L’Enda Tiers Monde a organisé avant-hier, jeudi, une conférence publique sur le thème : « le commerce comme moteur et du développement : quelles démarches pour les pays africains ? ». Cette manifestation a aussi été une occasion de présenter au public l’ouvrage de Enda Syspro sous la direction du Dr. Cheikh Tidiane Diéye, coordonnateur de programmes commerce, intégration régionale et développement Enda Tiers Monde.
Réfléchir sur la problématique du commerce comme moteur de la croissance économique dans les pays africains tel a été l’objectif de la conférence publique organisée avant-hier, jeudi 1er juillet par l’Enda Tiers Monde, animée par le coordonnateur de programmes d’Enda Tiers Monde, Dr. Cheikh Tidiane Diéye.
Le commerce est, selon le Dr. Diéye, un puissant moteur de croissance et de développement. Il soutient qu’il a un potentiel positif que de nombreux pays, en particulier en Asie, ont réussi à actualiser pour se hisser au rang des nations émergentes qui comptent sur le marché mondial.
Le conférencier a aussi soutenu que les Etats africain qui comptent pour quantité négligeable dans les échanges mondiaux, ont fait choix de s’engager dans les négociations multilatérales.
Le Dr. Diéye a par ailleurs tenté de définir le concept de développement. Il s’est rappelé de la définition qu’en donnait son Pr. Issiaka P. Laleyé en estimant que ce mot est un « concept dominant, un paradigme fatiguant, un slogan porte-malheur ».
En outre, il a défini le développement comme un processus de transformation qualitative et cumulative des structures économiques, sociales, politiques, culturelles d’un peuple, en vue de la satisfaction d’ un nombre croissant et de plus en plus diversifié de besoins, en comptant principalement sur ressources techniques, technologiques, humaines, morales, intellectuelles de ce peuple lui-même.
Quittant l’abstraction des concepts pour en venir à la réalité, Dr. Diéye a estimé que lorsqu’on dit qu’un pays n’est pas développé, on suppose alors implicitement que quelque chose continue de l’envelopper. Sous ce rapport il soutient que le développement est le résultat d’une somme d’efforts pour enlever cette enveloppe.
Le Coordonnateur d’Enda Tiers Monde a aussi évoqué les contraintes au développement de l’Afrique. Comme contraintes internes il a cité la pauvreté, analphabétisme, problèmes sanitaires, contraintes techniques et technologiques, faiblesse du capital financier.
Pour les contraintes externes il a mentionné la division internationale du travail, la détérioration des termes de l’échange. Pour terminer le Dr. Cheikh Tidiane Diéye s’est adressé aux leaders politiques africains en déclarant que « le développement ne se fait pas sans un leadership politique fort et responsable qui dans un monde d’incertitudes et de compétition trouve les bonnes formules pour faire avancer son peuple ».
Sud Quotidien
Réfléchir sur la problématique du commerce comme moteur de la croissance économique dans les pays africains tel a été l’objectif de la conférence publique organisée avant-hier, jeudi 1er juillet par l’Enda Tiers Monde, animée par le coordonnateur de programmes d’Enda Tiers Monde, Dr. Cheikh Tidiane Diéye.
Le commerce est, selon le Dr. Diéye, un puissant moteur de croissance et de développement. Il soutient qu’il a un potentiel positif que de nombreux pays, en particulier en Asie, ont réussi à actualiser pour se hisser au rang des nations émergentes qui comptent sur le marché mondial.
Le conférencier a aussi soutenu que les Etats africain qui comptent pour quantité négligeable dans les échanges mondiaux, ont fait choix de s’engager dans les négociations multilatérales.
Le Dr. Diéye a par ailleurs tenté de définir le concept de développement. Il s’est rappelé de la définition qu’en donnait son Pr. Issiaka P. Laleyé en estimant que ce mot est un « concept dominant, un paradigme fatiguant, un slogan porte-malheur ».
En outre, il a défini le développement comme un processus de transformation qualitative et cumulative des structures économiques, sociales, politiques, culturelles d’un peuple, en vue de la satisfaction d’ un nombre croissant et de plus en plus diversifié de besoins, en comptant principalement sur ressources techniques, technologiques, humaines, morales, intellectuelles de ce peuple lui-même.
Quittant l’abstraction des concepts pour en venir à la réalité, Dr. Diéye a estimé que lorsqu’on dit qu’un pays n’est pas développé, on suppose alors implicitement que quelque chose continue de l’envelopper. Sous ce rapport il soutient que le développement est le résultat d’une somme d’efforts pour enlever cette enveloppe.
Le Coordonnateur d’Enda Tiers Monde a aussi évoqué les contraintes au développement de l’Afrique. Comme contraintes internes il a cité la pauvreté, analphabétisme, problèmes sanitaires, contraintes techniques et technologiques, faiblesse du capital financier.
Pour les contraintes externes il a mentionné la division internationale du travail, la détérioration des termes de l’échange. Pour terminer le Dr. Cheikh Tidiane Diéye s’est adressé aux leaders politiques africains en déclarant que « le développement ne se fait pas sans un leadership politique fort et responsable qui dans un monde d’incertitudes et de compétition trouve les bonnes formules pour faire avancer son peuple ».
Sud Quotidien