La mise en œuvre des Cadres locaux de concertation pour le développement de la riziculture (Clcr) devra permettre une meilleure orientation du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar). Une réflexion a été menée, vendredi, sur le processus visant à mieux harmoniser et orienter les ressources financières du Pnar.
Le soutien à la filière rizicole et sa promotion constituent l’orientation de la politique de l’Etat pour assurer l’autosuffisance en riz. C’est ainsi qu’il a été retenu d’organiser le fonctionnement du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar, piloté par le ministère de l’Agriculture) en différentes structures opérationnelles aussi bien sur le plan national que local.
Cela devrait, à terme, permettre de mieux développer des actions ciblées qui tiennent compte du contexte particulier de chaque localité. Des cadres locaux de concertation pour le développement de la riziculture (Clcr) et des semaines de travail ont été mis en place dans ce cadre pour servir de coordination et d’harmonisation aux actions de développement de la riziculture aux différentes échelles de développement.
Un atelier d’échange et de partage a été ainsi organisé, vendredi, avec l’appui de la coopération japonaise (Jica) autour du processus de mise en œuvre des Clcr et des semaines de travail. Les Clcr couvrent, pour le moment, les régions de Saint-Louis, Matam, Kaolack, Fatick, Kaffrine, Tambacounda et Kédougou.
Ils seront étendus progressivement à l’ensemble de la région naturelle de Casamance pour couvrir les régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou. « L’initiative Clcr traduit la politique de l’Etat par le transfert de la supervision du Pnar à des structures locales », a rappelé le directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture, Massata Niang. « Le comité national de pilotage du Pnar, sous la supervision du ministre de l’Agriculture, veillera à un arbitrage judicieux de l’allocation des ressources pour que chaque région puisse jouer pleinement sa partition pour la promotion du riz local », a également promis M. Niang. La réalisation de cet important projet de « promotion du riz local » est bien appuyée par la coopération japonaise.
Si en 2010 et 2011 les différentes semaines de travail ont permis de faire une large revue de l’évolution de la riziculture au Sénégal et de formuler des notes conceptuelles de projets pour toutes les priorités identifiées, cette année, elles vont se dérouler dans un contexte innovant de mise en place des Clcr, a indiqué le représentant de la Jica, M. Igawa. Cet atelier de partage, comme l’a souhaité M. Igawa, est le début d’une réflexion profonde sur les moyens de financement durable de cadres qui constituent d’importants outils d’harmonisation des activités et de synergie d’action.
Les importations sont passées de 59 à 110 milliards de FCfa entre 1995 et 2002
Le riz représente 34 % du volume de la consommation céréalière des Sénégalais. Il constitue 54 % des céréales consommées en milieu urbain et 24 % en milieu rural. Seulement, la production annuelle locale estimée à 200.000 tonnes (au maximum), est loin de répondre à la demande intérieure. Les importations de riz entraînent des pertes considérables de devises de l’ordre de 100 milliards de francs Cfa par an et contribuent à déséquilibrer fortement la balance commerciale du pays. Selon les estimations, de 1995 à 2002, les importations de riz ont augmenté de près de 63 %, passant de 435.500 à 709.575 tonnes, soit 59 à 110 milliards de francs Cfa. L’Etat veut inverser la tendance à travers sa politique d’autosuffisance alimentaire, conformément aux orientations de la Stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), la Stratégie de croissance accélérée (Sca) et l’adoption et la mise en œuvre de la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (Loasp). C’est dans ce cadre volontariste que le Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) a été adopté en 2008 afin de booster la production rizicole.
Adama MBODJ
Le Soleil
Le soutien à la filière rizicole et sa promotion constituent l’orientation de la politique de l’Etat pour assurer l’autosuffisance en riz. C’est ainsi qu’il a été retenu d’organiser le fonctionnement du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar, piloté par le ministère de l’Agriculture) en différentes structures opérationnelles aussi bien sur le plan national que local.
Cela devrait, à terme, permettre de mieux développer des actions ciblées qui tiennent compte du contexte particulier de chaque localité. Des cadres locaux de concertation pour le développement de la riziculture (Clcr) et des semaines de travail ont été mis en place dans ce cadre pour servir de coordination et d’harmonisation aux actions de développement de la riziculture aux différentes échelles de développement.
Un atelier d’échange et de partage a été ainsi organisé, vendredi, avec l’appui de la coopération japonaise (Jica) autour du processus de mise en œuvre des Clcr et des semaines de travail. Les Clcr couvrent, pour le moment, les régions de Saint-Louis, Matam, Kaolack, Fatick, Kaffrine, Tambacounda et Kédougou.
Ils seront étendus progressivement à l’ensemble de la région naturelle de Casamance pour couvrir les régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou. « L’initiative Clcr traduit la politique de l’Etat par le transfert de la supervision du Pnar à des structures locales », a rappelé le directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture, Massata Niang. « Le comité national de pilotage du Pnar, sous la supervision du ministre de l’Agriculture, veillera à un arbitrage judicieux de l’allocation des ressources pour que chaque région puisse jouer pleinement sa partition pour la promotion du riz local », a également promis M. Niang. La réalisation de cet important projet de « promotion du riz local » est bien appuyée par la coopération japonaise.
Si en 2010 et 2011 les différentes semaines de travail ont permis de faire une large revue de l’évolution de la riziculture au Sénégal et de formuler des notes conceptuelles de projets pour toutes les priorités identifiées, cette année, elles vont se dérouler dans un contexte innovant de mise en place des Clcr, a indiqué le représentant de la Jica, M. Igawa. Cet atelier de partage, comme l’a souhaité M. Igawa, est le début d’une réflexion profonde sur les moyens de financement durable de cadres qui constituent d’importants outils d’harmonisation des activités et de synergie d’action.
Les importations sont passées de 59 à 110 milliards de FCfa entre 1995 et 2002
Le riz représente 34 % du volume de la consommation céréalière des Sénégalais. Il constitue 54 % des céréales consommées en milieu urbain et 24 % en milieu rural. Seulement, la production annuelle locale estimée à 200.000 tonnes (au maximum), est loin de répondre à la demande intérieure. Les importations de riz entraînent des pertes considérables de devises de l’ordre de 100 milliards de francs Cfa par an et contribuent à déséquilibrer fortement la balance commerciale du pays. Selon les estimations, de 1995 à 2002, les importations de riz ont augmenté de près de 63 %, passant de 435.500 à 709.575 tonnes, soit 59 à 110 milliards de francs Cfa. L’Etat veut inverser la tendance à travers sa politique d’autosuffisance alimentaire, conformément aux orientations de la Stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), la Stratégie de croissance accélérée (Sca) et l’adoption et la mise en œuvre de la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (Loasp). C’est dans ce cadre volontariste que le Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) a été adopté en 2008 afin de booster la production rizicole.
Adama MBODJ
Le Soleil