KAOLACK - De 22 % en moyenne aujourd’hui, la présence des femmes dans les structures de gestion des forages en zone rurale devrait passer sous peu à 50%. Ceci, conformément aux dispositions de la loi sur la parité intégrale. En vue de l’attente de cet objectif, la coopération technique belge et l’Association pour la promotion de la femme sénégalaise (Aprofes) ont noué un partenariat dans ce sens pour une bonne gouvernance de l’eau.
Bien que la couvée de l’eau leur étant dévouée, les femmes continuent de jouer des rôles secondaires au sein des Associations des usagers de forages (Asufor). Un paradoxe que les responsables du Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire (Pepam-Ba) basé à Kaolack, veulent corriger. «Nous sommes partis du constat que bien qu’étant les principales concernées dans la collecte, l’utilisation et la gestion de l’eau, les femmes continuaient de jouer les seconds rôles dans les Asufor. Une situation qui ne milite pas avec une bonne gouvernance de ce liquide précieux», relève Mme Binta Sarr Ly, présidente de l’Aprofes, organisme choisi par les responsables du Pepam-Ba pour mener une étude sur le thème : «Genre et eau».
Les challenges, comme l’explique Abdou Sène, le Pcr de Ndol-Ndol, «c’est de passer de 33% au sein de ma communauté rurale à 50%, comme l’exige désormais la loi sur la parité intégrale». Ce programme d’adduction d’eau et de construction de forages et d’ouvrages d’assainissement d’un coût global de 7 milliards est soutenu par le royaume de Belgique. Il concerne les régions administratives de Diourbel, Fatick, Kaffrine et de Kaolack. «Aujourd’hui, il est unanimement admis qu’une forte implication des femmes est un gage de performance dans les programmes de développement qui plus est dans le secteur de l’eau», soutient Mme Binta Sarr Ly de L’Aprofes.
La dynamique enclenchée au sein des Asufor a permis de faire passer la présence des femmes de 23% à 33%. «L’objectif qui est d’assurer la parité absolue, à savoir 50% de présence féminine dans les Asufor, est largement à notre portée quand on sait le rôle prépondérant des femmes dans le secteur hydraulique», souligne, pour sa part, Mouhamed Ndiaye, chef du service départemental du développement communautaire de Kaolack et modérateur de l’atelier : «Bonne gouvernance de l’eau et implication des femmes». Atelier initié sous l’égide de l’Aprofes et du Pepam-Ba.
Elimane Fall (Correspondant)
source Le Populaire
Bien que la couvée de l’eau leur étant dévouée, les femmes continuent de jouer des rôles secondaires au sein des Associations des usagers de forages (Asufor). Un paradoxe que les responsables du Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire (Pepam-Ba) basé à Kaolack, veulent corriger. «Nous sommes partis du constat que bien qu’étant les principales concernées dans la collecte, l’utilisation et la gestion de l’eau, les femmes continuaient de jouer les seconds rôles dans les Asufor. Une situation qui ne milite pas avec une bonne gouvernance de ce liquide précieux», relève Mme Binta Sarr Ly, présidente de l’Aprofes, organisme choisi par les responsables du Pepam-Ba pour mener une étude sur le thème : «Genre et eau».
Les challenges, comme l’explique Abdou Sène, le Pcr de Ndol-Ndol, «c’est de passer de 33% au sein de ma communauté rurale à 50%, comme l’exige désormais la loi sur la parité intégrale». Ce programme d’adduction d’eau et de construction de forages et d’ouvrages d’assainissement d’un coût global de 7 milliards est soutenu par le royaume de Belgique. Il concerne les régions administratives de Diourbel, Fatick, Kaffrine et de Kaolack. «Aujourd’hui, il est unanimement admis qu’une forte implication des femmes est un gage de performance dans les programmes de développement qui plus est dans le secteur de l’eau», soutient Mme Binta Sarr Ly de L’Aprofes.
La dynamique enclenchée au sein des Asufor a permis de faire passer la présence des femmes de 23% à 33%. «L’objectif qui est d’assurer la parité absolue, à savoir 50% de présence féminine dans les Asufor, est largement à notre portée quand on sait le rôle prépondérant des femmes dans le secteur hydraulique», souligne, pour sa part, Mouhamed Ndiaye, chef du service départemental du développement communautaire de Kaolack et modérateur de l’atelier : «Bonne gouvernance de l’eau et implication des femmes». Atelier initié sous l’égide de l’Aprofes et du Pepam-Ba.
Elimane Fall (Correspondant)
source Le Populaire