Développement rural durable : Lancement d’un projet d’intégration agriculture et gestion de l’eau potable



Assurer des revenus substantiels aux populations à la base et aussi de l’eau potable par une bonne gestion des forages, c’est l’ambition du projet de développement rural durable qui sera développé avec l’appui de la coopération japonaise dans la région de Louga et à Taïba Ndiaye. C’est un projet intégré qui va permettre de mener des activités d’élevage, de reboisement et d’agriculture autour des forages. Le rapport de commencement a fait l’objet d’un diagnostic par le comité de pilotage et les différentes structures d’intervention.

La stratégie est ainsi bien définie et l’idée est conforme à la stratégie adoptée par la coopération Japonaise qui va conduire la mise en œuvre du projet de développement rural durable (Pdrd) dans la région de Louga et le village de Taïba Ndiaye (Thiès). Le Pdrd s’inscrit dans le cadre du programme de gestion viable des ressources naturelles, l’amélioration des revenus et la diversification. Il est retenu comme une solution face au problème prioritaire de développement dans le programme d’exécution pour le Sénégal et élaboré par la coopération japonaise (Jica), à savoir le développement communautaire dans le milieu rural. L’objectif est de développer des activités communautaires dont l’efficacité a été reconnue avec la première du « projet eau potable pour tous et appui aux activités communautaires » (Peptac 1) qui a été développé dans des villages de la région de Louga. Sa réalisation va s’étaler sur une période de 3 ans (mars 2008 - mars 2011).

Le Pdrd suit la même logique que le projet eau potable pour tous et appui aux activités communautaire. En effet, dans le cadre de l’alimentation des populations en eau potable, le Sénégal a réalisé plusieurs installations hydrauliques, et pour en assurer l’entretien et la gestion autonome par les populations, il a été mis en place en 1996, un système de recouvrement des redevances suivant la vente au volume. Des activités de sensibilisation et de vulgarisation ont été également menées auprès des associations des usagers des forages (Asufor), en collaboration avec les bailleurs de fonds. Cela a donné des effets socio-économiques additionnels et a montré une belle opportunité de booster les revenus en milieu rural et d’améliorer le cadre de vie des populations.

Dans la perspective de vulgarisation de ces activités par le canal des Asufor, une requête a été ainsi soumise par le gouvernement du Sénégal au Japon pour la mise en œuvre du projet de développement durable. Avec comme objectif de développer des activités communautaires dont l’exécution du Peptac 1 a permis de déceler toute l’efficacité. Le gouvernement Nippone a répondu favorable en acceptant de réaliser ce projet de développement rural durable et a ciblé la région de Louga où le Peptac 1 a été développé de même que Taïba Ndiaye. C’est un projet de développement agricole avec l’accompagnement des Asufor, donc des populations elles mêmes.

« Nous avons déjà une expérience avec le projet eau potable pour tous et activités communautaires qui a été développé entre 2003 et 2005, et principalement, nous avons ciblé le renforcement des Asufor pour une meilleure gestion des forages », affirme le chef du Projet, Shigeru Inoue. Pour ce dernier, ce qui est particulièrement attendu de ce projet, c’est surtout la continuité des activités communautaires, ce qui explique le souhait affiché par la coopération japonaise de voir une implication des autorités aussi bien régionales que rurales et l’appropriation du projet par les populations.

Le représentant de la Jica, Shirai Takemichi, a rappelé l’importance du développement durable qui constitue une des secteurs prioritaires d’intervention de la Jica. « Nous avons deux objectifs stratégiques : le développement social et économique et nous pensons que la synergie entre ces deux stratégies est très importante », estime Takemichi, qui rappelle que pour le développement rural, l’accent est mis sur la gestion des ressources naturelles à la base. La Daps se réjouit de l’engouement que suscite déjà le projet auprès des structures centrales et décentralisées et des populations. « La Daps a travaillé dans la formulation de ce projet qui a été présenté à la coopération japonaise qui a répondu favorablement, et une fois mis en place, la Daps va se contenter de son rôle de suivi et d’évaluation. C’est cela qui explique l’implication des structures décentralisées comme la Drdr de Louga, et des structures qui vont l’accompagner dans l’exécution du projet.

Le Soleil

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