L'acte ultime lié aux consultations citoyennes de Thiès, a été posé par le comité de pilotage départemental qui a remis son rapport à l'échelon national. Dans les conclusions, une large place a été laissée à la gouvernance locale, point focal de la décentralisation, qui est le socle du développement intégral.
C'est un rapport de 82 pages que le comité départemental de Thiès a élaboré et déposé à l'échelon national, dans le cadre des assises nationales. Les 82 pages, fruit d'un travail de réflexion et de terrain accompli par 11 partis politiques et 12 organisations de la société civile, sont réparties en 3 grandes parties qui sont la partie administrative composée de 10 pages, et qui retrace toutes les activités menées depuis la mise en place du comité d'initiatives, jusqu'à la finalisation du document qui est entre les mains du bureau national. La deuxième partie, qui contient 45 pages, retrace toutes les productions thématiques que les différentes commissions ont menées en ateliers, et sur le terrain. Enfin, la troisième partie de 27 pages, est composée de documents annexés, et qui ont été produits par des tiers. Les 6 thématiques qui ont constitué le socle du travail réalisé, ont été élaborées sur la base d'un travail d'atelier alterné à un travail de terrain, pour mieux faire un diagnostic clair, qui va dans le sens des attentes des populations, et prenant en compte les atouts et les faiblesses du milieu. Tous les problèmes ont été abordés, qu'il s'agisse de la crise casamançaise, du monde rural, de l'emploi des jeunes, du transport, du chemin de fer, du tissu industriel agonisant, du système éducatif etc. Et chaque fois, a noté Mamadou Sall, président de la commission scientifique, il s'est agi de faire l'état des lieux, de décliner les forces et les faiblesses, et d'envisager des solutions réalistes. Sur le plan de la gouvernance locale, selon les termes du rapport final, il s'agit de créer les conditions qui puissent permettre de renforcer le processus de décentralisation, en assurant la transparence dans la gouvernance locale, et en développant une approche participative dans la gestion des affaires locales. En ce qui concerne les forces de cette gouvernance, il a été répertorié, entre autres, l'existence d'un programme d'appui aux collectivités locales, une fiscalité locale déjà opérationnelle, les recettes des perceptions municipales qui sont en opération et qui permettent d'améliorer le recouvrement. Sur les faiblesses, c'est un véritable chapelet qui a été égrené. Il s'agit, entre autres de la faiblesse des ressources financières, malgré la présence du fonds de dotation de la décentralisation, et du fonds d'équipement des collectivités locales. Il y a également, et surtout, la méconnaissance des textes par les élus locaux, et par bien d'autres acteurs de la décentralisation, la faible représentativité des femmes, qui ne sont pas bien prise en compte dans l'allocation des ressources, malgré leur contribution reconnue. L'autre faiblesse dénoncée par les consultations citoyennes de Thiès, a été la mise en place toujours tardive des fonds de dotation, le faible taux de recouvrement des taxes, et la validation des comptes, qui n'est pas respectée, alors qu'elle constitue l'axe central de la transparence budgétaire. Sur les solutions, le document final des consultations citoyennes de Thiès, note la nécessité de former les élus locaux sur les droits humains et sur les textes de la décentralisation. Il s'y ajoute, la nécessité de créer des conseils de quartier pour favoriser la participation des populations dans la gestion des collectivités, de renforcer le budget d'investissement des collectivités locales, d'adapter la nomenclature budgétaire, rendre effective la parité dans les sphères de décisions, contractualiser le système de recouvrement, recenser tous les trois ans, les contribuables de chaque collectivité. Sur le plan des documents annexés, qui constituent des contributions citoyennes faites par des spécialistes, il y a une réflexion de Gorgui Alioune Diouf, ancien Préfet et expert en décentralisation sur le système démocratique du Sénégal. Il y a aussi une autre réflexion, qui porte sur la politique de sécurité alimentaire faite par Abou Diop, un expert évaluateur en agronomie, sur la formation non formelle faite par Amadou Hane, un inspecteur de l'enseignement à la retraite, qui a managé des programmes dans les classes pilotes dans le non formel, et une autre réflexion sur l'exploitation du plateau de Thiès, et faite par Abdou Aziz Seck.
L'Office
C'est un rapport de 82 pages que le comité départemental de Thiès a élaboré et déposé à l'échelon national, dans le cadre des assises nationales. Les 82 pages, fruit d'un travail de réflexion et de terrain accompli par 11 partis politiques et 12 organisations de la société civile, sont réparties en 3 grandes parties qui sont la partie administrative composée de 10 pages, et qui retrace toutes les activités menées depuis la mise en place du comité d'initiatives, jusqu'à la finalisation du document qui est entre les mains du bureau national. La deuxième partie, qui contient 45 pages, retrace toutes les productions thématiques que les différentes commissions ont menées en ateliers, et sur le terrain. Enfin, la troisième partie de 27 pages, est composée de documents annexés, et qui ont été produits par des tiers. Les 6 thématiques qui ont constitué le socle du travail réalisé, ont été élaborées sur la base d'un travail d'atelier alterné à un travail de terrain, pour mieux faire un diagnostic clair, qui va dans le sens des attentes des populations, et prenant en compte les atouts et les faiblesses du milieu. Tous les problèmes ont été abordés, qu'il s'agisse de la crise casamançaise, du monde rural, de l'emploi des jeunes, du transport, du chemin de fer, du tissu industriel agonisant, du système éducatif etc. Et chaque fois, a noté Mamadou Sall, président de la commission scientifique, il s'est agi de faire l'état des lieux, de décliner les forces et les faiblesses, et d'envisager des solutions réalistes. Sur le plan de la gouvernance locale, selon les termes du rapport final, il s'agit de créer les conditions qui puissent permettre de renforcer le processus de décentralisation, en assurant la transparence dans la gouvernance locale, et en développant une approche participative dans la gestion des affaires locales. En ce qui concerne les forces de cette gouvernance, il a été répertorié, entre autres, l'existence d'un programme d'appui aux collectivités locales, une fiscalité locale déjà opérationnelle, les recettes des perceptions municipales qui sont en opération et qui permettent d'améliorer le recouvrement. Sur les faiblesses, c'est un véritable chapelet qui a été égrené. Il s'agit, entre autres de la faiblesse des ressources financières, malgré la présence du fonds de dotation de la décentralisation, et du fonds d'équipement des collectivités locales. Il y a également, et surtout, la méconnaissance des textes par les élus locaux, et par bien d'autres acteurs de la décentralisation, la faible représentativité des femmes, qui ne sont pas bien prise en compte dans l'allocation des ressources, malgré leur contribution reconnue. L'autre faiblesse dénoncée par les consultations citoyennes de Thiès, a été la mise en place toujours tardive des fonds de dotation, le faible taux de recouvrement des taxes, et la validation des comptes, qui n'est pas respectée, alors qu'elle constitue l'axe central de la transparence budgétaire. Sur les solutions, le document final des consultations citoyennes de Thiès, note la nécessité de former les élus locaux sur les droits humains et sur les textes de la décentralisation. Il s'y ajoute, la nécessité de créer des conseils de quartier pour favoriser la participation des populations dans la gestion des collectivités, de renforcer le budget d'investissement des collectivités locales, d'adapter la nomenclature budgétaire, rendre effective la parité dans les sphères de décisions, contractualiser le système de recouvrement, recenser tous les trois ans, les contribuables de chaque collectivité. Sur le plan des documents annexés, qui constituent des contributions citoyennes faites par des spécialistes, il y a une réflexion de Gorgui Alioune Diouf, ancien Préfet et expert en décentralisation sur le système démocratique du Sénégal. Il y a aussi une autre réflexion, qui porte sur la politique de sécurité alimentaire faite par Abou Diop, un expert évaluateur en agronomie, sur la formation non formelle faite par Amadou Hane, un inspecteur de l'enseignement à la retraite, qui a managé des programmes dans les classes pilotes dans le non formel, et une autre réflexion sur l'exploitation du plateau de Thiès, et faite par Abdou Aziz Seck.
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