DIOURBEL - PROGRAMME D’EAU POTABLE ET D’ASSAINISSEMENT : Atteindre un taux d’accès de 82% d’ici à 2015



Le Pepam ambitionne d’atteindre un taux d’accès à l’eau de 82% et à l’assainissement de 59% d’ici à 2015. La déclaration a été faite par le coordonnateur national, Fadel Ndaw, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier pilote de revue régionale du programme tenu à Diourbel.

Le coordonnateur a précisé que le Pepam est un ensemble de projets pour atteindre des objectifs d’ici à 2015. « Nous nous sommes fixé un objectif de 82% en 2015 sur l’étendue du territoire national ». Il a souligné que le bilan fait dans la région de Diourbel montre que dans l’ensemble des communautés rurales, le taux d’accès est de 78% dont 20% d’accès par des puits compte non tenu de la ville de Touba. Pour ce qui est de la qualité de l’eau, Fadel Ndaw a annoncé que l’objectif du Pepam ne vise pas seulement l’accès de manière générale, mais aussi la qualité. « Il se trouve qu’au Sénégal, certaines contrées éprouvent des difficultés liées à la présence de sel et de fer dans l’eau des forages ».

Dans le cadre du Pepam, il est prévu des programmes de potabilisation de l’eau. « Dans la 2ème phase du Pepam, nous comptons mettre en place un programme de défluorisation à grande échelle ». C’est également là le sens du projet Diosmone-Palmarin et du projet du canal du Baol qui vont permettre à plus de 116 villages dans la zone de Thiès et de Fatick d’avoir accès à une eau de qualité grâce à un transfert d’eau à partir des nappes d’eau qui se trouvent à Thiès », a-t-il dit. Mettant l’accent sur l’assainissement, Fadel Ndaw a affirmé que de manière générale le Pepam a un important volet aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. Selon Fadel Ndaw, l’ensemble des lieux publics qui sont sous la responsabilité de la communauté rurale doit être doté de système d’assainissement collectif. « Le cadre du Pepam va mettre à la disposition des collectivités locales des édicules publics sous forme de subvention dont 400 dans les régions de Louga, Ziguinchor et Kolda, le programme va réaliser 400 édicules publics ».

Babou Sarr, directeur de l’exploitation et de la maintenance au ministère de l’Hydraulique, s’est prononcé sur la qualité de l’eau, l’approvisionnement en eau de Touba et le transfert de la maintenance des forages aux populations au cours de l’atelier pilote de revue régionale du Pepam et de la gratuité de l’eau à Touba qui nécessite des réflexions. Selon lui, Touba dépasse le statut de communauté rurale pour atteindre celui de ville. Aussi, des difficultés subsistent-elles au niveau de son approvisionnement en eau potable. « Jusqu’à présent, l’eau à Touba est encore gratuite ».

Pour sa part, le directeur du projet « Alimentation en eau potable de Touba », Assane Dione, a révélé que 5 châteaux d’eau de 1000m3 chacun seront construits dans la ville sainte grâce à un projet financé par la Banque islamique de développement (Bid) et l’Etat du Sénégal pour un montant de 6,5 milliards Cfa . « Le gouvernement accorde une importance particulière à la ville de Touba.

En 2002, le gouvernement a fait signer un marché d’études sur le plan directeur de Touba et les rapports ont été déposés en fin 2005. En 2006, le ministre a signé la requête de financement à la Bid et le président de la République, lors d’un pèlerinage à La Mecque, en 2006, a demandé qu’on inscrive en priorité absolue ce problème de Touba. Et la Bid avait accepté de financer ce projet ». Ainsi, la phase 1 de ce projet va concerner 5 châteaux d’eau de 1000 m3 chacun dans Touba et la reprise du réseau pour régler définitivement le problème d’accès à l’eau potable dans la ville de Khadimou Rassoul.

Le Soleil

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