Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane et celui de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, ont signé, hier, avec les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé le document qui définit un cadre unique et harmonisé d’intervention appelé « Compact ». Ce document, selon Amadou Kane, permettra au Sénégal d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) dans le secteur de la santé.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane et sa collègue de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, ont signé, hier, le document « Compact » définissant un cadre unique et harmonisé d’intervention pour le gouvernement et les partenaires techniques et financiers.
Lors de cette signature, la représentante-résidente de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), le Dr Alimata Jeanne Diarra-Nama, chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé, a rappelé que le « Compact » est l’aboutissement d’un processus participatif débuté en février 2011 et qui s’est caractérisé par une concertation régulière entre le gouvernement et les partenaires, afin d’étudier les meilleurs moyens d’amélioration des conditions de mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (Pnds) 2009-2018. « Le ‘‘Compact’’ est un engagement éthique et moral entre le gouvernement d’un pays et ses partenaires pour soutenir la mise en œuvre du Pnds avec pour effet d’accélérer l’atteinte des Omd. Sans une volonté d’accélération évidente, le Sénégal risque de ne pas atteindre les cibles fixées pour les Omd 4 et 5, comme prévu par le Pnds », a-t-elle averti.
En privilégiant l’appui budgétaire et la gestion axée sur les résultats, a indiqué Diarra-Nama, « le «Compact» devrait aider le gouvernement et les partenaires du secteur à mieux coordonner leurs interventions dans la définition, le pilotage et le suivi-évaluation d’une politique sanitaire cohérente et efficiente ». A l’en croire, il est attendu des parties signataires un engagement à soutenir la mise en œuvre du Pnds à travers l’opérationnalisation du Plan d’investissement sectoriel santé 2011-2015, la définition des actions et modalités de partenariat pour une gestion plus efficiente des ressources, la recherche de consensus sur les modalités de suivi et la matérialisation des principes de la Déclaration de Paris au niveau du secteur de la santé.
Respect des engagements
Elle a relevé tout l’espoir que les collaborateurs techniques et financiers fondent sur le respect des engagements et les progrès qui seront réalisés dans le cadre d’un partenariat renforcé. « Ils apporteront l’appui technique et financier pour aider à la mise en œuvre des orientations fortes définies par les autorités nationales et dont la plus importante est la Couverture médicale universelle », a-t-elle assuré.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, a salué l’intérêt constant que les partenaires du Sénégal accordent aux questions de transparence, d’harmonisation et d’efficacité dans la gestion des ressources du secteur de la santé. « Vous n’avez cessé d’œuvrer pour créer les conditions propices à la santé des populations », s’est-il réjoui. Selon lui, «le rapprochement de l’échéance des Omd a impulsé les initiatives innovantes de financement dans le domaine de la santé ainsi que le besoin de mieux coordonner les différentes stratégies, et de les aligner autour d’un programme unique et cohérent ». Il reste convaincu que le « Compact » permettra d’« accroître les efforts et les ressources dans un cadre harmonisé, en vue de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement ».
M. Kane a rassuré les partenaires que « le Sénégal va respecter ses engagements qui ne cessent de mobiliser les partenaires du secteur au plan international pour le bien-être des populations ». Selon lui, « la signature de ce document va aider notre pays à lever toutes les contraintes qui contrarient la mise en œuvre adéquate des stratégies concourant à l’atteinte des Omd dans le secteur de la santé ».
Satisfaite de l’avènement du « Compact », le Pr. Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale, a souligné que ce document vient à son heure, dans la mesure où il permettra de faire face aux priorités retenues. Elle s’est engagée à faire le suivi et à renforcer le dialogue dans le secteur, dans le but d’améliorer le bien-être des populations, dans un « esprit de partage et de solidarité ».
Souleymane Diam SY
Le Soleil
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane et sa collègue de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, ont signé, hier, le document « Compact » définissant un cadre unique et harmonisé d’intervention pour le gouvernement et les partenaires techniques et financiers.
Lors de cette signature, la représentante-résidente de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), le Dr Alimata Jeanne Diarra-Nama, chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé, a rappelé que le « Compact » est l’aboutissement d’un processus participatif débuté en février 2011 et qui s’est caractérisé par une concertation régulière entre le gouvernement et les partenaires, afin d’étudier les meilleurs moyens d’amélioration des conditions de mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (Pnds) 2009-2018. « Le ‘‘Compact’’ est un engagement éthique et moral entre le gouvernement d’un pays et ses partenaires pour soutenir la mise en œuvre du Pnds avec pour effet d’accélérer l’atteinte des Omd. Sans une volonté d’accélération évidente, le Sénégal risque de ne pas atteindre les cibles fixées pour les Omd 4 et 5, comme prévu par le Pnds », a-t-elle averti.
En privilégiant l’appui budgétaire et la gestion axée sur les résultats, a indiqué Diarra-Nama, « le «Compact» devrait aider le gouvernement et les partenaires du secteur à mieux coordonner leurs interventions dans la définition, le pilotage et le suivi-évaluation d’une politique sanitaire cohérente et efficiente ». A l’en croire, il est attendu des parties signataires un engagement à soutenir la mise en œuvre du Pnds à travers l’opérationnalisation du Plan d’investissement sectoriel santé 2011-2015, la définition des actions et modalités de partenariat pour une gestion plus efficiente des ressources, la recherche de consensus sur les modalités de suivi et la matérialisation des principes de la Déclaration de Paris au niveau du secteur de la santé.
Respect des engagements
Elle a relevé tout l’espoir que les collaborateurs techniques et financiers fondent sur le respect des engagements et les progrès qui seront réalisés dans le cadre d’un partenariat renforcé. « Ils apporteront l’appui technique et financier pour aider à la mise en œuvre des orientations fortes définies par les autorités nationales et dont la plus importante est la Couverture médicale universelle », a-t-elle assuré.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, a salué l’intérêt constant que les partenaires du Sénégal accordent aux questions de transparence, d’harmonisation et d’efficacité dans la gestion des ressources du secteur de la santé. « Vous n’avez cessé d’œuvrer pour créer les conditions propices à la santé des populations », s’est-il réjoui. Selon lui, «le rapprochement de l’échéance des Omd a impulsé les initiatives innovantes de financement dans le domaine de la santé ainsi que le besoin de mieux coordonner les différentes stratégies, et de les aligner autour d’un programme unique et cohérent ». Il reste convaincu que le « Compact » permettra d’« accroître les efforts et les ressources dans un cadre harmonisé, en vue de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement ».
M. Kane a rassuré les partenaires que « le Sénégal va respecter ses engagements qui ne cessent de mobiliser les partenaires du secteur au plan international pour le bien-être des populations ». Selon lui, « la signature de ce document va aider notre pays à lever toutes les contraintes qui contrarient la mise en œuvre adéquate des stratégies concourant à l’atteinte des Omd dans le secteur de la santé ».
Satisfaite de l’avènement du « Compact », le Pr. Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale, a souligné que ce document vient à son heure, dans la mesure où il permettra de faire face aux priorités retenues. Elle s’est engagée à faire le suivi et à renforcer le dialogue dans le secteur, dans le but d’améliorer le bien-être des populations, dans un « esprit de partage et de solidarité ».
Souleymane Diam SY
Le Soleil