Kaolack : Le conseil municipal de Koungheul est toujours dans l’impasse depuis le début de l’exécution du budget de l’exercice 2008. Le maire Birame Dème s’est vu encore refuser le vote par une bonne partie des conseillers municipaux de l’autorisation spéciale de recettes et dépenses allouée par l’Etat au titre de l’exercice budgétaire en cours.
Conformément à l’article 5 du code des Collectivités locales, l’Etat vient d’allouer une enveloppe financière de 92.199.600 F.Cfa au titre d’une autorisation spéciale de recettes et de dépenses. Mais, contre toute attente, 22 conseillers sur 36 que compte le conseil municipal n’ont pas voulu approuver ce montant lors de la réunion spéciale, tenue le 23 juillet 2008 dernier, en présence du préfet.
Seuls 13 conseillers ont été favorables au maire. Un autre coup d’épée dans l’eau qui secoue Birame Dème quand on sait que lors du vote du budget annuel de 145 millions dont 40 millions du fonds du Programme national de développement local (Pndl) et le reliquat de 30 millions du fonds de dotation de l’exercice 2007 écoulé, le même scénario s’était produit avec presque le même groupe réuni au sein du collectif pour la défense des intérêts de Koungheul (Cdik). L’obligation lui est alors faite de subir un contrôle a posteriori de l’autorité administrative, en l’occurrence le préfet, pour l’exécution de ce montant dont la totalité est destinée à la santé (plus de 50 millions) et à l’éducation (plus de 30 millions). La jeunesse aussi n’est pas en reste. Elle bénéficie d’une enveloppe de 7 millions. Pour ce qui est de la section d’investissement, un montant de 17,7 millions est réservé. Il s’y ajoute également l’extension du réseau électrique pour laquelle des travaux d’installation et d’habillage de poteaux électriques sont prévus pour 5 millions et des lotissements pour 1million, dans le cadre du fonds de concours de 6 millions.
« D’autres réalisations d’infrastructures sont aussi programmées dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (Bci) de 11.732.852 FCfa qui serviront à la construction et à l’équipement de salles de classes », ajoute le maire. L’ensemble de ces dépenses se chiffre à 109.932.452 F.Cfa que la majorité des conseillers n’a pas voulu approuver lors la réunion. Le maire explique ce refus par une volonté manifeste de lui faire perdre son fauteuil. L’ancien ministre Seydou Sy Sall, que nous avons interrogé sur le sujet, confirme bien les propos du maire. « Nous avons décidé au sein de notre collectif, qui regroupe aussi bien des membres de l’opposition que des responsables libéraux, de ne plus laisser le champ libre au maire ». Il a ajouté : « nous avons remarqué que son avènement à la tête de la municipalité est entaché d’une mauvaise gestion.
Aucune réalisation n’est à son actif qui puisse convaincre les populations. Aujourd’hui, nous avons pour ambition de mettre en place une équipe municipale dynamique et compétente dans la gestion des affaires de notre cité dont aspire l’ensemble des populations de la commune ».
Le Soleil
Conformément à l’article 5 du code des Collectivités locales, l’Etat vient d’allouer une enveloppe financière de 92.199.600 F.Cfa au titre d’une autorisation spéciale de recettes et de dépenses. Mais, contre toute attente, 22 conseillers sur 36 que compte le conseil municipal n’ont pas voulu approuver ce montant lors de la réunion spéciale, tenue le 23 juillet 2008 dernier, en présence du préfet.
Seuls 13 conseillers ont été favorables au maire. Un autre coup d’épée dans l’eau qui secoue Birame Dème quand on sait que lors du vote du budget annuel de 145 millions dont 40 millions du fonds du Programme national de développement local (Pndl) et le reliquat de 30 millions du fonds de dotation de l’exercice 2007 écoulé, le même scénario s’était produit avec presque le même groupe réuni au sein du collectif pour la défense des intérêts de Koungheul (Cdik). L’obligation lui est alors faite de subir un contrôle a posteriori de l’autorité administrative, en l’occurrence le préfet, pour l’exécution de ce montant dont la totalité est destinée à la santé (plus de 50 millions) et à l’éducation (plus de 30 millions). La jeunesse aussi n’est pas en reste. Elle bénéficie d’une enveloppe de 7 millions. Pour ce qui est de la section d’investissement, un montant de 17,7 millions est réservé. Il s’y ajoute également l’extension du réseau électrique pour laquelle des travaux d’installation et d’habillage de poteaux électriques sont prévus pour 5 millions et des lotissements pour 1million, dans le cadre du fonds de concours de 6 millions.
« D’autres réalisations d’infrastructures sont aussi programmées dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (Bci) de 11.732.852 FCfa qui serviront à la construction et à l’équipement de salles de classes », ajoute le maire. L’ensemble de ces dépenses se chiffre à 109.932.452 F.Cfa que la majorité des conseillers n’a pas voulu approuver lors la réunion. Le maire explique ce refus par une volonté manifeste de lui faire perdre son fauteuil. L’ancien ministre Seydou Sy Sall, que nous avons interrogé sur le sujet, confirme bien les propos du maire. « Nous avons décidé au sein de notre collectif, qui regroupe aussi bien des membres de l’opposition que des responsables libéraux, de ne plus laisser le champ libre au maire ». Il a ajouté : « nous avons remarqué que son avènement à la tête de la municipalité est entaché d’une mauvaise gestion.
Aucune réalisation n’est à son actif qui puisse convaincre les populations. Aujourd’hui, nous avons pour ambition de mettre en place une équipe municipale dynamique et compétente dans la gestion des affaires de notre cité dont aspire l’ensemble des populations de la commune ».
Le Soleil