L’agence de développement des Pme (Adpme), en partenariat avec Idc, acteur du conseil sur les Tic et le groupe Schneider Electric, a organisé hier la conférence annuelle des Pme sénégalaises. Il s’agissait de les sensibiliser sur les enjeux des nouvelles tendances internationales de sécurité et d’économie d’énergie.
Moteur de l’activité de création de richesses en ce sens qu’elles constituent près de 90% du tissu économique sénégalais, les Pme sont appelées à se mettre au diapason des dernières tendances des technologies de l’information et de la communication(Tic). Pour le directeur des Télécommunications, Mamoune Ngom, il s’agit de promouvoir des outils de dernière génération comme le Cloud computing, la virtualisation ou la mobilité. Des thèmes novateurs qui permettent ainsi la sécurisation des infrastructures physiques et une meilleure sauvegarde des données contenues dans les parcs informatiques des entreprises. Les dernières études menées dans des pays comme le nôtre informent que nos entreprises ne les utilisent pas assez. Or, ce sont des solutions qui apportent des gains de productivité énormes. Pour atteindre de tels objectifs, les entreprises locales peuvent bien compter sur l’appui de structures comme l’Adepme ou la Banque nationale de développement économique (Bnde). Dans la même veine, Hakim Azzouzi de Schneider Electric France (leader mondial dans les solutions de management de l’énergie) estime que si les Pme parviennent à réaliser des économies de 50% sur leur consommation d’énergie, l’impact sera considérable à l’échelle nationale et cela va donner un souffle nouveau à la société nationale d’électricité.
A titre d’illustration, notre interlocuteur analyse et avance qu’un kilowatt/heure utilisé par une Pme équivaut à 3 kw/h produits par une centrale électrique. Autrement dit, l’économie de 50% sur chaque kw/h aboutit à des gains de productivité considérables, à une forte croissance et par ricochet à la création d’emplois. Depuis quelques temps, Schneider a d’ailleurs construit une application permettant de sécuriser l’infrastructure physique des Pme. Auparavant, la directrice régionale Afrique du nord d’Idc, Ouafa Kathir a insisté sur la nécessité de promouvoir les innovations dans le cadre des solutions de sécurisation de l’outil technologique. Les Pme doivent donc se mettre rapidement à niveau parce que l’Afrique est aujourd’hui le continent de choix des potentiels investisseurs. Une problématique d’actualité puisque les Pme disposent d’infrastructures plus vulnérables que celles des grandes entreprises. Rien que l’utilisation du Cloud, une technologie à haute valeur ajoutée, permet aux entreprises de faire preuve de performance et donc de croissance, conclut Mme Kathir. Même s’il est de notoriété publique que l’investissement demeure le maillon faible des Pme.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil
Moteur de l’activité de création de richesses en ce sens qu’elles constituent près de 90% du tissu économique sénégalais, les Pme sont appelées à se mettre au diapason des dernières tendances des technologies de l’information et de la communication(Tic). Pour le directeur des Télécommunications, Mamoune Ngom, il s’agit de promouvoir des outils de dernière génération comme le Cloud computing, la virtualisation ou la mobilité. Des thèmes novateurs qui permettent ainsi la sécurisation des infrastructures physiques et une meilleure sauvegarde des données contenues dans les parcs informatiques des entreprises. Les dernières études menées dans des pays comme le nôtre informent que nos entreprises ne les utilisent pas assez. Or, ce sont des solutions qui apportent des gains de productivité énormes. Pour atteindre de tels objectifs, les entreprises locales peuvent bien compter sur l’appui de structures comme l’Adepme ou la Banque nationale de développement économique (Bnde). Dans la même veine, Hakim Azzouzi de Schneider Electric France (leader mondial dans les solutions de management de l’énergie) estime que si les Pme parviennent à réaliser des économies de 50% sur leur consommation d’énergie, l’impact sera considérable à l’échelle nationale et cela va donner un souffle nouveau à la société nationale d’électricité.
A titre d’illustration, notre interlocuteur analyse et avance qu’un kilowatt/heure utilisé par une Pme équivaut à 3 kw/h produits par une centrale électrique. Autrement dit, l’économie de 50% sur chaque kw/h aboutit à des gains de productivité considérables, à une forte croissance et par ricochet à la création d’emplois. Depuis quelques temps, Schneider a d’ailleurs construit une application permettant de sécuriser l’infrastructure physique des Pme. Auparavant, la directrice régionale Afrique du nord d’Idc, Ouafa Kathir a insisté sur la nécessité de promouvoir les innovations dans le cadre des solutions de sécurisation de l’outil technologique. Les Pme doivent donc se mettre rapidement à niveau parce que l’Afrique est aujourd’hui le continent de choix des potentiels investisseurs. Une problématique d’actualité puisque les Pme disposent d’infrastructures plus vulnérables que celles des grandes entreprises. Rien que l’utilisation du Cloud, une technologie à haute valeur ajoutée, permet aux entreprises de faire preuve de performance et donc de croissance, conclut Mme Kathir. Même s’il est de notoriété publique que l’investissement demeure le maillon faible des Pme.
Mamadou Lamine DIATTA
Le Soleil