre du «Partenariat Cool Earth» initié par le gouvernement du Japon en 2007, dans la perspective d’un traitement global et efficace du problème des changements climatiques. Il a pour but «d’améliorer l’approvisionnement en eau potable au Sénégal (augmentation du taux d’accès) en fournissant des équipements nécessaires à l’approvisionnement en eau d’urgence (remise en état de fonctionnement de forages pour une durabilité de l’accès à l’eau potable) et la gestion et la maintenance des installations hydrauliques, incluant une assistance technique en connexion avec les équipements fournis».
Cela s’est traduit par la remise à niveau de plusieurs dizaines de forages ruraux motorisés localisés dans les 10 régions concernées à travers le renouvellement du matériel d’exhaure (pompes, moteurs et groupes électrogènes). S’y ajoute l’acquisition d’équipement pour la maintenance des ouvrages hydrauliques (Camions citerne (pour l’approvisionnement d’urgence en eau des populations), véhicules pick-up, camions grues et grues hydrauliques, un important lot de matériel d’intervention (caméras de forage, compresseurs, machines à souder portables, GPS, kits d’outillage).
Il y a également le renforcement des capacités techniques des homologues dans la maintenance des installations hydrauliques par 5 experts japonais dans la plupart des sites. D’ailleurs, deux cérémonies de remise d’équipements ont été déjà organisées en 2011 et 2012 et l’installation du matériel d’exhaure sur le terrain sera finalisée cette semaine, informe le document.
Dans la même veine, le second, le «Projet d’approvisionnement en eau potable dans la région de Tambacounda» (Japon 13,5) permet d’améliorer la situation de l’approvisionnement en eau potable à travers la construction et réhabilitation d’ouvrages hydrauliques existants dans les régions de Tambacounda (15 sites), Matam (2 sites), Louga (1 site) et Thiès (1 site).
Entre autres résultats enregistrés, la construction/renouvellement de plusieurs forages, l’installation d’équipements de captage d’eau et la construction et réhabilitation de châteaux, la construction de cabines de pompage, l’installation de canalisations et l’extension de réseaux de distribution d’eau. Il y aussi le renouvellement de matériel d’exhaure (pompes, moteurs, groupes électrogènes) et la formation et l’organisation des usagers par des experts japonais dans tous les 19 sites.
Mieux, «tous les travaux de construction/réhabilitation sont achevés, les équipements installés et les forages fonctionnels», note la même source, ajoutant que ce projet, «qui permet la remise à niveau de 19 sites de forages ruraux motorisés, contribue également au relèvement et à la durabilité de l’accès à l’eau potable dans les régions cibles».
Ibrahima DIALLO
Sud Quotidien