Nombreux ont été les invités, samedi dernier, au dîner-débats consacré au développement de la ville de Kaolack. Plusieurs acteurs du développement, des chefs de service de la place, des professeurs, opérateurs économiques et autres journalistes se sont penchés sur le futur de cette ville au passé glorieux, mais qui, aujourd’hui, est en déclin comme l’ont évoqué la plupart des intervenants tenus en haleine par l’importance du sujet. Ce qui a permis des débats de quatre (4) heures, mais quand même riches en enseignements, facilitant du coup la tâche des modérateurs : Foutyou Thioye et Mamadou Bâ. Le dîner-débat qui a servi de cadre aux échanges est une initiative de l’opérateur économique Guedel Mbodj, directeur de la radio communautaire Sine-Saloum FM, que les participants ont salué pour sa pertinence. La ville de Kaolack, avec sa position de carrefour commercial, a toujours joué de grands rôles dans le développement du Sénégal. Surtout à l’époque où elle était considérée comme seconde ville du Sénégal, compte tenu du poids économique marqué par la traite de l’arachide. Mais, aujourd’hui, c’est un constat amer. Et les fils du terroir, intellectuels, cadres de haut niveau, ceux de la diaspora et autres acteurs doivent se sentir redevables de cette vieille cité en déclin qui les a vus naître. Il faut tirer des leçons du passé pour diagnostiquer le mal et préconiser des solutions à mettre en oeuvre. Les problèmes sont énormes : que ce soit l’environnement, les ordures ménagères, l’avancée de la salinisation qui limite l’extension de la ville, une canalisation vétuste, les problèmes d’éducation, la formation professionnelle des jeunes, la santé, les questions de sécurité, l’éclairage public sont autant de maux dont souffre Kaolack et qu’il convient de trouver des solutions. C’est dans cette dynamique que s’est lancée l’initiateur du festival du rire de Kaolack. Guédel Mbodj et ses collaborateurs ont bien décrypté le message. Ils veulent ainsi aborder un nouveau virage en organisant cet espace de dialogue, d’échanges et de partage. Le dîner-débat a permis de noter une bonne moisson de propositions des différents intervenants.
Parmi eux, le directeur du port de Kaolack, doyen Ibrahima Guèye, Edouard Ndong de Caritas Kaolack, le Commissaire Malé sur des questions de sécurité, le capitaine Aly Seck, des Eaux et forêts sur l’environnement, entre autres. Ce qui devrait permettre d’aboutir à l’élaboration d’un ambitieux programme de développement de la ville de Kaolack. Et pour cela, l’urgence se situe ici, à savoir initier et réaliser des projets à vocation économique, sociale, culturelle pour l’amélioration des conditions de vie des communautés vivant à Kaolack, de contribuer à la formation des jeunes sans qualification par la création d’un conservatoire des arts et métiers, afin de pouvoir assurer à chaque jeune la possibilité de prétendre à un emploi.
Une autre préoccupation des Kaolackois, l’aménagement d’un centre ville digne du nom avec une bonne voirie urbaine et aussi création des voies de contournement pour sécuriser la ville envahie par les gros-porteurs. Le tout pour une meilleure orientation de son développement qui nécessitera une bonne promotion de la destination en matière touristique, culturelle et artisanale. De ce point de vue d’ailleurs, Guedel Mbodj est d’avis que il est nécessaire et urgent même de renforcer et consolider les acquis du festival du théâtre et du rire, afin que cet événement majeur soit pérenne et permette ainsi à Kaolack de demeurer dans l’agenda culturel du Sénégal. Mais, aussi, la promotion du sport, plus particulièrement le football. Au plan environnemental, il sera nécessaire de créer une ceinture verte afin de lutter efficacement contre les tanns et l’avancée saline.
Le Soleil
Parmi eux, le directeur du port de Kaolack, doyen Ibrahima Guèye, Edouard Ndong de Caritas Kaolack, le Commissaire Malé sur des questions de sécurité, le capitaine Aly Seck, des Eaux et forêts sur l’environnement, entre autres. Ce qui devrait permettre d’aboutir à l’élaboration d’un ambitieux programme de développement de la ville de Kaolack. Et pour cela, l’urgence se situe ici, à savoir initier et réaliser des projets à vocation économique, sociale, culturelle pour l’amélioration des conditions de vie des communautés vivant à Kaolack, de contribuer à la formation des jeunes sans qualification par la création d’un conservatoire des arts et métiers, afin de pouvoir assurer à chaque jeune la possibilité de prétendre à un emploi.
Une autre préoccupation des Kaolackois, l’aménagement d’un centre ville digne du nom avec une bonne voirie urbaine et aussi création des voies de contournement pour sécuriser la ville envahie par les gros-porteurs. Le tout pour une meilleure orientation de son développement qui nécessitera une bonne promotion de la destination en matière touristique, culturelle et artisanale. De ce point de vue d’ailleurs, Guedel Mbodj est d’avis que il est nécessaire et urgent même de renforcer et consolider les acquis du festival du théâtre et du rire, afin que cet événement majeur soit pérenne et permette ainsi à Kaolack de demeurer dans l’agenda culturel du Sénégal. Mais, aussi, la promotion du sport, plus particulièrement le football. Au plan environnemental, il sera nécessaire de créer une ceinture verte afin de lutter efficacement contre les tanns et l’avancée saline.
Le Soleil