Le directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, Moustapha Ly, a déclaré que la nouvelle politique de l’Etat place l’innovation et la créativité au centre de la production économique et culturelle. L’enjeu est de faire de la propriété intellectuelle un véritable levier de développement.
A l’instar des autres pays, le Sénégal a célébré, hier, la journée mondiale de la propriété intellectuelle. Le thème retenu cette année est : « Créativité : la prochaine génération. Comment imaginez-vous l’avenir ? Quels seront les principaux acteurs » ? Selon Moustapha Ly, directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, qui présidait la cérémonie d’ouverture, l’intérêt que porte le Sénégal à la question de la propriété intellectuelle ne date pas d’aujourd’hui. « En vérité, il s’agit là d’une tradition bien établie qui vaut à notre pays le mérite d’être cité comme l’un des pionniers dans la sous-région voire en Afrique », dit-il. La nouvelle vision de l’Etat place l’innovation et la créativité au centre de la production économique ou culturelle. Elle positionne également l’entreprise au centre du processus de la production, de la productivité et de la compétitivité. « Les entreprises, on le sait, sont soumises aux dures lois de la compétitivité, du fait de l’âpreté de la concurrence et de l’exigence de renouvellement perpétuel des produits (produits artisanaux, industriels ou artistiques) », explique Moustapha Ly. A son avis, pour s’adapter, dans un tel contexte, l’impératif commande d’inventer, d’innover perpétuellement, de se mettre constamment en phase avec les avancées technologiques. Dans un monde de la connaissance, de l’invention et de l’innovation technologique, il note l’importance que prend, de nos jours, la question de la propriété intellectuelle.
D’après lui, les acteurs d’un tel monde ne pourront qu’être des créateurs à quelque niveau qu’ils se situent. « La créativité omniprésente nous fait entrer dans ce monde de demain où la recherche de l’excellence conduit à l’excellence de la recherche », note-t-il. Dans la mesure où la prochaine génération sera celle de l’inventivité et de la création, Moustapha Ly se demande comment, alors, ne pas redonner tout son sens à la propriété intellectuelle qui, au-delà de la simple protection, voire de la valorisation des œuvres d’art, d’artisanat ou d’industrie, commande leur promotion, mais surtout la mise en œuvre proactive des conditions de leur gestation.
Pour Makhtar Dia, directeur général de l’Agence sénégalaise de la propriété intellectuelle et de l’innovation technologique (Aspit), l’enjeu est de faire de la propriété intellectuelle un véritable levier de développement. « La propriété intellectuelle, c’est la base du développement », dit-il. M. Dia ne s’oppose pas de Mounirou Sy, directeur général du Bureau sénégalais des droits d’auteurs (Bsda) qui, lui aussi, veut faire de la culture un levier pour booster le développement du Sénégal à travers la propriété intellectuelle. « Pour faire de la culture le levier économique le plus important, le Bsda compte mettre en place un compte administrateur pour bien optimiser l’utilisation des répertoires aussi bien nationaux qu’internationaux », explique Mounirou Sy.
Seydou KA
Le Soleil
A l’instar des autres pays, le Sénégal a célébré, hier, la journée mondiale de la propriété intellectuelle. Le thème retenu cette année est : « Créativité : la prochaine génération. Comment imaginez-vous l’avenir ? Quels seront les principaux acteurs » ? Selon Moustapha Ly, directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, qui présidait la cérémonie d’ouverture, l’intérêt que porte le Sénégal à la question de la propriété intellectuelle ne date pas d’aujourd’hui. « En vérité, il s’agit là d’une tradition bien établie qui vaut à notre pays le mérite d’être cité comme l’un des pionniers dans la sous-région voire en Afrique », dit-il. La nouvelle vision de l’Etat place l’innovation et la créativité au centre de la production économique ou culturelle. Elle positionne également l’entreprise au centre du processus de la production, de la productivité et de la compétitivité. « Les entreprises, on le sait, sont soumises aux dures lois de la compétitivité, du fait de l’âpreté de la concurrence et de l’exigence de renouvellement perpétuel des produits (produits artisanaux, industriels ou artistiques) », explique Moustapha Ly. A son avis, pour s’adapter, dans un tel contexte, l’impératif commande d’inventer, d’innover perpétuellement, de se mettre constamment en phase avec les avancées technologiques. Dans un monde de la connaissance, de l’invention et de l’innovation technologique, il note l’importance que prend, de nos jours, la question de la propriété intellectuelle.
D’après lui, les acteurs d’un tel monde ne pourront qu’être des créateurs à quelque niveau qu’ils se situent. « La créativité omniprésente nous fait entrer dans ce monde de demain où la recherche de l’excellence conduit à l’excellence de la recherche », note-t-il. Dans la mesure où la prochaine génération sera celle de l’inventivité et de la création, Moustapha Ly se demande comment, alors, ne pas redonner tout son sens à la propriété intellectuelle qui, au-delà de la simple protection, voire de la valorisation des œuvres d’art, d’artisanat ou d’industrie, commande leur promotion, mais surtout la mise en œuvre proactive des conditions de leur gestation.
Pour Makhtar Dia, directeur général de l’Agence sénégalaise de la propriété intellectuelle et de l’innovation technologique (Aspit), l’enjeu est de faire de la propriété intellectuelle un véritable levier de développement. « La propriété intellectuelle, c’est la base du développement », dit-il. M. Dia ne s’oppose pas de Mounirou Sy, directeur général du Bureau sénégalais des droits d’auteurs (Bsda) qui, lui aussi, veut faire de la culture un levier pour booster le développement du Sénégal à travers la propriété intellectuelle. « Pour faire de la culture le levier économique le plus important, le Bsda compte mettre en place un compte administrateur pour bien optimiser l’utilisation des répertoires aussi bien nationaux qu’internationaux », explique Mounirou Sy.
Seydou KA
Le Soleil