L’Etat va construire vingt bassins de rétention d’un coût global de 200 millions chacun, dans chaque communauté rurale du pays. Face à un investissement aussi important, Djibo Kâ a beaucoup insisté hier, devant les concepteurs d’ouvrages, les décideurs, les autorités locales et les exploitants, sur l’entretien des ouvrages déjà existants.
(Correspondance) - ‘L’Etat sénégalais a, au total, mis 9 milliards de francs dans le programme de construction et de viabilisation des bassins de rétention’. La révélation a été faite hier à Thiès par le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels. C’était à l’occasion de l’atelier sur la gestion des bassins de rétention et lacs artificiels, tenu au centre forestier de la cité du rail. Lequel atelier a réuni, pendant une journée, des concepteurs d’ouvrages, des décideurs, des autorités locales, des exploitants et autres populations vivant à côté des bassins de rétention et des lacs artificiels. Pour le ministre Djibo Kâ qui présidait les travaux, ce programme de l’Etat sénégalais consiste à la construction de vingt bassins de rétention d’un coût global de 200 millions chacun, dans chaque communauté rurale du pays. Aussi a-t-il particulièrement insisté sur l’entretien des ouvrages déjà existants.
Car, précise-t-il, même s’il est vrai que les grands travaux d’entretien sont du ressort de l’Etat, il n’en demeure pas moins les populations doivent prendre en charge les entretiens courants, par le biais des comités de gestion qui vont être mis en place. Lesquels comités de gestion seront installés dans un cadre réglementaire créé par décret. ‘Les bassins de rétention nécessitent un investissement important et, par conséquent, il est impérieux de les rentabiliser, en les exploitant de façon rationnelle et méthodique. Une rentabilisation qui demande l’apport de tous les partenaires que sont les ministères utilisateurs, l’agriculture, l’élevage, la pisciculture, la santé, mais aussi les populations bénéficiaires’. En effet, fait-il remarquer, les bassins de rétention représentent des sources de revenus colossales.
La rencontre de Thiès sera aussi l’occasion pour le ministre de demander au directeur des bassins de rétention de rééquilibrer la programmation dans le cadre de leur mise en place. Une demande qui s’explique par une mauvaise répartition des ouvrages sur le territoire.‘J’ai constaté une certaine concentration d’ouvrages dans certaines localités alors que d’autres en sont totalement dépourvues. Ainsi nous recevons des demandes venant de partout dans le pays’. Dans la même lancée, Djibo Kâ lancera un appel en direction du ministère de la Santé. En effet, il fera savoir que la santé publique doit préservée. Par conséquent, elle doit être prise en compte dans le cadre de l’étude d’impact qui précède la réalisation des ouvrages. Cette demande est, selon le ministre, consécutive aux nombreux cas de bilharziose signalés dans les zones d’implantation des bassins de rétention. Toutefois, il reconnaîtra le caractère complexe de la prise en charge du volet sécuritaire. ‘La seule méthode jusqu’à présent utilisée à chaque fois que des cas de noyade ont été enregistrés, est la pose de clôture. Or cette méthode ne semble pas agréer les éleveurs qui se voient, avec les clôtures, exclus de l’accès à la ressource, les troupeaux ne pouvant plus s’y abreuver ’.
L’atelier de Thiès sur la gestion des bassins de rétention et des lacs artificiels s’inscrit dans le cadre d’un programme visant non seulement une meilleure rentabilisation des potentialités économiques que renferment ces ouvrages, mais et surtout de minorer les impacts négatifs. Une démarche qui veut que l’homme soit replacé dans le processus de la conception, de l’exploitation mais aussi de la gestion de ces ouvrages hydrauliques.
Sidy DIENG
Wal Fadjri
(Correspondance) - ‘L’Etat sénégalais a, au total, mis 9 milliards de francs dans le programme de construction et de viabilisation des bassins de rétention’. La révélation a été faite hier à Thiès par le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels. C’était à l’occasion de l’atelier sur la gestion des bassins de rétention et lacs artificiels, tenu au centre forestier de la cité du rail. Lequel atelier a réuni, pendant une journée, des concepteurs d’ouvrages, des décideurs, des autorités locales, des exploitants et autres populations vivant à côté des bassins de rétention et des lacs artificiels. Pour le ministre Djibo Kâ qui présidait les travaux, ce programme de l’Etat sénégalais consiste à la construction de vingt bassins de rétention d’un coût global de 200 millions chacun, dans chaque communauté rurale du pays. Aussi a-t-il particulièrement insisté sur l’entretien des ouvrages déjà existants.
Car, précise-t-il, même s’il est vrai que les grands travaux d’entretien sont du ressort de l’Etat, il n’en demeure pas moins les populations doivent prendre en charge les entretiens courants, par le biais des comités de gestion qui vont être mis en place. Lesquels comités de gestion seront installés dans un cadre réglementaire créé par décret. ‘Les bassins de rétention nécessitent un investissement important et, par conséquent, il est impérieux de les rentabiliser, en les exploitant de façon rationnelle et méthodique. Une rentabilisation qui demande l’apport de tous les partenaires que sont les ministères utilisateurs, l’agriculture, l’élevage, la pisciculture, la santé, mais aussi les populations bénéficiaires’. En effet, fait-il remarquer, les bassins de rétention représentent des sources de revenus colossales.
La rencontre de Thiès sera aussi l’occasion pour le ministre de demander au directeur des bassins de rétention de rééquilibrer la programmation dans le cadre de leur mise en place. Une demande qui s’explique par une mauvaise répartition des ouvrages sur le territoire.‘J’ai constaté une certaine concentration d’ouvrages dans certaines localités alors que d’autres en sont totalement dépourvues. Ainsi nous recevons des demandes venant de partout dans le pays’. Dans la même lancée, Djibo Kâ lancera un appel en direction du ministère de la Santé. En effet, il fera savoir que la santé publique doit préservée. Par conséquent, elle doit être prise en compte dans le cadre de l’étude d’impact qui précède la réalisation des ouvrages. Cette demande est, selon le ministre, consécutive aux nombreux cas de bilharziose signalés dans les zones d’implantation des bassins de rétention. Toutefois, il reconnaîtra le caractère complexe de la prise en charge du volet sécuritaire. ‘La seule méthode jusqu’à présent utilisée à chaque fois que des cas de noyade ont été enregistrés, est la pose de clôture. Or cette méthode ne semble pas agréer les éleveurs qui se voient, avec les clôtures, exclus de l’accès à la ressource, les troupeaux ne pouvant plus s’y abreuver ’.
L’atelier de Thiès sur la gestion des bassins de rétention et des lacs artificiels s’inscrit dans le cadre d’un programme visant non seulement une meilleure rentabilisation des potentialités économiques que renferment ces ouvrages, mais et surtout de minorer les impacts négatifs. Une démarche qui veut que l’homme soit replacé dans le processus de la conception, de l’exploitation mais aussi de la gestion de ces ouvrages hydrauliques.
Sidy DIENG
Wal Fadjri