En ouvrant les travaux, le sénateur-maire, Pape Diop, s’est dit heureux de recevoir ses hôtes à Dakar « qui est une ville en chantier du fait de l’œuvre de plusieurs acteurs et institutions dont l’Etat, les agences comme l’Anoci et l’Apix et, bien sûr, la ville de Dakar ». Le maire de Dakar a invité les institutions financières à s’ouvrir davantage aux villes.
Organisée par l’Onu-Habitat, l’Alliance des villes et la Mairie de Dakar, cette rencontre a regroupé les maires du Cameroun, du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Togo et du Sénégal, ainsi que les partenaires comme l’Alliance des villes, l’Onu-Habitat et la Mairie de Dakar.
Les travaux de la rencontre régionale des villes et de leurs partenaires ont été ouverts, hier, par le sénateur Pape Diop, maire de Dakar, en présence du directeur de la Décentralisation, des maires de l’agglomération de Dakar, du directeur de la Coopération technique et régionale de l’Onu-Habitat, du directeur du Bureau pour l’Afrique et les pays arabes de l’Onu-Habitat, Alioune Badiane.
Il s’agira, au cours de cet atelier de 3 jours, de réfléchir sur les stratégies de développement urbain en Afrique de l’Ouest. Les différents techniciens plancheront sur la revue des modalités de préparation et de mise en œuvre des stratégies de développement urbain, entre autres sujets, avant d’effectuer une visite de terrain. Cette rencontre donnera aussi l’occasion de parler du projet de stratégie de développement urbain de Grand Dakar.
Pour le maire Pape Diop, cette rencontre vient à son heure, « car toute œuvre constructive - qui du reste, constitue notre préoccupation majeure-, a besoin de s’inscrire dans un cadre harmonisé », a-t-il dit avant d’indiquer que l’agglomération dakaroise est concentrée sur 0,3 % de la superficie du pays et compte plus de la moitié de la population urbaine. Le président du Sénat a dit que cette situation requiert des investissements « parfois très lourds et donc hors de portée des moyens des collectivités locales ». D’autant que les villes, avec les politiques de décentralisation, ont plus de pouvoir, mais pas assez de moyens pour faire face à l’ampleur des besoins ». Convaincu que les villes sont les poumons de nos pays « quand on sait que leur essoufflement entraînerait l’asphyxie de nos économies nationales », il a souligné qu’une meilleure planification de leur développement serait au cœur des politiques de décentralisation. A titre d’exemple, Pape Diop a noté que dans l’agglomération de Dakar, cohabitent près de 43 collectivités locales.
S’agissant de leurs priorités, il a brossé les stratégies de développement urbain, d’amélioration des bidonvilles à l’échelon municipal et national et les stratégies de financement durables qui permettront aux villes d’attirer des capitaux à long terme. Il a aussi émis le vœu de voir les institutions comme la Banque mondiale et la Bad s’ouvrir davantage aux villes « afin de nous permettre de répondre aux défis qui nous interpellent ». Auparavant, le directeur de la Coopération technique et régionale, Daniel Biau, et le directeur du Bureau régional pour l’Afrique et les pays arabes de l’Onu-Habitat Alioune Badiane, avaient replacé, dans leurs interventions, cette rencontre dans son véritable contexte. Ce dernier a fait comprendre aux participants responsables de collectivités locales que « ce qui nous importe aujourd’hui et surtout demain, c’est votre engagement et votre leadership pour guider et participer au processus de construction des -3 V- (la Vision pour Votre Ville), pour impulser la croissance économique, créer des emplois, lutter contre la pauvreté, gérer l’environnement et bâtir les infrastructures durables du futur. Nous savons, à Onu-Habitat, que cela est possible et nous engageons à vos côtés pour réussir ce pari », a dit Alioune Badiane.
Le Soleil
Organisée par l’Onu-Habitat, l’Alliance des villes et la Mairie de Dakar, cette rencontre a regroupé les maires du Cameroun, du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Togo et du Sénégal, ainsi que les partenaires comme l’Alliance des villes, l’Onu-Habitat et la Mairie de Dakar.
Les travaux de la rencontre régionale des villes et de leurs partenaires ont été ouverts, hier, par le sénateur Pape Diop, maire de Dakar, en présence du directeur de la Décentralisation, des maires de l’agglomération de Dakar, du directeur de la Coopération technique et régionale de l’Onu-Habitat, du directeur du Bureau pour l’Afrique et les pays arabes de l’Onu-Habitat, Alioune Badiane.
Il s’agira, au cours de cet atelier de 3 jours, de réfléchir sur les stratégies de développement urbain en Afrique de l’Ouest. Les différents techniciens plancheront sur la revue des modalités de préparation et de mise en œuvre des stratégies de développement urbain, entre autres sujets, avant d’effectuer une visite de terrain. Cette rencontre donnera aussi l’occasion de parler du projet de stratégie de développement urbain de Grand Dakar.
Pour le maire Pape Diop, cette rencontre vient à son heure, « car toute œuvre constructive - qui du reste, constitue notre préoccupation majeure-, a besoin de s’inscrire dans un cadre harmonisé », a-t-il dit avant d’indiquer que l’agglomération dakaroise est concentrée sur 0,3 % de la superficie du pays et compte plus de la moitié de la population urbaine. Le président du Sénat a dit que cette situation requiert des investissements « parfois très lourds et donc hors de portée des moyens des collectivités locales ». D’autant que les villes, avec les politiques de décentralisation, ont plus de pouvoir, mais pas assez de moyens pour faire face à l’ampleur des besoins ». Convaincu que les villes sont les poumons de nos pays « quand on sait que leur essoufflement entraînerait l’asphyxie de nos économies nationales », il a souligné qu’une meilleure planification de leur développement serait au cœur des politiques de décentralisation. A titre d’exemple, Pape Diop a noté que dans l’agglomération de Dakar, cohabitent près de 43 collectivités locales.
S’agissant de leurs priorités, il a brossé les stratégies de développement urbain, d’amélioration des bidonvilles à l’échelon municipal et national et les stratégies de financement durables qui permettront aux villes d’attirer des capitaux à long terme. Il a aussi émis le vœu de voir les institutions comme la Banque mondiale et la Bad s’ouvrir davantage aux villes « afin de nous permettre de répondre aux défis qui nous interpellent ». Auparavant, le directeur de la Coopération technique et régionale, Daniel Biau, et le directeur du Bureau régional pour l’Afrique et les pays arabes de l’Onu-Habitat Alioune Badiane, avaient replacé, dans leurs interventions, cette rencontre dans son véritable contexte. Ce dernier a fait comprendre aux participants responsables de collectivités locales que « ce qui nous importe aujourd’hui et surtout demain, c’est votre engagement et votre leadership pour guider et participer au processus de construction des -3 V- (la Vision pour Votre Ville), pour impulser la croissance économique, créer des emplois, lutter contre la pauvreté, gérer l’environnement et bâtir les infrastructures durables du futur. Nous savons, à Onu-Habitat, que cela est possible et nous engageons à vos côtés pour réussir ce pari », a dit Alioune Badiane.
Le Soleil