Situé dans le département de Bignona, avec comme limite septentrionale, le marigot de Baïla, à l’ouest le village de Dianki et la commune de Thionck-Essyl, au Sud par la forêt classée de Tendouck et le village de Kagnabon, Bessire est une des bourgades du « Blouf » qui renvoie à cet espace traditionnel plus connu sous le nom de Djigoutte. A l’évocation du nom du village de Bessire, on ne peut pas ne pas remonter le cours de l’histoire en Casamance pour souligner que c’est également la terre qui a vu naître Arfang Bessire Sonko, un des illustres fils du département de Bignona et du « Blouf » en particulier. En effet, ancien chef de canton, Arfang Bessire, avait fait de la scolarisation pour tous les enfants du « Blouf » son cheval de bataille avant les indépendances. C’est ainsi que son village natal a eu le privilège d’accueillir le premier établissement scolaire du « Blouf ». C’était en 1929.
Aujourd’hui, comme pour perpétuer la dynamique patriotique de leur illustre grand-père, les populations de Bessire ne comptent pas rester en rade des projets qui engagent le développement du Sénégal et en particulier celui de leur terroir. Sa gent féminine vient de nouveau renouveler cet engagement en s’inscrivant dans la mise en œuvre de la grande offensive pour l’agriculture, la nourriture et l’abondance. Un des projets phare du chef de l’Etat pour l’autosuffisance au Sénégal. En effet, les femmes de Bessire ont profité de la grande mobilisation de leur congrès annuelle, la quatrième édition du genre, pour appeler l’ensemble des forces vives de leur contrée à se ceindre les reins pour la réussite de la Goana dans leur village. Selon, la présidente de l’Union des femmes de Bessire pour son développement (Ufbd), Mme Maïmouna Bodian Goudiaby, cette nouvelle vision du chef de l’Etat doit permettre aux villages de la Casamance de renouer avec les grandes moissons d’antan.
100 hectares de rizières déjà alloués à la Goana. Bessire qui a déjà donné le signal avec la mobilisation d’une bonne partie des parcelles rizicoles du village, n’attend que les infrastructures et le matériel agricole pour jouer sa partition. Les femmes n’ont pas lésiné sur les moyens en emboîtant le pas aux hommes de la localité pour dégager une enveloppe de 650000 francs Cfa à titre de part social dans la mise en œuvre de la Goana. « Nous avons été au devant de la scène en ce qui concerne le plan Reva. On ne sera pas également en reste pour la Goana dans notre village » rassure Mme Goudiaby.
A côté de cet engagement exprimé pour la réussite de la Goana, le village de Bessire a déjà entrepris depuis des années certaines activités agricoles et socio-économiques visant à changer les conditions de vie de ses fils. Il y a entre autres, le reboisement en mangrove de la façade Est du village sur plus de 600 hectares, des bassins piscicoles et apicoles pour la relance des activités génératrices de revenus ; également des blocs maraîchers et une centaine d’hectares défrichés depuis 2007 pour la réalisation du plan Reva. Des initiatives qui n’ont bénéficié d’aucun soutien des pouvoirs publics et des projets programmes de l’Etat en matière d’agriculture.
Même si cela n’a rien entamé des efforts et l’engagement des fils de Bessire, ils attendent tout de même de l’Etat et de ses services déconcentrés mais aussi des partenaires au développement, des infrastructures et de moyens afin de revaloriser l’ensemble des projets du village. En attendant cela, les femmes ont déjà tissé tout un réseau de solidarité entre les différentes sections féminines de leur union à travers le Sénégal et la Gambie pour soutenir davantage les activités génératrices de revenus dans le village et les projets de développement afin que cette terre qui a vu naître Arfang Bessire Sonko puisse renouer avec son lustre d’antan.
Le Soleil
Aujourd’hui, comme pour perpétuer la dynamique patriotique de leur illustre grand-père, les populations de Bessire ne comptent pas rester en rade des projets qui engagent le développement du Sénégal et en particulier celui de leur terroir. Sa gent féminine vient de nouveau renouveler cet engagement en s’inscrivant dans la mise en œuvre de la grande offensive pour l’agriculture, la nourriture et l’abondance. Un des projets phare du chef de l’Etat pour l’autosuffisance au Sénégal. En effet, les femmes de Bessire ont profité de la grande mobilisation de leur congrès annuelle, la quatrième édition du genre, pour appeler l’ensemble des forces vives de leur contrée à se ceindre les reins pour la réussite de la Goana dans leur village. Selon, la présidente de l’Union des femmes de Bessire pour son développement (Ufbd), Mme Maïmouna Bodian Goudiaby, cette nouvelle vision du chef de l’Etat doit permettre aux villages de la Casamance de renouer avec les grandes moissons d’antan.
100 hectares de rizières déjà alloués à la Goana. Bessire qui a déjà donné le signal avec la mobilisation d’une bonne partie des parcelles rizicoles du village, n’attend que les infrastructures et le matériel agricole pour jouer sa partition. Les femmes n’ont pas lésiné sur les moyens en emboîtant le pas aux hommes de la localité pour dégager une enveloppe de 650000 francs Cfa à titre de part social dans la mise en œuvre de la Goana. « Nous avons été au devant de la scène en ce qui concerne le plan Reva. On ne sera pas également en reste pour la Goana dans notre village » rassure Mme Goudiaby.
A côté de cet engagement exprimé pour la réussite de la Goana, le village de Bessire a déjà entrepris depuis des années certaines activités agricoles et socio-économiques visant à changer les conditions de vie de ses fils. Il y a entre autres, le reboisement en mangrove de la façade Est du village sur plus de 600 hectares, des bassins piscicoles et apicoles pour la relance des activités génératrices de revenus ; également des blocs maraîchers et une centaine d’hectares défrichés depuis 2007 pour la réalisation du plan Reva. Des initiatives qui n’ont bénéficié d’aucun soutien des pouvoirs publics et des projets programmes de l’Etat en matière d’agriculture.
Même si cela n’a rien entamé des efforts et l’engagement des fils de Bessire, ils attendent tout de même de l’Etat et de ses services déconcentrés mais aussi des partenaires au développement, des infrastructures et de moyens afin de revaloriser l’ensemble des projets du village. En attendant cela, les femmes ont déjà tissé tout un réseau de solidarité entre les différentes sections féminines de leur union à travers le Sénégal et la Gambie pour soutenir davantage les activités génératrices de revenus dans le village et les projets de développement afin que cette terre qui a vu naître Arfang Bessire Sonko puisse renouer avec son lustre d’antan.
Le Soleil