LOUGA : Les représentants des services techniques, les élus locaux et les responsables de projets et programmes de développement se sont planchés durant trois jours, à Louga, sur la méthodologie de la planification locale. Un atelier qui a pris fin vendredi et qui vise à assurer une mise en cohérence et une bonne articulation des outils de planification avec les plans nationaux et sectoriels.
Cette articulation des priorités des populations locales avec les politiques sectorielles de l’Etat et la prise en compte des dimensions transversales du développement passe par ce que l’on appelle la double planification. Selon Oumar Wade, le coordonnateur national du Padel/Pndl, la double planification a été érigée dans le souci de promouvoir une politique économique et sociale plus équilibrée et d’harmoniser les interventions entre le niveau central et le niveau local. « C’est une approche novatrice consistant à combiner une planification stratégique au niveau national et une planification opérationnelle au niveau local » explique-t-il. Avant d’ajouter que « il s’agit de donner plus de responsabilités et de ressources aux collectivités locales ». En outre, cette approche vise, selon Mr Wade, à compléter les décisions centrales par des décisions spécifiques au niveau régional qui tiennent compte des réalités des populations. D’où la grande responsabilité des collectivités, qui dans le processus, ont la lourde mission de bien définir leurs différents outils de planification avec l’appui des techniciens et autres partenaires. « Dans le souci de faire participer tous les acteurs locaux dans ce processus, l’atelier régional a pour but de définir de manière consensuelle la méthodologie d’élaboration des différents outils de planification locale », souligne le directeur de l’Ard de Louga, Abdourahmane Cissé. Ces outils ont pour noms : les plans d’investissement communaux (Pic), les plans de développement locaux (Pld), les plans régionaux de développement intégré (Prdi) ou encore les schémas régionaux de développement du territoire (Srat).
Pour ce faire, les représentants des services sectoriels comme la santé, l’éducation, l’hydraulique et les représentants de projets et programmes de développement ont présenté une quinzaine de communication pour une meilleure intégration de leurs préoccupations dans les différents plans à élaborés.
Les acteurs ont aussi eu droit à des présentations de guide de la planification locale et les méthodologies d’élaboration des différents outils en prenant en compte les dimensions transversales du développement notamment dans les domaines du genre, de l’environnement, de l’économie, des droits de l’enfant, mais également les ressources financières à mobiliser. Un comité régional et des comités locaux de pilotage du processus de planification locale, regroupant les élus locaux, les services techniques et les partenaires, seront mis en place pour mener à bien cet exercice de la double planification qui nécessité une forte mobilisation de tous les acteurs.
Ousmane MBENGUE
Le Soleil
Cette articulation des priorités des populations locales avec les politiques sectorielles de l’Etat et la prise en compte des dimensions transversales du développement passe par ce que l’on appelle la double planification. Selon Oumar Wade, le coordonnateur national du Padel/Pndl, la double planification a été érigée dans le souci de promouvoir une politique économique et sociale plus équilibrée et d’harmoniser les interventions entre le niveau central et le niveau local. « C’est une approche novatrice consistant à combiner une planification stratégique au niveau national et une planification opérationnelle au niveau local » explique-t-il. Avant d’ajouter que « il s’agit de donner plus de responsabilités et de ressources aux collectivités locales ». En outre, cette approche vise, selon Mr Wade, à compléter les décisions centrales par des décisions spécifiques au niveau régional qui tiennent compte des réalités des populations. D’où la grande responsabilité des collectivités, qui dans le processus, ont la lourde mission de bien définir leurs différents outils de planification avec l’appui des techniciens et autres partenaires. « Dans le souci de faire participer tous les acteurs locaux dans ce processus, l’atelier régional a pour but de définir de manière consensuelle la méthodologie d’élaboration des différents outils de planification locale », souligne le directeur de l’Ard de Louga, Abdourahmane Cissé. Ces outils ont pour noms : les plans d’investissement communaux (Pic), les plans de développement locaux (Pld), les plans régionaux de développement intégré (Prdi) ou encore les schémas régionaux de développement du territoire (Srat).
Pour ce faire, les représentants des services sectoriels comme la santé, l’éducation, l’hydraulique et les représentants de projets et programmes de développement ont présenté une quinzaine de communication pour une meilleure intégration de leurs préoccupations dans les différents plans à élaborés.
Les acteurs ont aussi eu droit à des présentations de guide de la planification locale et les méthodologies d’élaboration des différents outils en prenant en compte les dimensions transversales du développement notamment dans les domaines du genre, de l’environnement, de l’économie, des droits de l’enfant, mais également les ressources financières à mobiliser. Un comité régional et des comités locaux de pilotage du processus de planification locale, regroupant les élus locaux, les services techniques et les partenaires, seront mis en place pour mener à bien cet exercice de la double planification qui nécessité une forte mobilisation de tous les acteurs.
Ousmane MBENGUE
Le Soleil