Comment relever les défis qui se posent à l’humanité en recourant au concept de gouvernance démocratique ? C’est à cette question que réfléchissent des experts et anciens chefs d’Etat, réunis à Dakar par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Une conférence du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) s’est ouverte, hier à Dakar, sous la présidence du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye en présence de l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki et de Joe Clark, ancien Premier ministre du Canada. Cette conférence examinera le rôle des gouvernements réactifs et démocratiques dans le développement humain et la réduction de la pauvreté. Représentant le chef de l’Etat, Me Souleymane Ndéné Ndiaye a salué cette initiative en vue de promouvoir la démocratie dans le monde, avant d’exhorter les organisateurs à poursuivre ce noble combat. A son avis, le thème présente un intérêt et se situe dans la problématique que l’Etat doit jouer en garantissant les libertés au service des citoyens de plus en plus exigeants.
« Le Sénégal est dans la dynamique pour la consolidation de l’Etat de droit qui se manifeste dans notre vécu quotidien, conformément à la Constitution », a dit le chef du gouvernement. Selon Me Souleymane Ndéné Ndiaye, la Bonne gouvernance, c’est la création de richesses, l’accès aux services sociaux de base et une bonne gestion des affaires publiques. C’est dans ce cadre que l’Etat du Sénégal a pris de nouvelles dispositions en 2007 avec la création d’un nouveau Code des marchés publics et l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) inspirés des normes internationalement reconnues.
L’objectif, selon lui, est d’améliorer le bien-être des populations pour réduire la pauvreté d’ici 2015. Il s’est félicité des partenaires dont le Pnud pour ces actions qui permettent à l’administration d’offrir un service de qualité aux usagers. Selon le Premier ministre, ce programme accorde une importance particulière aux acteurs non-étatiques. Ces efforts se poursuivent dans une dynamique sous-régionale, notamment au niveau de la Cedeao et de l’Uemoa pour la construction de thèmes fédérateurs pour la mise en place d’institutions fortes, a-t-il ajouté.
Enfin, il a souhaité que les conclusions soient largement diffusées au service de nos pays respectifs.
Dans son allocution, M. Boubou Dramane Camara du Pnud s’est réjoui du choix porté sur le Sénégal d’abriter la 8ème conférence mondiale, avant de dire que le thème choisi, « Bâtir un Etat capable, responsable et au service du citoyen », est d’une importance cruciale au regard des enjeux et défis qui interpellent les pays en développement. Selon lui, les enjeux d’une nouvelle gouvernance sont nés des défis du moment parmi lesquels on peut citer, entre autre, les changements climatiques, les crises et catastrophes naturelles, le relèvement des pays en situation de post-conflit, la crise économique et financière internationale. Ces enjeux, poursuit-il, nous commandent de réfléchir sur la nécessité de bâtir un Etat capable et efficace afin de relever les défis. Pour lui, un Etat capable, c’est également un Etat en mesure de gérer sainement les ressources du pays en disposant des mécanismes de contrôle efficaces pour s’assurer du bon usage des lois et règlements, ainsi que de la bonne gestion des ressources. Selon M. Camara, le Pnud consacre plus du tiers de son budget au programme de gouvernance démocratique mis en œuvre par les pays avec lesquels il est lié par un partenariat. Il ajoute que dans cette dynamique, son institution entend continuer à appuyer les pays qui le demandent pour renforcer leurs capacités et celles des autres acteurs de la Société civile et du secteur privé pour assurer le développement humain durable. Il a rappelé que le gouvernement du Sénégal a mis en place le projet de renforcement des capacités de Bonne gouvernance, placé sous la tutelle du Secrétariat général de la présidence de la République. Saïd Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général et chef du bureau de l’Onu pour l’Afrique de l’Ouest, a déclaré que la résolution des conflits est un défi majeur pour les Etats. Il a appelé à aider la sous-région à faire face aux défis sécuritaires et à appuyer les efforts dans la lutte contre le trafic de drogue, en promouvant la gouvernance démocratique et en prenant à bras-le-corps les questions de sécurité alimentaire, de chômage, de trafic d’armes, etc. Quant à Olav Kjorven, administrateur adjoint du Pnud et directeur du Bureau des politiques de développement, il a déclaré que le Nord ne peut plus prétendre donner des réponses à la crise mondiale. Il a préconisé la réduction des disparités, la protection de la planète et le règlement des conflits. Les travaux prennent fin vendredi.
Malick CISS et Abdoulaye THIAM
Le Soleil
Une conférence du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) s’est ouverte, hier à Dakar, sous la présidence du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye en présence de l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki et de Joe Clark, ancien Premier ministre du Canada. Cette conférence examinera le rôle des gouvernements réactifs et démocratiques dans le développement humain et la réduction de la pauvreté. Représentant le chef de l’Etat, Me Souleymane Ndéné Ndiaye a salué cette initiative en vue de promouvoir la démocratie dans le monde, avant d’exhorter les organisateurs à poursuivre ce noble combat. A son avis, le thème présente un intérêt et se situe dans la problématique que l’Etat doit jouer en garantissant les libertés au service des citoyens de plus en plus exigeants.
« Le Sénégal est dans la dynamique pour la consolidation de l’Etat de droit qui se manifeste dans notre vécu quotidien, conformément à la Constitution », a dit le chef du gouvernement. Selon Me Souleymane Ndéné Ndiaye, la Bonne gouvernance, c’est la création de richesses, l’accès aux services sociaux de base et une bonne gestion des affaires publiques. C’est dans ce cadre que l’Etat du Sénégal a pris de nouvelles dispositions en 2007 avec la création d’un nouveau Code des marchés publics et l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) inspirés des normes internationalement reconnues.
L’objectif, selon lui, est d’améliorer le bien-être des populations pour réduire la pauvreté d’ici 2015. Il s’est félicité des partenaires dont le Pnud pour ces actions qui permettent à l’administration d’offrir un service de qualité aux usagers. Selon le Premier ministre, ce programme accorde une importance particulière aux acteurs non-étatiques. Ces efforts se poursuivent dans une dynamique sous-régionale, notamment au niveau de la Cedeao et de l’Uemoa pour la construction de thèmes fédérateurs pour la mise en place d’institutions fortes, a-t-il ajouté.
Enfin, il a souhaité que les conclusions soient largement diffusées au service de nos pays respectifs.
Dans son allocution, M. Boubou Dramane Camara du Pnud s’est réjoui du choix porté sur le Sénégal d’abriter la 8ème conférence mondiale, avant de dire que le thème choisi, « Bâtir un Etat capable, responsable et au service du citoyen », est d’une importance cruciale au regard des enjeux et défis qui interpellent les pays en développement. Selon lui, les enjeux d’une nouvelle gouvernance sont nés des défis du moment parmi lesquels on peut citer, entre autre, les changements climatiques, les crises et catastrophes naturelles, le relèvement des pays en situation de post-conflit, la crise économique et financière internationale. Ces enjeux, poursuit-il, nous commandent de réfléchir sur la nécessité de bâtir un Etat capable et efficace afin de relever les défis. Pour lui, un Etat capable, c’est également un Etat en mesure de gérer sainement les ressources du pays en disposant des mécanismes de contrôle efficaces pour s’assurer du bon usage des lois et règlements, ainsi que de la bonne gestion des ressources. Selon M. Camara, le Pnud consacre plus du tiers de son budget au programme de gouvernance démocratique mis en œuvre par les pays avec lesquels il est lié par un partenariat. Il ajoute que dans cette dynamique, son institution entend continuer à appuyer les pays qui le demandent pour renforcer leurs capacités et celles des autres acteurs de la Société civile et du secteur privé pour assurer le développement humain durable. Il a rappelé que le gouvernement du Sénégal a mis en place le projet de renforcement des capacités de Bonne gouvernance, placé sous la tutelle du Secrétariat général de la présidence de la République. Saïd Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général et chef du bureau de l’Onu pour l’Afrique de l’Ouest, a déclaré que la résolution des conflits est un défi majeur pour les Etats. Il a appelé à aider la sous-région à faire face aux défis sécuritaires et à appuyer les efforts dans la lutte contre le trafic de drogue, en promouvant la gouvernance démocratique et en prenant à bras-le-corps les questions de sécurité alimentaire, de chômage, de trafic d’armes, etc. Quant à Olav Kjorven, administrateur adjoint du Pnud et directeur du Bureau des politiques de développement, il a déclaré que le Nord ne peut plus prétendre donner des réponses à la crise mondiale. Il a préconisé la réduction des disparités, la protection de la planète et le règlement des conflits. Les travaux prennent fin vendredi.
Malick CISS et Abdoulaye THIAM
Le Soleil