Dakar, 20 mai (APS) - Les ministres chargés de l’Energie dans les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se réuniront vendredi à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), pour discuter des voies et moyens d'"accroître l’autonomie énergétique de la région", a appris l'APS de l'organisation.
La rencontre sera précédée, mercredi et jeudi, d'une réunion d’experts représentant notamment les départements en charge de l’Energie, les organes de régulation et les sociétés d’électricité, ainsi que les partenaires au développement, indique un communiqué de la CEDEAO transmis à l’APS.
Il rappelle que la 42ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, tenue fin février 2013 à Yamoussoukro, avait donné instruction au président de la Commission de la CEDEAO de prendre les dispositions nécessaires pour accompagner les Etats membres dans la mise en œuvre des programmes urgents d’approvisionnement en énergie.
Elle l’avait surtout instruit, selon le communiqué, de "poursuivre les efforts d’extension et d’amélioration de l’efficacité des projets d’interconnexion à l’ensemble des pays de la région, y compris le projet du gazoduc", mais aussi de "faciliter la coordination du processus d’élaboration de projets prioritaires" dans les pays membres.
A cet effet, relève la même source, la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement avait demandé au président de la Commission de la CEDEAO de "convoquer une réunion des ministres en charge de l’Energie, pour se pencher sur les requêtes émanant des Etats membres en vue de faire des recommandations appropriées à cet égard".
Le communiqué explique que "la rencontre de Yamoussoukro, qui se tient en application de ces instructions, permettra aussi de prendre en compte les dossiers des agences du secteur de l’énergie, dont notamment des règlements et directives sur la régulation".
Elle aura surtout deux objectifs, précise la même source : d’une part, analyser les requêtes émanant des Etats membres et faire des propositions, et d’autre part, valider les règlements et directives sur la régulation.
En vertu de la politique énergétique régionale adoptée en mai 1982, qui vise à accroître l’autonomie énergétique de la région, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont adopté en décembre 1999 une décision mettant en place le Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA), rappelle le communiqué.
Il explique que "cet engagement s’est traduit par le Protocole sur l’énergie, de 2003, qui définit une stratégie régionale permettant le libre accès et visant l’attrait des investissements dans la région, aussi bien dans le domaine de la production d’énergie électrique que dans celui des interconnexions transfrontalières".
En juillet 2006, poursuit-il, "le secrétariat général de l’EEEOA a été établi comme institution spécialisée chargée de mettre en œuvre les projets prioritaires identifiés pour le développement du marché de l’électricité".
Puis, en janvier 2008, ajoute le document, les chefs d’Etat ont créé l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la CEDEAO (ARREC), pour "assurer la régulation des échanges transfrontaliers d’électricité et apporter un appui conséquent aux régulateurs nationaux du secteur de l’électricité des Etats membres".
Le communiqué précise que "la mission principale assignée à l’ARREC est d’instaurer une régulation transparente, prévisible et harmonisée dans la région, en vue de favoriser la réalisation des investissements nécessaires pour le développement du secteur et d’assurer le maximum de bénéfices aux consommateurs d’électricité".
A cet effet, indique le texte, "l’ARREC a entrepris, de concert avec l’EEEOA, un certain nombre d'études de régulation visant à établir un cadre juridique et réglementaire efficace pour la mise en place et le fonctionnement du marché régional de l'électricité de la CEDEAO".
"Ce sont les projets de directives et de règlements issus des différentes études menées dans ce cadre qui devront être examinés à Yamoussoukro par les experts puis validés par la réunion ministérielle avant d’être soumis, pour adoption, au Conseil des ministres de la CEDEAO", souligne la même source.
Elle annonce que la rencontre des ministres des Etats membres de la CEDEAO en charge de l’Energie sera mise à profit pour la tenue d’une concertation avec les bailleurs de fonds de l’ARREC sur le programme et le financement des activités de cette institution.
OID
La rencontre sera précédée, mercredi et jeudi, d'une réunion d’experts représentant notamment les départements en charge de l’Energie, les organes de régulation et les sociétés d’électricité, ainsi que les partenaires au développement, indique un communiqué de la CEDEAO transmis à l’APS.
Il rappelle que la 42ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, tenue fin février 2013 à Yamoussoukro, avait donné instruction au président de la Commission de la CEDEAO de prendre les dispositions nécessaires pour accompagner les Etats membres dans la mise en œuvre des programmes urgents d’approvisionnement en énergie.
Elle l’avait surtout instruit, selon le communiqué, de "poursuivre les efforts d’extension et d’amélioration de l’efficacité des projets d’interconnexion à l’ensemble des pays de la région, y compris le projet du gazoduc", mais aussi de "faciliter la coordination du processus d’élaboration de projets prioritaires" dans les pays membres.
A cet effet, relève la même source, la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement avait demandé au président de la Commission de la CEDEAO de "convoquer une réunion des ministres en charge de l’Energie, pour se pencher sur les requêtes émanant des Etats membres en vue de faire des recommandations appropriées à cet égard".
Le communiqué explique que "la rencontre de Yamoussoukro, qui se tient en application de ces instructions, permettra aussi de prendre en compte les dossiers des agences du secteur de l’énergie, dont notamment des règlements et directives sur la régulation".
Elle aura surtout deux objectifs, précise la même source : d’une part, analyser les requêtes émanant des Etats membres et faire des propositions, et d’autre part, valider les règlements et directives sur la régulation.
En vertu de la politique énergétique régionale adoptée en mai 1982, qui vise à accroître l’autonomie énergétique de la région, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont adopté en décembre 1999 une décision mettant en place le Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA), rappelle le communiqué.
Il explique que "cet engagement s’est traduit par le Protocole sur l’énergie, de 2003, qui définit une stratégie régionale permettant le libre accès et visant l’attrait des investissements dans la région, aussi bien dans le domaine de la production d’énergie électrique que dans celui des interconnexions transfrontalières".
En juillet 2006, poursuit-il, "le secrétariat général de l’EEEOA a été établi comme institution spécialisée chargée de mettre en œuvre les projets prioritaires identifiés pour le développement du marché de l’électricité".
Puis, en janvier 2008, ajoute le document, les chefs d’Etat ont créé l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la CEDEAO (ARREC), pour "assurer la régulation des échanges transfrontaliers d’électricité et apporter un appui conséquent aux régulateurs nationaux du secteur de l’électricité des Etats membres".
Le communiqué précise que "la mission principale assignée à l’ARREC est d’instaurer une régulation transparente, prévisible et harmonisée dans la région, en vue de favoriser la réalisation des investissements nécessaires pour le développement du secteur et d’assurer le maximum de bénéfices aux consommateurs d’électricité".
A cet effet, indique le texte, "l’ARREC a entrepris, de concert avec l’EEEOA, un certain nombre d'études de régulation visant à établir un cadre juridique et réglementaire efficace pour la mise en place et le fonctionnement du marché régional de l'électricité de la CEDEAO".
"Ce sont les projets de directives et de règlements issus des différentes études menées dans ce cadre qui devront être examinés à Yamoussoukro par les experts puis validés par la réunion ministérielle avant d’être soumis, pour adoption, au Conseil des ministres de la CEDEAO", souligne la même source.
Elle annonce que la rencontre des ministres des Etats membres de la CEDEAO en charge de l’Energie sera mise à profit pour la tenue d’une concertation avec les bailleurs de fonds de l’ARREC sur le programme et le financement des activités de cette institution.
OID