Le fonds d’insertion des jeunes sortant des centres et instituts de formation professionnelle a été lancé le mercredi 24 février à Dakar. Ce dispositif financier de 2 millions d’euros (environ 1,320 milliard de F Cfa) de la Coopération luxembourgeoise est initié à la faveur d’un partenariat entre le Programme d’appui à la mise en œuvre de la Stratégie de réduction de la pauvreté et la Banque régionale de solidarité (Brs).
Prendre en charge d’une manière efficiente l’insertion des jeunes diplômés, en vue de leur permettre de disposer de revenus à même de leur assurer un bien-être économique et social. Tel est le défi que la Banque régionale de solidarité (Brs), la Coopération Luxembourgeoise, le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), l’Onudi et le ministère de la famille veulent relever à travers un partenariat ayant abouti à la mise en place d’un fonds d’insertion des jeunes sortant des centres et institutions de formation professionnelle.
Lancé ce mercredi 24 février à Dakar, ce fonds jette, selon le directeur général de la Brs, les bases d’un nouveau départ pour les populations des régions de Saint Louis, Louga, Thiès et Matam. Mme Coumba Loum Thiam estime que « ce programme est surtout porteur de beaucoup d’espoirs pour les jeunes et leurs familles, par l’opportunité qui leur sera offerte de développer l’auto emploi ».
Selon le chargé d’affaire et chef du bureau de la coopération de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg à Dakar, ce fonds poursuit l’objectif de lutter contre le chômage des jeunes dans la zone de concentration du deuxième PIC, à savoir dans les régions sus citées. M. Jacques Flies a souligné que l’insertion professionnelle des jeunes est abordée au double plan de la lutte contre la pauvreté et de la mise en œuvre de la politique économique nationale, basée sur la Stratégie de croissance accélérée (Sca). Selon lui, ce dispositif prend en charge le jeune dès le début de sa formation professionnelle, en l’amenant à s’interroger sur ses perspectives post-formation et sur la carrière à laquelle il se destine. Il assure que cet « accompagnement, qui conseille également le jeune en ce qui concerne le choix technologique et la préservation de la qualité de la production, se poursuit également au-delà de l’obtention du financement dans le cadre de l’implantation de son professionnel ».
Le Ministre d’Etat, Ministre de la famille souligne que l’option prise par le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers de faire recours à la Brs procède d’une volonté partagée de ces derniers de mettre les jeunes sortants des centres et institutions de formation dans une dynamique de création de richesse et de maîtrise des règles de procédure bancaires et des institutions de la micro finance. Car, a poursuivi Ndèye Khady Diop, « ils (ndlr : les jeunes) sont appelés à devenir de véritables capitaines des Pme et de Pmi et pourquoi pas d’industrie de pointe ».
Reconnaissant les lenteurs notées dans la mise en œuvre de processus de financement de projets de production ou de service, le Ministre d’Etat juge raisonnable le fait d’aller vite, de faire émerger les besoins des cibles et de leur assurer un financement adéquat dans des conditions de faveur exceptionnelles. Ndèye Khady Diop dit être persuadé que « ces jeunes sauront tirer profit de cette opportunité pour, à leur niveau, contribuer à la mise en œuvre de leurs projets « Suqali Jaboot » ».
Sud Quotidien
Prendre en charge d’une manière efficiente l’insertion des jeunes diplômés, en vue de leur permettre de disposer de revenus à même de leur assurer un bien-être économique et social. Tel est le défi que la Banque régionale de solidarité (Brs), la Coopération Luxembourgeoise, le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), l’Onudi et le ministère de la famille veulent relever à travers un partenariat ayant abouti à la mise en place d’un fonds d’insertion des jeunes sortant des centres et institutions de formation professionnelle.
Lancé ce mercredi 24 février à Dakar, ce fonds jette, selon le directeur général de la Brs, les bases d’un nouveau départ pour les populations des régions de Saint Louis, Louga, Thiès et Matam. Mme Coumba Loum Thiam estime que « ce programme est surtout porteur de beaucoup d’espoirs pour les jeunes et leurs familles, par l’opportunité qui leur sera offerte de développer l’auto emploi ».
Selon le chargé d’affaire et chef du bureau de la coopération de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg à Dakar, ce fonds poursuit l’objectif de lutter contre le chômage des jeunes dans la zone de concentration du deuxième PIC, à savoir dans les régions sus citées. M. Jacques Flies a souligné que l’insertion professionnelle des jeunes est abordée au double plan de la lutte contre la pauvreté et de la mise en œuvre de la politique économique nationale, basée sur la Stratégie de croissance accélérée (Sca). Selon lui, ce dispositif prend en charge le jeune dès le début de sa formation professionnelle, en l’amenant à s’interroger sur ses perspectives post-formation et sur la carrière à laquelle il se destine. Il assure que cet « accompagnement, qui conseille également le jeune en ce qui concerne le choix technologique et la préservation de la qualité de la production, se poursuit également au-delà de l’obtention du financement dans le cadre de l’implantation de son professionnel ».
Le Ministre d’Etat, Ministre de la famille souligne que l’option prise par le gouvernement et ses partenaires techniques et financiers de faire recours à la Brs procède d’une volonté partagée de ces derniers de mettre les jeunes sortants des centres et institutions de formation dans une dynamique de création de richesse et de maîtrise des règles de procédure bancaires et des institutions de la micro finance. Car, a poursuivi Ndèye Khady Diop, « ils (ndlr : les jeunes) sont appelés à devenir de véritables capitaines des Pme et de Pmi et pourquoi pas d’industrie de pointe ».
Reconnaissant les lenteurs notées dans la mise en œuvre de processus de financement de projets de production ou de service, le Ministre d’Etat juge raisonnable le fait d’aller vite, de faire émerger les besoins des cibles et de leur assurer un financement adéquat dans des conditions de faveur exceptionnelles. Ndèye Khady Diop dit être persuadé que « ces jeunes sauront tirer profit de cette opportunité pour, à leur niveau, contribuer à la mise en œuvre de leurs projets « Suqali Jaboot » ».
Sud Quotidien