Badoudou (Foundiougne), 9 déc (APS) – L’assemblée générale annuelle des forages de la Caritas s’est achevée mercredi à Badoudou (57 Km au sud de Kaolack), par la remise d’attestations aux 30 meilleures ASUFOR pour l’année 2009 avec des enveloppes à montants variables et quelques ordinateurs pour une réduction ainsi de la fracture numérique.
Les participants, responsables et membres des associations des usagers des forages (ASUFOR) et des comités de gestion ont, à cette occasion, validé les rapports financier et d’activités de leur fédération.
Ils ont aussi validé le plan d’action de 2010 et approuvé également le règlement intérieur de leur Caisse de solidarité avec évaluation des comptes ainsi que ceux des prestations de l’équipe technique.
A l’ouverture des travaux, mardi en présence du sous-préfet de Toubacouta, Ibou Ndiaye, le coordinateur du volet hydraulique de la Caritas, Adrien Aliou Senghor, a dressé un bilan exhaustif des réalisations de la Caritas dans le périmètre diocésain de Kaolack.
Il s’agit, entre autres, de 46 forages et 155 puits, 28 châteaux d’eau, de 11 cuves de récupération d’eau de ruissellement pour maraîchage avec 75 bacs, six digues anti-sel, 28 contre-puits, plus de 300 km d’adduction d’eau et 40 pompes dont 38 sont fonctionnelles.
Sept des forages sont dans les îles du Saloum, a précisé M. Senghor, ajoutant que deux des châteaux écroulés seront repris dans le cadre d’un financement sur 3 ans de l’USAID.
M. Senghor a invité les pouvoirs publics à les soutenir en inscrivant lors des revues régionales annuelles, les forages de la Caritas dans les programmes de rééquipement et de réhabilitation du PEPAM.
L’objectif de la Caritas est d’appuyer et de compléter l’Etat en matière d’hydraulique, surtout villageoise, a-t-il rappelé avant d’appeler à la collaboration de tous pour mieux se compléter et éviter le chevauchement observé des projets hydrauliques dans certaines localités.
L’équipe hydraulique de la Caritas, dans son programme triennal (2007-2009) prolongé jusqu’en 2010, a entrepris le transfert des comités de gestion des forages en ASUFOR, a souligné Adrien Aliou Senghor.
26 d’entre elles, a-t-il indiqué, ont déjà reçu leur récépissé pour épouser définitivement les principes de la nouvelle réforme du système de gestion des forages ruraux, la professionnalisation et le renforcement en outre des capacités organisationnelles, technique et gestionnalles.
C’est ainsi que la Fédération devenue FAES (Fédération des ASUFOR pour l’entraide et la solidarité) s’est dotée d’un nouveau règlement intérieur. Sa réorganisation lui a permis en outre de réunir 15 millions de francs complétés, pour plus de 26 millions, par la communauté française de Colombey-les Belles.
Selon ses responsables, l’argent a permis l’achat de trois groupes électrogènes, 5 pompes immergées, une sonde captive pour mesurer les niveaux statistiques et un lot de pièces de rechange et remis depuis juin dernier à la disposition des ASUFOR.
Le président de la nouvelle fédération, Déthié Diouf, s’est réjoui de cette nouvelle structure de gestion et de contrôle dont l’objectif est de ’’rendre autonomes les 38 associations fonctionnelles pour pouvoir se prendre en charge et rendre pérenne les ouvrages hydrauliques’’.
M. Diouf a remercié la Caritas pour son appui conseil à la fois financier et logistique. Cette rencontre à laquelle participaient des invités d’ASUFOR de la région de Ziguinchor était d’ailleurs placée sous le signe de l’amitié et du cousinage entre joola et séréer.
Les participants, responsables et membres des associations des usagers des forages (ASUFOR) et des comités de gestion ont, à cette occasion, validé les rapports financier et d’activités de leur fédération.
Ils ont aussi validé le plan d’action de 2010 et approuvé également le règlement intérieur de leur Caisse de solidarité avec évaluation des comptes ainsi que ceux des prestations de l’équipe technique.
A l’ouverture des travaux, mardi en présence du sous-préfet de Toubacouta, Ibou Ndiaye, le coordinateur du volet hydraulique de la Caritas, Adrien Aliou Senghor, a dressé un bilan exhaustif des réalisations de la Caritas dans le périmètre diocésain de Kaolack.
Il s’agit, entre autres, de 46 forages et 155 puits, 28 châteaux d’eau, de 11 cuves de récupération d’eau de ruissellement pour maraîchage avec 75 bacs, six digues anti-sel, 28 contre-puits, plus de 300 km d’adduction d’eau et 40 pompes dont 38 sont fonctionnelles.
Sept des forages sont dans les îles du Saloum, a précisé M. Senghor, ajoutant que deux des châteaux écroulés seront repris dans le cadre d’un financement sur 3 ans de l’USAID.
M. Senghor a invité les pouvoirs publics à les soutenir en inscrivant lors des revues régionales annuelles, les forages de la Caritas dans les programmes de rééquipement et de réhabilitation du PEPAM.
L’objectif de la Caritas est d’appuyer et de compléter l’Etat en matière d’hydraulique, surtout villageoise, a-t-il rappelé avant d’appeler à la collaboration de tous pour mieux se compléter et éviter le chevauchement observé des projets hydrauliques dans certaines localités.
L’équipe hydraulique de la Caritas, dans son programme triennal (2007-2009) prolongé jusqu’en 2010, a entrepris le transfert des comités de gestion des forages en ASUFOR, a souligné Adrien Aliou Senghor.
26 d’entre elles, a-t-il indiqué, ont déjà reçu leur récépissé pour épouser définitivement les principes de la nouvelle réforme du système de gestion des forages ruraux, la professionnalisation et le renforcement en outre des capacités organisationnelles, technique et gestionnalles.
C’est ainsi que la Fédération devenue FAES (Fédération des ASUFOR pour l’entraide et la solidarité) s’est dotée d’un nouveau règlement intérieur. Sa réorganisation lui a permis en outre de réunir 15 millions de francs complétés, pour plus de 26 millions, par la communauté française de Colombey-les Belles.
Selon ses responsables, l’argent a permis l’achat de trois groupes électrogènes, 5 pompes immergées, une sonde captive pour mesurer les niveaux statistiques et un lot de pièces de rechange et remis depuis juin dernier à la disposition des ASUFOR.
Le président de la nouvelle fédération, Déthié Diouf, s’est réjoui de cette nouvelle structure de gestion et de contrôle dont l’objectif est de ’’rendre autonomes les 38 associations fonctionnelles pour pouvoir se prendre en charge et rendre pérenne les ouvrages hydrauliques’’.
M. Diouf a remercié la Caritas pour son appui conseil à la fois financier et logistique. Cette rencontre à laquelle participaient des invités d’ASUFOR de la région de Ziguinchor était d’ailleurs placée sous le signe de l’amitié et du cousinage entre joola et séréer.