Après sept années de présence dans le département de Nioro, le Projet communautaire de développement forestier intégré (Prodefi) initié par l’Agence japonaise de coopération internationale et exécuté par la Direction des eaux et forêts chasses et conservation des sols (Defccs) a organisé hier une visite de ses réalisations. Le moment d’opérer à un véritable état des lieux sur la vitalité d’un projet de développement à la base.
L’approche participative adoptée et la primauté réservée à la formation des acteurs locaux ont abouti à une impulsion et une assimilation et à une pérennisation des actions entreprises par les populations des collectivités locales ciblées par le projet. Pour leur avoir permis d’asseoir durant sa première phase (2000-2005) un modèle de vulgarisation de la gestion durable des ressources naturelles de leur terroir, les populations des communautés rurales de Paoskoto, Porokhane et Médina Sabakh, situées dans le département de Nioro ont sollicité une reconduction de cette expérience réussie du Prodefi.
C’est ainsi que la direction du Projet a initié une seconde étape (2005-2008) de son installation dans le Saloum dans le but de consolider les acquis de la première phase arrivée à terme. A la suite de la mise en place d’un modèle participatif de vulgarisation, le projet est déjà arrivé à impulser des initiatives au niveau des acteurs locaux. Surtout à travers la formation de masse ouverte à tous (hommes et femmes) et suivie d’une pratique.
30 villages qui sortent de l’anonymat
Le suivi permanent a également beaucoup contribué à la pérennisation de certaines actions entreprises. Et à ce jour, quelque trente villages situés le long du Bao-Bolong ont vu leur écosystème restauré. Et si la visite d’hier n’a pas permis de faire tous ces villages, la Jica a retenu en premier de visiter la diguette en cadre réalisée par les populations elles-mêmes après leur formation en 2006.
S’y ajoutent, les deux diguettes en cours de construction, ainsi que le périmètre maraîcher, la pépinière et les puits agricoles transformés de Ndiakhène. Les plantations d’eucalyptus avec la gaine et la pépinière villageoise de Firgui ont également reçu la délégation du Prodefi. Au total, les populations, dont les principales préoccupations tournaient autour de la route du fait des inondations, qui a vu le début de la sédimentation du ravin avec la réalisation de la diguette en cadre avec des cordons pierreux, mais aussi de la remontée de la langue salée ont salué les actions entreprises dans leur localité.
Pour l’essentiel, le projet a contribué à la lutte contre l’érosion, la production de plants, les activités de reboisement, la gestion des bois de villages, le maraîchage, la transformation des produits agricoles. Toutes réalisations qui feront dire à Irei Eizen que, « la détermination participative des populations locales à assimiler le transfert de technologie simple et pas chère des experts japonais dans des domaines très variés pour changer leurs conditions de vie ».
Le Commandant Ousseynou Seck, Coordonnateur du projet n’en dira pas moins quand il estime que « le Prodefi, après avoir fait des séries de formation à l’intention des populations, les accompagne dans ses différentes réalisations, en particulier dans celles des diguettes en cadre qui est une initiative d’un expert japonais qui est venu dans le cadre du projet pour faire profiter les populations de notre zone d’intervention de cette expérience en vue de sa démultiplication par celles-ci, une fois formées ».
Et même si le projet arrive à terme en mars 2008, il est prévu, a-t-il poursuivi, en novembre prochain, « une séance de formation des formateurs sur les diguettes à l’intention des autres villages qui ne relevaient pas du projet et qui vivent les mêmes préoccupations ».
Sud Quotidien
C’est ainsi que la direction du Projet a initié une seconde étape (2005-2008) de son installation dans le Saloum dans le but de consolider les acquis de la première phase arrivée à terme. A la suite de la mise en place d’un modèle participatif de vulgarisation, le projet est déjà arrivé à impulser des initiatives au niveau des acteurs locaux. Surtout à travers la formation de masse ouverte à tous (hommes et femmes) et suivie d’une pratique.
30 villages qui sortent de l’anonymat
Le suivi permanent a également beaucoup contribué à la pérennisation de certaines actions entreprises. Et à ce jour, quelque trente villages situés le long du Bao-Bolong ont vu leur écosystème restauré. Et si la visite d’hier n’a pas permis de faire tous ces villages, la Jica a retenu en premier de visiter la diguette en cadre réalisée par les populations elles-mêmes après leur formation en 2006.
S’y ajoutent, les deux diguettes en cours de construction, ainsi que le périmètre maraîcher, la pépinière et les puits agricoles transformés de Ndiakhène. Les plantations d’eucalyptus avec la gaine et la pépinière villageoise de Firgui ont également reçu la délégation du Prodefi. Au total, les populations, dont les principales préoccupations tournaient autour de la route du fait des inondations, qui a vu le début de la sédimentation du ravin avec la réalisation de la diguette en cadre avec des cordons pierreux, mais aussi de la remontée de la langue salée ont salué les actions entreprises dans leur localité.
Pour l’essentiel, le projet a contribué à la lutte contre l’érosion, la production de plants, les activités de reboisement, la gestion des bois de villages, le maraîchage, la transformation des produits agricoles. Toutes réalisations qui feront dire à Irei Eizen que, « la détermination participative des populations locales à assimiler le transfert de technologie simple et pas chère des experts japonais dans des domaines très variés pour changer leurs conditions de vie ».
Le Commandant Ousseynou Seck, Coordonnateur du projet n’en dira pas moins quand il estime que « le Prodefi, après avoir fait des séries de formation à l’intention des populations, les accompagne dans ses différentes réalisations, en particulier dans celles des diguettes en cadre qui est une initiative d’un expert japonais qui est venu dans le cadre du projet pour faire profiter les populations de notre zone d’intervention de cette expérience en vue de sa démultiplication par celles-ci, une fois formées ».
Et même si le projet arrive à terme en mars 2008, il est prévu, a-t-il poursuivi, en novembre prochain, « une séance de formation des formateurs sur les diguettes à l’intention des autres villages qui ne relevaient pas du projet et qui vivent les mêmes préoccupations ».
Sud Quotidien