L’une des conclusions auxquelles est arrivée Mme Henriette Martinez, l’auteur du rapport sur l’aide publique au développement, c’est que les pays aidés ‘aspirent au dialogue’. ‘Les récipiendaires de l'aide aspirent à un dialogue plus ouvert et à une meilleure compréhension des difficultés qu'ils rencontrent pour répondre à des exigences très rigoureuses, en raison notamment du manque de ressources humaines formées à ces procédures’, écrit-elle dans ce rapport. Et d’indiquer que ‘les procédures (des bailleurs de fonds) apparaissent encore très complexes, trop lentes et pas alignées’. C’est pourquoi le rapporteur invite la France à jouer un rôle pour faciliter un tel dialogue. ‘(…) L'assistance technique française a un rôle déterminant à jouer pour assister les Etats dans la coordination des aides bi et multilatérale. Ce rôle incombe aux conseillers des ministres en charge des stratégies sectorielles de développement’, croire savoir Mme Henriette Martinez.
Pour le député des Hautes-Alpes, il est ‘indispensable que le mandat de coordination attribué à nos ambassadeurs renforce la coopération avec la Banque mondiale et toutes les Ifi (Institutions financières internationales, Ndlr) en vue d’élaborer des pôles de compétence locaux et de faciliter ainsi l’accès aux financements par les Etats’. Pour elle, les Institutions financières internationales sont des ‘instruments indispensables’ de l’aide au développement. ‘Cependant, s’insurge-t-elle, ces institutions apparaissent comme des outils financiers totalement indépendants des Etats bailleurs, au Nord comme au Sud, et dans lesquels la visibilité de nos engagements politiques est quasiment nulle’. Ce qui pose la question de la réforme des institutions de Bretton Woods, même si Mme Martinez reconnaît que ce champ dépasse le cadre de son rapport.
Le document d’Henriette Martinez rappelle qu’en 2008, les contributions françaises ‘représentent 548,70 M€, soit l'équivalent du tiers de l’aide passant par le canal européen (chiffres estimatifs de juin 2009)’, alors que ‘la Banque mondiale (est à) 378,52 M€ sur lesquels 352,51 M€ sont affectés à l'Ida’. Le Fonds africain de développement a déboursé 121,60 M€ tandis que le Fonds asiatique de développement se monte à ‘30,45 M€ ’ au moment où le Fonds monétaire international octroie 28,84 M€.. Le rapport signale que ‘la France a fortement soutenu la reprise de l’activité de la Banque africaine de développement (Bad), y compris par l’augmentation de ses contributions au Fonds africain de développement (Fad)’, dont elle est le deuxième contributeur pour le Fad XI. ‘Cette institution, dont la valeur ajoutée dans le domaine des infrastructures (notamment régionales) et du secteur productif est très forte, doit encore être renforcée’, préconise Mme Henriette Martinez.
M. BARRY
Wal Fadjri
Pour le député des Hautes-Alpes, il est ‘indispensable que le mandat de coordination attribué à nos ambassadeurs renforce la coopération avec la Banque mondiale et toutes les Ifi (Institutions financières internationales, Ndlr) en vue d’élaborer des pôles de compétence locaux et de faciliter ainsi l’accès aux financements par les Etats’. Pour elle, les Institutions financières internationales sont des ‘instruments indispensables’ de l’aide au développement. ‘Cependant, s’insurge-t-elle, ces institutions apparaissent comme des outils financiers totalement indépendants des Etats bailleurs, au Nord comme au Sud, et dans lesquels la visibilité de nos engagements politiques est quasiment nulle’. Ce qui pose la question de la réforme des institutions de Bretton Woods, même si Mme Martinez reconnaît que ce champ dépasse le cadre de son rapport.
Le document d’Henriette Martinez rappelle qu’en 2008, les contributions françaises ‘représentent 548,70 M€, soit l'équivalent du tiers de l’aide passant par le canal européen (chiffres estimatifs de juin 2009)’, alors que ‘la Banque mondiale (est à) 378,52 M€ sur lesquels 352,51 M€ sont affectés à l'Ida’. Le Fonds africain de développement a déboursé 121,60 M€ tandis que le Fonds asiatique de développement se monte à ‘30,45 M€ ’ au moment où le Fonds monétaire international octroie 28,84 M€.. Le rapport signale que ‘la France a fortement soutenu la reprise de l’activité de la Banque africaine de développement (Bad), y compris par l’augmentation de ses contributions au Fonds africain de développement (Fad)’, dont elle est le deuxième contributeur pour le Fad XI. ‘Cette institution, dont la valeur ajoutée dans le domaine des infrastructures (notamment régionales) et du secteur productif est très forte, doit encore être renforcée’, préconise Mme Henriette Martinez.
M. BARRY
Wal Fadjri