Ces assises de l’Institut africain de la gouvernance, placées sous le haut parrainage du Président de la République, marquent ainsi le lancement du programme d’actions de ce centre d’excellence reconnu par l’Union africaine (Ua), la Commission économique pour l’Afrique (Cea), le Pnud, la Bad ainsi que les partenaires au développement bilatéraux et multilatéraux.
Les initiateurs de cette rencontre de Dakar soulignent le besoin impératif de « repenser la gouvernance en Afrique ». Selon eux, il paraît en effet important que les acteurs de la gouvernance en Afrique reconnaissent solennellement et sans ambiguïtés que des nouveaux modes de gouvernance sont essentiels pour garantir un meilleur avenir au continent africain. De l’avis des responsables de l’Iag, les multiples crises qui secouent actuellement la région de l’Afrique de l’Ouest (et l’Afrique en général) confortent encore cet impératif catégorique : la pauvreté croissante, l’insécurité alimentaire, le changement climatique, l’instabilité politique, les conflits (souvent alimentés par des élections non-transparentes ou des changements anti-constitutionnels).
Sur cette lancée, l’Iag souligne que la violence étalée envers des citoyens exerçant leurs droits constitutionnels en Guinée est encore dans la mémoire de tous. Un dernier exemple qui les amène à défendre que « la crise de gouvernance est au cœur des maux qui affectent les sociétés africains ». C’est ainsi qu’il est jugé nécessaire de mettre la gouvernance au service du développement. Une démarche qui passe par la mise en place des processus de dialogue pour l’élaboration de nouvelles normes de gouvernance acceptées par tous. Pour l’Iag, l’Afrique doit concevoir de nouvelles formes de gouvernance dans lesquelles les différents acteurs se reconnaissent et qui répondent à leurs aspirations.
Selon cet institut, il ne s’agit pas simplement d’énoncer de nouvelles chartes au sommet ou de produire d’énièmes plans d’actions, mais de définir, par des processus de dialogue et de négociation inclusifs, un ensemble de règles et de dispositifs institutionnels fondés sur des valeurs, des principes et de pratiques connus, reconnus et acceptés par tous. De tels « contrats » entre Etat et société, poursuit l’Iag, sont clés pour restaurer la confiance ; réduire la corruption et le clientélisme ; s’accorder sur les règles de jeux d’une gouvernance démocratique… Entre autres indications, l’Institut Africain de la gouvernance appelle à reconnaître l’importance de la dimension locale, à renforcer la capacité de réponse et assurer la redevabilité politique, l’articulation des niveaux de gouvernance, renforcer le leadership et la capacité d’action de l’Ua en matière de gouvernance.
Dans cette nouvelle dynamique, l’Iag se veut un nouvel acteur institutionnel de la gouvernance dont la valeur ajoutée consiste d’une part à fonctionner comme « médiateur de savoirs » en matière de gouvernance –en répertoriant et disséminant les expériences positives et de bonnes pratiques- et d’autres part à être un « catalyseur » de processus de changement en matière de gouvernance –en facilitant le dialogue entre acteurs de la gouvernance.
Pour l’Iag, la refondation de la gouvernance en Afrique ne se décrète pas. Elle exige des transformations profondes des attitudes et aptitudes des acteurs ; des mécanismes de dialogue novateurs ; des expérimentation politiques et sociales, en s’inspirant des nombreuses dynamiques porteuses en matière de gouvernance qui se manifestent à plusieurs niveaux sur le continent (mais qui restent souvent inconnues t peu reliées). Pour ainsi mener à bien sa mission et justifier sa légitimité comme médiateur compte disposer de l’autonomie de pensée et d’action nécessaire. A cela s’ajoute la nécessité de développer des partenariats stratégiques avec d’autres acteurs pertinents de la gouvernance en Afrique, en particulier les centres de recherche, compter sur des financements prévisibles lui permettant de se développer comme centre d’excellence africain en matière de gouvernance.
Sud Quotidien
Les initiateurs de cette rencontre de Dakar soulignent le besoin impératif de « repenser la gouvernance en Afrique ». Selon eux, il paraît en effet important que les acteurs de la gouvernance en Afrique reconnaissent solennellement et sans ambiguïtés que des nouveaux modes de gouvernance sont essentiels pour garantir un meilleur avenir au continent africain. De l’avis des responsables de l’Iag, les multiples crises qui secouent actuellement la région de l’Afrique de l’Ouest (et l’Afrique en général) confortent encore cet impératif catégorique : la pauvreté croissante, l’insécurité alimentaire, le changement climatique, l’instabilité politique, les conflits (souvent alimentés par des élections non-transparentes ou des changements anti-constitutionnels).
Sur cette lancée, l’Iag souligne que la violence étalée envers des citoyens exerçant leurs droits constitutionnels en Guinée est encore dans la mémoire de tous. Un dernier exemple qui les amène à défendre que « la crise de gouvernance est au cœur des maux qui affectent les sociétés africains ». C’est ainsi qu’il est jugé nécessaire de mettre la gouvernance au service du développement. Une démarche qui passe par la mise en place des processus de dialogue pour l’élaboration de nouvelles normes de gouvernance acceptées par tous. Pour l’Iag, l’Afrique doit concevoir de nouvelles formes de gouvernance dans lesquelles les différents acteurs se reconnaissent et qui répondent à leurs aspirations.
Selon cet institut, il ne s’agit pas simplement d’énoncer de nouvelles chartes au sommet ou de produire d’énièmes plans d’actions, mais de définir, par des processus de dialogue et de négociation inclusifs, un ensemble de règles et de dispositifs institutionnels fondés sur des valeurs, des principes et de pratiques connus, reconnus et acceptés par tous. De tels « contrats » entre Etat et société, poursuit l’Iag, sont clés pour restaurer la confiance ; réduire la corruption et le clientélisme ; s’accorder sur les règles de jeux d’une gouvernance démocratique… Entre autres indications, l’Institut Africain de la gouvernance appelle à reconnaître l’importance de la dimension locale, à renforcer la capacité de réponse et assurer la redevabilité politique, l’articulation des niveaux de gouvernance, renforcer le leadership et la capacité d’action de l’Ua en matière de gouvernance.
Dans cette nouvelle dynamique, l’Iag se veut un nouvel acteur institutionnel de la gouvernance dont la valeur ajoutée consiste d’une part à fonctionner comme « médiateur de savoirs » en matière de gouvernance –en répertoriant et disséminant les expériences positives et de bonnes pratiques- et d’autres part à être un « catalyseur » de processus de changement en matière de gouvernance –en facilitant le dialogue entre acteurs de la gouvernance.
Pour l’Iag, la refondation de la gouvernance en Afrique ne se décrète pas. Elle exige des transformations profondes des attitudes et aptitudes des acteurs ; des mécanismes de dialogue novateurs ; des expérimentation politiques et sociales, en s’inspirant des nombreuses dynamiques porteuses en matière de gouvernance qui se manifestent à plusieurs niveaux sur le continent (mais qui restent souvent inconnues t peu reliées). Pour ainsi mener à bien sa mission et justifier sa légitimité comme médiateur compte disposer de l’autonomie de pensée et d’action nécessaire. A cela s’ajoute la nécessité de développer des partenariats stratégiques avec d’autres acteurs pertinents de la gouvernance en Afrique, en particulier les centres de recherche, compter sur des financements prévisibles lui permettant de se développer comme centre d’excellence africain en matière de gouvernance.
Sud Quotidien