Du riz de contre saison irrigué dans la région de Fatick, du jamais vu et pourtant le PAPIL l'a réussi grâce à la technique du Système de Riziculture Intensive (SRI)
PROGRAMME DE CULTURE ET DE DEVELOPPEMENT DU SYSTEME D’INTENSIFICATION DU RIZ EN CONTRE SAISON DANS LA COMMUNAUTE RURALE DE TOUBACOUTA : SITE DE NEMANDING
I.Contexte et justification
Le Système d'Intensification du Riz (SIR) est une combinaison de méthodes de culture qui vise à augmenter le rendement tout en réduisant les apports d’intrants agricoles. Les effets de différents paramètres pris en compte dans le développement du SIR conduisent à une augmentation du rendement en optimisant les processus agronomiques et écologiques. Sa promotion par des ONG a abouti à une rapide expansion du système dans plusieurs pays, dont certains ont inscrit le SIR dans leur politique de développement. Toutefois, le SIR est encore à ses balbutiements en Afrique de l'Ouest, et les principaux acteurs des établissements de recherche sur le riz demeurent critiques ou ambivalents quant à l'utilité du système comme une stratégie de développement agricole.
Au Sénégal, dans le cadre de la collaboration entre le Programme de Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD), l’Université de California Santa Cruz, l’ADRAO et la SAED, des essais sont en cours dans le département de Podor pour comparer le SIR à la pratique paysanne (PP) et à l’itinéraire technique recommandé (IR) par les services de vulgarisation.
Les résultats partiels de ces essais montrent que du point de vue développement végétatif des plants, les performances du SIR sont nettement supérieures à celles des deux autres systèmes. Cependant, la contrainte majeure soulevée par les producteurs pour l’application du SIR est le temps de travail nettement plus important consacré au désherbage (environ 2h de travail pour désherber 64 m² alors qu’avec l’IR, on utilise l’herbicide).
Par ailleurs, dans certaines zones d’intervention du PAPIL, la culture de riz en contre saison était jadis pratiquée par les populations. Cette pratique était abandonnée il y a plusieurs années du fait notamment de la non maîtrise de l’eau.
En partenariat avec quelques producteurs, le PAPIL a décidé cette année (2009), de réintroduire la culture de riz de contre saison dans ses sites d’intervention et d’y conduire des essais SRI.. Dans la région de Fatick, il s’agit des villages de Némanding, Dielmon et Keur Aliou Guèye.
Les objectifs des essais, le choix des sites et des porteurs du programme, le dispositif des essais, les caractéristiques des parcelles, les observations et données à collecter sont les suivants :
II. Objectifs des essais
Les objectifs sont :
-Réintroduire la culture de riz en contre saison,
-Évaluer le Système d’intensification du riz (SIR) en comparaison avec la pratique habituelle des paysans (PP) et l’itinéraire technique recommandée (IR) en culture pluviale dans la communauté rurale de Toubacouta.
-Évaluer la gestion de l’eau et le contrôle des mauvaises herbes dans les conditions de culture de contre saison.
-Faire une analyse préliminaire de l’utilisation de la matière organique pour l’amélioration de la fertilité des sols et des récoltes dans le SIR.
-Mettre en évidence la perception paysanne du SIR dans les conditions de cultures de contre saison dans les vallées
III.Choix des sites et des porteurs du programme
Les sites choisis sont situés dans l’arrondissement de Toubacouta. Ces sites remplissent les conditions requises pour dérouler un programme de culture de riz en contre saison à savoir entre autres :
-présence d’eau suffisante pour satisfaire les besoins des cultures,
-surfaces disponibles pour accueillir le programme,
-nature du sol (texture et structure) apte pour la culture,
-pratique de la riziculture,
-accessibilité du site.
Sur la base de ces critères, les vallées de Keur Aliou Guèye, Dielmon et Némanding ont été retenus après reconnaissance des sites par une équipe pluridisciplinaire composée de cadres et techniciens de la Drdr, l’Ancar, du Programme GIPD, d’un expert SRI, du PAPIL et de l’Iref. Cette reconnaissance de sites a été suivie d’une large concertation avec les populations pour mieux appréhender la faisabilité du programme.
Le site de Némanding se trouve dans la vallée de Dielmon. Le PAPIL n’y a pas encore réalisé d’ouvrages. Cependant, elle fait partie des 12 vallées récemment étudiées par le projet. Sur cette vallée, on note une présence permanente (12 mois sur 12) d’eau pouvant garantir la couverture des besoins de différentes cultures (riz et horticoles) en contre saison. Le potentiel en terres inondables est estimé à 100 ha et la nature du sol est favorable à la culture du riz. La pratique de la culture de riz est connue (ancienne présence de la mission chinoise) et les villages sont facilement accessibles.
Sur ce site, le programme est conduit sur 1,5 ha. Quelques équipements et travaux d’aménagements ont été réalisés avant de mettre en place les cultures : désherbage et curage du lit principal du cours d’eau, achat de motopompe et de tuyaux, construction de diguettes et planage des parcelles.
C’est le GIE And Jef des femmes qui conduit principalement le programme. Des exploitants individuels se sont aussi portés volontaires pour conduire le programme.
La contrainte majeure à lever est celle de la divagation des animaux. Les producteurs (trices) ont sollicité l’organisation de journées d’informations et d’élaboration d’un code de gestion pour limiter les dégâts que les animaux pourraient occasionner sur les parcelles.
IV.Dispositif des essais
Le dispositif comprend trois parcelles de superficies identiques dont une pour la pratique paysanne, une pour l’IR et une pour le SIR.
La PP est la pratique habituelle des paysans. Généralement les paysans font le semis direct ou le repiquage au hasard avec les plantes qui ont plus ou moins 35 jours d’âge. Ils utilisent deux apports d’engrais, une lame d’eau de plus de 10 cm de profondeur et des applications d’herbicides. Le rendement moyen de riz tourne autour de 1,5 à 2 t/ha , ce qui est de loin au dessous du potentiel.
L’itinéraire recommandé (IR) est la pratique recommandée par les services de vulgarisation. Les recommandations incluent le repiquage à la ligne, trois apports d’engrais à 20, 40 et 60 jours après repiquage (JAR ), une parcelle bien planée, une lame d’eau de 5- 10cm et une forte dose d’herbicides appliquée autour de 20 jours après repiquage. En général, l’IR ne met pas beaucoup d’accent sur l’utilisation efficace des ressources naturelles, mais il peut être très productif et donne un rendement impressionnant.
Le système d’intensification du riz (SIR) est une méthodologie pour augmenter la productivité de la culture de riz irriguée en changeant la gestion des plants, du sol, de l’eau et des nutriments sans pour autant dépendre des apports externes d’intrants. Les principes majeurs du SIR sont : repiquage à un seul plant par poquet, repiquage de plants de 8 et 15 jours, écartement des plants de 25cm x 25cm : ou plus et en ligne, parcelle bien planée avec une application minimale d’eau pendant la période végétative. Le but est de maintenir le sol humide mais bien drainé et aéré, par alternance d’humidification et d’assèchement
I.Contexte et justification
Le Système d'Intensification du Riz (SIR) est une combinaison de méthodes de culture qui vise à augmenter le rendement tout en réduisant les apports d’intrants agricoles. Les effets de différents paramètres pris en compte dans le développement du SIR conduisent à une augmentation du rendement en optimisant les processus agronomiques et écologiques. Sa promotion par des ONG a abouti à une rapide expansion du système dans plusieurs pays, dont certains ont inscrit le SIR dans leur politique de développement. Toutefois, le SIR est encore à ses balbutiements en Afrique de l'Ouest, et les principaux acteurs des établissements de recherche sur le riz demeurent critiques ou ambivalents quant à l'utilité du système comme une stratégie de développement agricole.
Au Sénégal, dans le cadre de la collaboration entre le Programme de Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD), l’Université de California Santa Cruz, l’ADRAO et la SAED, des essais sont en cours dans le département de Podor pour comparer le SIR à la pratique paysanne (PP) et à l’itinéraire technique recommandé (IR) par les services de vulgarisation.
Les résultats partiels de ces essais montrent que du point de vue développement végétatif des plants, les performances du SIR sont nettement supérieures à celles des deux autres systèmes. Cependant, la contrainte majeure soulevée par les producteurs pour l’application du SIR est le temps de travail nettement plus important consacré au désherbage (environ 2h de travail pour désherber 64 m² alors qu’avec l’IR, on utilise l’herbicide).
Par ailleurs, dans certaines zones d’intervention du PAPIL, la culture de riz en contre saison était jadis pratiquée par les populations. Cette pratique était abandonnée il y a plusieurs années du fait notamment de la non maîtrise de l’eau.
En partenariat avec quelques producteurs, le PAPIL a décidé cette année (2009), de réintroduire la culture de riz de contre saison dans ses sites d’intervention et d’y conduire des essais SRI.. Dans la région de Fatick, il s’agit des villages de Némanding, Dielmon et Keur Aliou Guèye.
Les objectifs des essais, le choix des sites et des porteurs du programme, le dispositif des essais, les caractéristiques des parcelles, les observations et données à collecter sont les suivants :
II. Objectifs des essais
Les objectifs sont :
-Réintroduire la culture de riz en contre saison,
-Évaluer le Système d’intensification du riz (SIR) en comparaison avec la pratique habituelle des paysans (PP) et l’itinéraire technique recommandée (IR) en culture pluviale dans la communauté rurale de Toubacouta.
-Évaluer la gestion de l’eau et le contrôle des mauvaises herbes dans les conditions de culture de contre saison.
-Faire une analyse préliminaire de l’utilisation de la matière organique pour l’amélioration de la fertilité des sols et des récoltes dans le SIR.
-Mettre en évidence la perception paysanne du SIR dans les conditions de cultures de contre saison dans les vallées
III.Choix des sites et des porteurs du programme
Les sites choisis sont situés dans l’arrondissement de Toubacouta. Ces sites remplissent les conditions requises pour dérouler un programme de culture de riz en contre saison à savoir entre autres :
-présence d’eau suffisante pour satisfaire les besoins des cultures,
-surfaces disponibles pour accueillir le programme,
-nature du sol (texture et structure) apte pour la culture,
-pratique de la riziculture,
-accessibilité du site.
Sur la base de ces critères, les vallées de Keur Aliou Guèye, Dielmon et Némanding ont été retenus après reconnaissance des sites par une équipe pluridisciplinaire composée de cadres et techniciens de la Drdr, l’Ancar, du Programme GIPD, d’un expert SRI, du PAPIL et de l’Iref. Cette reconnaissance de sites a été suivie d’une large concertation avec les populations pour mieux appréhender la faisabilité du programme.
Le site de Némanding se trouve dans la vallée de Dielmon. Le PAPIL n’y a pas encore réalisé d’ouvrages. Cependant, elle fait partie des 12 vallées récemment étudiées par le projet. Sur cette vallée, on note une présence permanente (12 mois sur 12) d’eau pouvant garantir la couverture des besoins de différentes cultures (riz et horticoles) en contre saison. Le potentiel en terres inondables est estimé à 100 ha et la nature du sol est favorable à la culture du riz. La pratique de la culture de riz est connue (ancienne présence de la mission chinoise) et les villages sont facilement accessibles.
Sur ce site, le programme est conduit sur 1,5 ha. Quelques équipements et travaux d’aménagements ont été réalisés avant de mettre en place les cultures : désherbage et curage du lit principal du cours d’eau, achat de motopompe et de tuyaux, construction de diguettes et planage des parcelles.
C’est le GIE And Jef des femmes qui conduit principalement le programme. Des exploitants individuels se sont aussi portés volontaires pour conduire le programme.
La contrainte majeure à lever est celle de la divagation des animaux. Les producteurs (trices) ont sollicité l’organisation de journées d’informations et d’élaboration d’un code de gestion pour limiter les dégâts que les animaux pourraient occasionner sur les parcelles.
IV.Dispositif des essais
Le dispositif comprend trois parcelles de superficies identiques dont une pour la pratique paysanne, une pour l’IR et une pour le SIR.
La PP est la pratique habituelle des paysans. Généralement les paysans font le semis direct ou le repiquage au hasard avec les plantes qui ont plus ou moins 35 jours d’âge. Ils utilisent deux apports d’engrais, une lame d’eau de plus de 10 cm de profondeur et des applications d’herbicides. Le rendement moyen de riz tourne autour de 1,5 à 2 t/ha , ce qui est de loin au dessous du potentiel.
L’itinéraire recommandé (IR) est la pratique recommandée par les services de vulgarisation. Les recommandations incluent le repiquage à la ligne, trois apports d’engrais à 20, 40 et 60 jours après repiquage (JAR ), une parcelle bien planée, une lame d’eau de 5- 10cm et une forte dose d’herbicides appliquée autour de 20 jours après repiquage. En général, l’IR ne met pas beaucoup d’accent sur l’utilisation efficace des ressources naturelles, mais il peut être très productif et donne un rendement impressionnant.
Le système d’intensification du riz (SIR) est une méthodologie pour augmenter la productivité de la culture de riz irriguée en changeant la gestion des plants, du sol, de l’eau et des nutriments sans pour autant dépendre des apports externes d’intrants. Les principes majeurs du SIR sont : repiquage à un seul plant par poquet, repiquage de plants de 8 et 15 jours, écartement des plants de 25cm x 25cm : ou plus et en ligne, parcelle bien planée avec une application minimale d’eau pendant la période végétative. Le but est de maintenir le sol humide mais bien drainé et aéré, par alternance d’humidification et d’assèchement
V.Observations et échantillonnages
Sur les cultures
.
-Hauteur : 5 touffes par parcelle élémentaire au tallage maximum (55-60 JAS) et à la maturité ;
-Tallage : sur 2 carrés de 0,50 m2 à observer au tallage maximum (55-60 DAS) et à la maturité ; Pour le SIR comptez le nombre de talles de 8 poquets (après, on va convertir les résultants aux talles/m2)
-Nombre de panicules: sur 2 carrés de 0,50 m2 à à la maturité ; Pour le SIR comptez le nombre de talles de 8 poquets (après, on va convertir les résultants aux talles/m2)
-Rendement : récolter la parcelle de 2 m2 en laissant 0,25 m de bordure de chaque côté.
Sur les mauvaises herbes
- Densité : sur deux carrés de 0,50 m2 ; à observer au tallage maximum (55-60 JAS) et à la maturité
- Poids séché des adventices sur deux carrés de 0,50 m2 ; à observer au tallage maximum (55-60 JAS) et à la maturité groupe d’adventice au tallage maximum (55-60 JAS) ; les trois types d’adventices par ordre d’importance observé au tallage maximum (55-60 DAS) et à la maturité
Observations d’autres paramètres
- Quantité et fréquence de l’engrais utilisé
- Gestion des mauvaises herbes (le nombre de désherbage manuel effectué; les dates de désherbage)
- L’usage des pesticides (si utilisé),
- Fréquence de l’irrigation eu fonction du nombre des JARs.
- Hauteur et profondeur de l’eau : Enregistrer la hauteur de l’eau dans chaque parcelle et à côté des parcelles avec les tubes (30 profondeurs, 20 cm hauteur) avant et après les irrigations et chaque lundi, mercredi et vendredi entré 10h-14h.
Rendement et composantes de rendement
Un carré de 2 m2 répété 3 fois sera utilisé pour la détermination du rendement. Six (6) touffes seront prélevées pour la détermination des composantes de rendement pour le SIR ; Pour l’IR et PP, un carré de 50 cm2 sera utilisé. Les résultats seront convertis au m2.
VI.Equipements et travaux sommaires d’aménagements
Le site est doté d’une petite pompe de surface équipée de tuyau flexible reliant le plan d’eau aux parcelles de culture. Les digues et diguettes de cloisonnement, le planage des parcelles, le désherbage et curage du cours d’eau sont réalisés par les bénéficiaires. Le PAPIL a pris en charge les intrants et l’acquisition des motopompes.
V.Etat d’exécution du programme :
Les semences de la variété sahel 108 de niveau certifié ont été utilisées pour ce programme. Les quantités nécessaires ont été mises en place dans le site le 17 févier 2009. Le semis des pépinières a été effectué le 22 février à Némanding.
Un aménagement des parcelles de culture en bloc de 100 mètre carré a été réalisé pour les parcelles de démonstration sur le système intensif de riziculture et la pratique paysanne.
Les parcelles repiquées ont bien repris et un bon comportement végétatif est observé à la date du 09 mai 2009.
Sur les cultures
.
-Hauteur : 5 touffes par parcelle élémentaire au tallage maximum (55-60 JAS) et à la maturité ;
-Tallage : sur 2 carrés de 0,50 m2 à observer au tallage maximum (55-60 DAS) et à la maturité ; Pour le SIR comptez le nombre de talles de 8 poquets (après, on va convertir les résultants aux talles/m2)
-Nombre de panicules: sur 2 carrés de 0,50 m2 à à la maturité ; Pour le SIR comptez le nombre de talles de 8 poquets (après, on va convertir les résultants aux talles/m2)
-Rendement : récolter la parcelle de 2 m2 en laissant 0,25 m de bordure de chaque côté.
Sur les mauvaises herbes
- Densité : sur deux carrés de 0,50 m2 ; à observer au tallage maximum (55-60 JAS) et à la maturité
- Poids séché des adventices sur deux carrés de 0,50 m2 ; à observer au tallage maximum (55-60 JAS) et à la maturité groupe d’adventice au tallage maximum (55-60 JAS) ; les trois types d’adventices par ordre d’importance observé au tallage maximum (55-60 DAS) et à la maturité
Observations d’autres paramètres
- Quantité et fréquence de l’engrais utilisé
- Gestion des mauvaises herbes (le nombre de désherbage manuel effectué; les dates de désherbage)
- L’usage des pesticides (si utilisé),
- Fréquence de l’irrigation eu fonction du nombre des JARs.
- Hauteur et profondeur de l’eau : Enregistrer la hauteur de l’eau dans chaque parcelle et à côté des parcelles avec les tubes (30 profondeurs, 20 cm hauteur) avant et après les irrigations et chaque lundi, mercredi et vendredi entré 10h-14h.
Rendement et composantes de rendement
Un carré de 2 m2 répété 3 fois sera utilisé pour la détermination du rendement. Six (6) touffes seront prélevées pour la détermination des composantes de rendement pour le SIR ; Pour l’IR et PP, un carré de 50 cm2 sera utilisé. Les résultats seront convertis au m2.
VI.Equipements et travaux sommaires d’aménagements
Le site est doté d’une petite pompe de surface équipée de tuyau flexible reliant le plan d’eau aux parcelles de culture. Les digues et diguettes de cloisonnement, le planage des parcelles, le désherbage et curage du cours d’eau sont réalisés par les bénéficiaires. Le PAPIL a pris en charge les intrants et l’acquisition des motopompes.
V.Etat d’exécution du programme :
Les semences de la variété sahel 108 de niveau certifié ont été utilisées pour ce programme. Les quantités nécessaires ont été mises en place dans le site le 17 févier 2009. Le semis des pépinières a été effectué le 22 février à Némanding.
Un aménagement des parcelles de culture en bloc de 100 mètre carré a été réalisé pour les parcelles de démonstration sur le système intensif de riziculture et la pratique paysanne.
Les parcelles repiquées ont bien repris et un bon comportement végétatif est observé à la date du 09 mai 2009.
