Louga, 28 oct (APS) – Le gouvernement du Sénégal n’exclut pas de travailler de nouveau avec la société minière sud-africaine Kumba Iron Ore dans l’exploitation des mines au Sénégal, en raison des capacités financières et techniques de cette multinationale, a déclaré, lundi à Louga (Nord), le directeur général de la Société des mines de fer du Sénégal oriental (MIFERSO), Birane Diouf.
"Pourquoi pas ? Disons qu’aujourd’hui, l’Etat du Sénégal serait disposé [à travailler de nouveau avec Kumba Resources], même si [cette firme] n’a pas encore montré une intention dans ce sens", a répondu M. Diouf à un journaliste de l’APS.
Le directeur général de la MIFERSO était interrogé au terme d’une visite effectuée sur le site d’un centre polyvalent dédié aux personnes handicapées. Il était en compagnie du directeur général de Kumba Iron Ore, Robert Brouwnlee.
La construction du Centre inclusif de formation professionnelle, dans la commune de Louga, a été financée pour une grande partie par cette multinationale de droit sud-africain. Cette société minière a déclaré vouloir investir dans des projets de développement social, au Sénégal, pour une valeur de 7,5 milliards de francs CFA.
Cet argent est une partie des 37,5 milliards de francs CFA que l'Etat du Sénégal a versés à la société minière, en guise d'indemnisation, à la suite d'une décision donnée par un tribunal international.
Kumba Iron Ore avait traduit l'Etat du Sénégal en justice pour rupture abusive de contrat, lorsque le gouvernement sénégalais a rompu le contrat d’exploitation liant la MIFERSO à la société minière sud-africaine.
Les investissements nécessaires à l’exploitation du fer de la Falémé avait été à l’époque estimés à 1.250 milliards de francs CFA, que le groupe minier sud-africain avait accepté de fournir. Le gouvernement sénégalais avait par la suite confié l'exploitation des mines de fer au groupe indien ArcelorMittal.
Une décision de justice rendue en août dernier par la Chambre de commerce internationale de Paris (France), devant laquelle le gouvernement sénégalais avait traduit ArcelorMittal, a redonné la propriété de la MIFERSO à l’Etat du Sénégal, en annulant les droits de la multinationale indienne sur les mines de fer.
"Ce serait vraiment un plaisir pour nous [de travailler de nouveau avec Kumba Iron Ore] d’autant plus qu'elle a été notre partenaire dans ce projet, avant que n’arrive la société ArcelorMittal", a souligné le directeur général de la MIFERSO.
"Nous savons que Kumba a les capacités financières et techniques pour accompagner l’Etat du Sénégal dans l’exploitation des mines de fer du Sénégal oriental. Mais avant tout autre partenariat, l’Etat devra faire le choix d’un partenaire qui va respecter ses engagements", a ajouté M. Diouf.
Il a souligné la nécessité d'exploiter les mines de la Falémé, estimant qu'elles peuvent générer 20.000 emplois.
"Nous n’avons encore rien décidé concernant cette mine. Notre société est dans une phase d’évaluation des capacités minières de toute l’Afrique de l’Ouest. Nous sommes intéressés par toutes les mines", a dit à l’APS Robert Brouwnlee.
AKS/OID/ESF
"Pourquoi pas ? Disons qu’aujourd’hui, l’Etat du Sénégal serait disposé [à travailler de nouveau avec Kumba Resources], même si [cette firme] n’a pas encore montré une intention dans ce sens", a répondu M. Diouf à un journaliste de l’APS.
Le directeur général de la MIFERSO était interrogé au terme d’une visite effectuée sur le site d’un centre polyvalent dédié aux personnes handicapées. Il était en compagnie du directeur général de Kumba Iron Ore, Robert Brouwnlee.
La construction du Centre inclusif de formation professionnelle, dans la commune de Louga, a été financée pour une grande partie par cette multinationale de droit sud-africain. Cette société minière a déclaré vouloir investir dans des projets de développement social, au Sénégal, pour une valeur de 7,5 milliards de francs CFA.
Cet argent est une partie des 37,5 milliards de francs CFA que l'Etat du Sénégal a versés à la société minière, en guise d'indemnisation, à la suite d'une décision donnée par un tribunal international.
Kumba Iron Ore avait traduit l'Etat du Sénégal en justice pour rupture abusive de contrat, lorsque le gouvernement sénégalais a rompu le contrat d’exploitation liant la MIFERSO à la société minière sud-africaine.
Les investissements nécessaires à l’exploitation du fer de la Falémé avait été à l’époque estimés à 1.250 milliards de francs CFA, que le groupe minier sud-africain avait accepté de fournir. Le gouvernement sénégalais avait par la suite confié l'exploitation des mines de fer au groupe indien ArcelorMittal.
Une décision de justice rendue en août dernier par la Chambre de commerce internationale de Paris (France), devant laquelle le gouvernement sénégalais avait traduit ArcelorMittal, a redonné la propriété de la MIFERSO à l’Etat du Sénégal, en annulant les droits de la multinationale indienne sur les mines de fer.
"Ce serait vraiment un plaisir pour nous [de travailler de nouveau avec Kumba Iron Ore] d’autant plus qu'elle a été notre partenaire dans ce projet, avant que n’arrive la société ArcelorMittal", a souligné le directeur général de la MIFERSO.
"Nous savons que Kumba a les capacités financières et techniques pour accompagner l’Etat du Sénégal dans l’exploitation des mines de fer du Sénégal oriental. Mais avant tout autre partenariat, l’Etat devra faire le choix d’un partenaire qui va respecter ses engagements", a ajouté M. Diouf.
Il a souligné la nécessité d'exploiter les mines de la Falémé, estimant qu'elles peuvent générer 20.000 emplois.
"Nous n’avons encore rien décidé concernant cette mine. Notre société est dans une phase d’évaluation des capacités minières de toute l’Afrique de l’Ouest. Nous sommes intéressés par toutes les mines", a dit à l’APS Robert Brouwnlee.
AKS/OID/ESF