Le Programme décennal de l’éducation et de la formation (Pdef) vient de boucler ses dix années d’exécution. Lors de la revue annuelle, qui s’est ouverte hier à Dakar et pour trois jours (27, 28 et 29 avril), un accent a été mis sur l’amélioration de l’environnement scolaire pour accompagner la seconde phase prévue pour la décennie 2010-2020. Une grande satisfaction est notée sur le Taux brut de scolarisation, 68 %, qui a connu une progression de 7,49 points.
2000-2010. Le Programme décennal de l’éducation et de la formation (Pdef) vient d’avoir dix ans d’existence. Une occasion de faire en plus de la revue annuelle organisée traditionnellement, un bilan du parcours fait par ce programme majeur du secteur de l’Education et de la Formation. Un secteur qui constitue une grande priorité de l’Etat du Sénégal, comme l’a souligné le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, qui présidait cette 10ème revue annuelle. « Cette importante rencontre dans l’agenda du gouvernement vise à faire le point sur la mise en œuvre du programme sectoriel, mais rentre également dans le cadre de la préparation de la revue du Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dspr) coordonnée par le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances.
Le secteur de l’Education et de la Formation a toujours constitué une grande priorité du président Wade. C’est pourquoi ce secteur reçoit globalement un arbitrage favorable, dans l’allocation des ressources publiques pour conduire sa politique de développement », a souligné le Premier ministre. Ainsi, il a donné en exemple la multiplication par trois du budget alloué à ce secteur qui est passé de 104 milliards Fcfa en 2000, avant d’atteindre 385 milliards Fcfa en 2010. « Les efforts soutenus de l’Etat, des collectivités locales, des ménages et du secteur privé, appuyés par nos partenaires au développement, ont permis au secteur de l’Education et de la Formation, d’engranger des avancées significatives en 2000 et 2010 », a poursuivi le chef du gouvernement. Il a ajouté qu’avec un renforcement notable de la couverture scolaire du territoire national, le système éducatif a connu une augmentation très remarquable des capacités d’accueil et des effectifs enrôlés au cours de la décennie 2000-2010, du préscolaire au supérieur. « Ces performances enregistrées dans le domaine de l’accès ont entrainé une progression considérable des Taux bruts de scolarisation, à tous les niveaux », a affirmé Souleymane Ndéné Ndiaye.
2010-2020, un Pdef amélioré
Avec ces résultats probants, le Pdef ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Ce programme va continuer dans sa deuxième phase pour la décennie prochaine 2010-2020, comme annoncé par le ministre de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen-secondaire et des Langes nationales, Kalidou Diallo. La première phase du Pdef a permis d’atteindre de bons résultats, surtout concernant le Taux brut de scolarisation qui est actuellement de 86 %. « Les évaluations ont révélé qu’entre 2000 et 2010, le système d’éducation et de formation a enregistré des progrès notoires à tous les niveaux, surtout en matière d’élargissement de l’accès. Ainsi, le Taux brut de scolarisation a connu une évolution de 7,49 points au préscolaire, de 27 points au primaire et de 25,35 points au moyen », a expliqué Kalidou Diallo.
Mais des manquements ont été aussi notés surtout sur la qualité avec un taux d’achèvement qui est de 60 %. « Nous avons 8 points de retard sur l’objectif de 68 % pour le taux d’achèvement. Cela est dû aux abandons. Sur 100 élèves inscrits au Ci, seuls 60 arrivent au Cm2 et 40 sont perdus en cours de route à cause des abandons et d’un mauvais environnement scolaire. Nous allons mettre l’accent sur l’amélioration de l’environnement scolaire dans les années à venir », a plaidé le ministre Kalidou Diallo.
Plusieurs recommandations ont été formulées dans ce sens. La mise à niveau des écoles par le remplacement des abris provisoires et la mise en place d’ouvrages annexes. Il y a aussi l’amélioration de l’efficience du système à travers la réduction sensible des redoublements et abandons scolaires et une meilleure rationalisation de l’utilisation des ressources. La promotion d’un système d’éducation de base de 10 ans fondé sur une offre d’éducation et de formation diversifiée pour le formel et le non formel, y compris la formation professionnelle.
Tata SANE et Oumar NDIAYE
Le Soleil
2000-2010. Le Programme décennal de l’éducation et de la formation (Pdef) vient d’avoir dix ans d’existence. Une occasion de faire en plus de la revue annuelle organisée traditionnellement, un bilan du parcours fait par ce programme majeur du secteur de l’Education et de la Formation. Un secteur qui constitue une grande priorité de l’Etat du Sénégal, comme l’a souligné le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, qui présidait cette 10ème revue annuelle. « Cette importante rencontre dans l’agenda du gouvernement vise à faire le point sur la mise en œuvre du programme sectoriel, mais rentre également dans le cadre de la préparation de la revue du Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dspr) coordonnée par le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances.
Le secteur de l’Education et de la Formation a toujours constitué une grande priorité du président Wade. C’est pourquoi ce secteur reçoit globalement un arbitrage favorable, dans l’allocation des ressources publiques pour conduire sa politique de développement », a souligné le Premier ministre. Ainsi, il a donné en exemple la multiplication par trois du budget alloué à ce secteur qui est passé de 104 milliards Fcfa en 2000, avant d’atteindre 385 milliards Fcfa en 2010. « Les efforts soutenus de l’Etat, des collectivités locales, des ménages et du secteur privé, appuyés par nos partenaires au développement, ont permis au secteur de l’Education et de la Formation, d’engranger des avancées significatives en 2000 et 2010 », a poursuivi le chef du gouvernement. Il a ajouté qu’avec un renforcement notable de la couverture scolaire du territoire national, le système éducatif a connu une augmentation très remarquable des capacités d’accueil et des effectifs enrôlés au cours de la décennie 2000-2010, du préscolaire au supérieur. « Ces performances enregistrées dans le domaine de l’accès ont entrainé une progression considérable des Taux bruts de scolarisation, à tous les niveaux », a affirmé Souleymane Ndéné Ndiaye.
2010-2020, un Pdef amélioré
Avec ces résultats probants, le Pdef ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Ce programme va continuer dans sa deuxième phase pour la décennie prochaine 2010-2020, comme annoncé par le ministre de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen-secondaire et des Langes nationales, Kalidou Diallo. La première phase du Pdef a permis d’atteindre de bons résultats, surtout concernant le Taux brut de scolarisation qui est actuellement de 86 %. « Les évaluations ont révélé qu’entre 2000 et 2010, le système d’éducation et de formation a enregistré des progrès notoires à tous les niveaux, surtout en matière d’élargissement de l’accès. Ainsi, le Taux brut de scolarisation a connu une évolution de 7,49 points au préscolaire, de 27 points au primaire et de 25,35 points au moyen », a expliqué Kalidou Diallo.
Mais des manquements ont été aussi notés surtout sur la qualité avec un taux d’achèvement qui est de 60 %. « Nous avons 8 points de retard sur l’objectif de 68 % pour le taux d’achèvement. Cela est dû aux abandons. Sur 100 élèves inscrits au Ci, seuls 60 arrivent au Cm2 et 40 sont perdus en cours de route à cause des abandons et d’un mauvais environnement scolaire. Nous allons mettre l’accent sur l’amélioration de l’environnement scolaire dans les années à venir », a plaidé le ministre Kalidou Diallo.
Plusieurs recommandations ont été formulées dans ce sens. La mise à niveau des écoles par le remplacement des abris provisoires et la mise en place d’ouvrages annexes. Il y a aussi l’amélioration de l’efficience du système à travers la réduction sensible des redoublements et abandons scolaires et une meilleure rationalisation de l’utilisation des ressources. La promotion d’un système d’éducation de base de 10 ans fondé sur une offre d’éducation et de formation diversifiée pour le formel et le non formel, y compris la formation professionnelle.
Tata SANE et Oumar NDIAYE
Le Soleil