Cette session de formation de trois jours ouverte à l’intention des agents des radios communautaires de la région naturelle de Casamance vise à renforcer les capacités du personnel de ces radios pour la mise en route des émissions sur le genre. Un concept souvent incompris par l’opinion mais l’atelier retient que c’est le résultat de constructions politiques, sociales, psychologiques, culturelles et économiques. Il vise une transformation sociale des relations hommes et femmes dans nos sociétés à travers les activités de production, de reproduction, de recherches, de gestion de la vie civile. D’autre part, il s’agit de concevoir des formats d’émissions ayant trait à une meilleure participation de toutes les couches de la population dans la dynamique de relancer les activités de développement social, économique, culturel et sportif à la base.
C’est à l’initiative de l’ONG World Education/Sénégal qui a réussi à implanter huit radios communautaires dans la région naturelle de Casamance. Son directeur Abdou SARR affirme mettre un accent particulier sur la formation du personnel de ces radios aussi bien sur les principes de l’éthique et de la déontologie qui fondent le socle de la communication de masse que le contenu des émissions afin qu’ils jouent pleinement leur rôle de sensibilisation au sein de leur communauté. La mission principale est d’accompagner les efforts de consolidation de la paix pour le développement de la Casamance , une région meurtrie par plus de vingt six ans de conflit armé. Pour ce qui est de cet atelier qui vient à point nommé selon les participants, il constitue un pallier décisif dans l’éveil des consciences collectives vers une chaîne de développement ou chaque personne homme et femme, constitue un maillon fondamental dans le progrès social et économique. « Nous sommes entrain d’échanger sur le genre qui va bien au-delà de ce que nous avons toujours appris à l’école, en fait nous avons à présent une perception beaucoup plus large du concept qui fait référence à une égalité des chances dans le travail mais surtout à tenir en compte les possibilités des femmes aussi bien que celles des hommes dans les activités de développement. Ceci est d’autant plus opportun que dans nos sociétés sénégalaises en général la femme est souvent reléguée au second ou au dernier plan alors qu’elle contribue amplement au développement » a déclaré N’dèye Aby FALL de la radio communautaire FM AWAGNA de Bignona dans la région de Ziguinchor.
Lui emboîtant le pas, Nouha Djité de la radio Kambeng FM de Madina Wandifa souligne que « ce forum participera à corriger l’injustice dont la femme africaine et singulièrement celles de nos communautés respectives sont victimes. Il faut reconnaître que leurs voix ne comptent pas pour beaucoup dans les instances de décision.
Toutefois, ce sont elles qui peinent toujours à briser ce tabou et à donner leur point de vue parfois même à des occasions favorables. Mais nous espérons qu’avec une très bonne sensibilisation des masses nous parviendrons à les intégrer dans les activités de développement. Il faut que chacun et chacune mette la main à la pâte pour y arriver ». Les travaux prennent fin ce samedi.
Sud Quotidien
C’est à l’initiative de l’ONG World Education/Sénégal qui a réussi à implanter huit radios communautaires dans la région naturelle de Casamance. Son directeur Abdou SARR affirme mettre un accent particulier sur la formation du personnel de ces radios aussi bien sur les principes de l’éthique et de la déontologie qui fondent le socle de la communication de masse que le contenu des émissions afin qu’ils jouent pleinement leur rôle de sensibilisation au sein de leur communauté. La mission principale est d’accompagner les efforts de consolidation de la paix pour le développement de la Casamance , une région meurtrie par plus de vingt six ans de conflit armé. Pour ce qui est de cet atelier qui vient à point nommé selon les participants, il constitue un pallier décisif dans l’éveil des consciences collectives vers une chaîne de développement ou chaque personne homme et femme, constitue un maillon fondamental dans le progrès social et économique. « Nous sommes entrain d’échanger sur le genre qui va bien au-delà de ce que nous avons toujours appris à l’école, en fait nous avons à présent une perception beaucoup plus large du concept qui fait référence à une égalité des chances dans le travail mais surtout à tenir en compte les possibilités des femmes aussi bien que celles des hommes dans les activités de développement. Ceci est d’autant plus opportun que dans nos sociétés sénégalaises en général la femme est souvent reléguée au second ou au dernier plan alors qu’elle contribue amplement au développement » a déclaré N’dèye Aby FALL de la radio communautaire FM AWAGNA de Bignona dans la région de Ziguinchor.
Lui emboîtant le pas, Nouha Djité de la radio Kambeng FM de Madina Wandifa souligne que « ce forum participera à corriger l’injustice dont la femme africaine et singulièrement celles de nos communautés respectives sont victimes. Il faut reconnaître que leurs voix ne comptent pas pour beaucoup dans les instances de décision.
Toutefois, ce sont elles qui peinent toujours à briser ce tabou et à donner leur point de vue parfois même à des occasions favorables. Mais nous espérons qu’avec une très bonne sensibilisation des masses nous parviendrons à les intégrer dans les activités de développement. Il faut que chacun et chacune mette la main à la pâte pour y arriver ». Les travaux prennent fin ce samedi.
Sud Quotidien