Après trois ans de mise en œuvre, un satisfecit a été décerné au Projet eau potable pour tous et appui aux activités communautaires (Peptac) qui est mis en œuvre dans les régions de Tambacounda et Kédougou et indirectement dans les régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Matam, Saint-Louis (Ndioum) et Louga (Linguère). Les résultats dévoilés hier, mardi 2 mars dans le cadre d’une réunion de partage du rapport final de la phase 2 du projet (décembre 2006- mars 2010), montrent que le système d’utilisation durable de l’eau potable est effectivement mis en place dans les sites ciblés. A cela s’ajoute l’implication et la responsabilisation des populations dans l’exploitation et la maintenance des populations. Selon le chef de bureau de la Jica au Sénégal, M. Umemoto Shinji, « l’évaluation qui a porté essentiellement sur les cinq critères que sont l’efficacité, la pertinence, l’impact et la durabilité, a donné des résultats globalement satisfaisants ».
Le directeur de la Direction de l’exploitation et de la maintenance (Dem), M. Babou Sarr a souligné qu’il y’a eu 35 sites directs et 40 sites indirects qui ont été couverts dans le cadre de ce projet. A son avis, « s’il est évalué à peu près mille habitants par site, le projet a touché quelque 70 habitants ». Babou Sarr a souligné que « le projet n’a pas seulement mis en œuvre des actions softs avec la mise en place et l’accompagnement des l’Association des usagers de forage (Asufor) mais a mis en place un certain nombre d’investissements structurants avec l’extension de certains réseaux, la densification de certains réseaux, la mise en place de conteurs pour amener les usagers à pouvoir commercialiser la liquide précieuse au volume ». M. Sarr indique que « le projet a aussi permis de mettre en œuvre un volet action communautaire à savoir permettre aux populations de pouvoir fructifier leur revenu ».
Des taux de recouvrement de 80 % atteints par des Asufor
Le rapport final du projet informe que l’Asufor a été installée au niveau de 35 sites et que le taux de recouvrement des redevances d’eau est atteint à plus de 80% dans 28 sites. Le document souligne que 33 sites sur 35 directs du projet, disposent de comptes d’épargne, 41 sites internes ont bénéficié de la mise en place d’une Asufor, 31 sites directs ont respecté, le seuil de 30% de participation des femmes à la gestion des forages.
Le coordonnateur du projet, M. Mass Niang informe qu’il est noté des écarts importants sur le plan de l’épargne. En effet, souligne t’il, seuls 3 sites ont une épargne supérieure à 9 millions de F Cfa. M. Fukaï Yoshio, chef du projet/Politique adduction d’eau du Paptac2, y a ajouté que « seuls 3 sites ont une épargne supérieure à 9 millions de F Cfa et certains n’ont même pas 500 mille F Cfa ». Ce qui montre que seuls les trois Asufor établies dans ces sites ont les moyens idoines pour assurer la maintenance de leur forage en cas de panne. D’où les réserves émis par certains participants de la réunion de restitution à émettre quelques inquiétudes dans ce domaine. Malgré cela, M. Yoshio souligne le fait qu’ « on sent que les populations s’approprient de plus en plus la gestion du forage et prennent conscience de l’utilisation appropriée qu’elles doivent faire de l’eau ».
Période d’adaptation pour contrer les problèmes lors de l’exploitation
Dans ce même cadre, les experts ont remarqué que le démarrage des Asufor n’est pas toujours très facile et donc il faudrait prévoir une période d’adaptation de réglage plus ou moins longue pour les problèmes qui surviennent au cours de l’exploitation. C’est ainsi que le coordonnateur du projet, M. Mass Niang estime qu’avant toute intervention, il conviendra de faire un état des lieux techniques, mais aussi sociaux et économiques du milieu. A son avis, « l’eau potable est un besoin vital et se doit d’être continue dans sa distribution, pour cela, il faut prendre des précautions pour un renouvellement démocratique et périodique des dirigeants ».
Le rapport informe que des réhabilitations et extensions de réseaux ont été faits, des remplacements de pompes, de moteurs et de groupe électrogènes opérés et des poses de compteurs effectués. Selon M. Niang, « tous ces travaux ont été réalisés soit par le secteur privé, soit par la Dem ».
Les experts du projet ont constaté que les régions de Tambacounda et de Kédougou seront les dernières à être touchées par le transfert de la maintenance. A cet égard, ont-ils poursuivi, « il est nécessaire de réfléchir sur la gestion de la période de transition ». Concernant les ouvrages ayant une durée de vie limité, M. Fukaï Yoshio, chef du projet/Politique adduction d’eau du Paptac2, estime qu’il serait important de déterminer les types de pannes qui relèvent de la compétence des populations et celles qui doivent être soumises au service administratif et donc pour lesquelles les populations n’arrivent pas à faire face.
Sud Quotidien
Le directeur de la Direction de l’exploitation et de la maintenance (Dem), M. Babou Sarr a souligné qu’il y’a eu 35 sites directs et 40 sites indirects qui ont été couverts dans le cadre de ce projet. A son avis, « s’il est évalué à peu près mille habitants par site, le projet a touché quelque 70 habitants ». Babou Sarr a souligné que « le projet n’a pas seulement mis en œuvre des actions softs avec la mise en place et l’accompagnement des l’Association des usagers de forage (Asufor) mais a mis en place un certain nombre d’investissements structurants avec l’extension de certains réseaux, la densification de certains réseaux, la mise en place de conteurs pour amener les usagers à pouvoir commercialiser la liquide précieuse au volume ». M. Sarr indique que « le projet a aussi permis de mettre en œuvre un volet action communautaire à savoir permettre aux populations de pouvoir fructifier leur revenu ».
Des taux de recouvrement de 80 % atteints par des Asufor
Le rapport final du projet informe que l’Asufor a été installée au niveau de 35 sites et que le taux de recouvrement des redevances d’eau est atteint à plus de 80% dans 28 sites. Le document souligne que 33 sites sur 35 directs du projet, disposent de comptes d’épargne, 41 sites internes ont bénéficié de la mise en place d’une Asufor, 31 sites directs ont respecté, le seuil de 30% de participation des femmes à la gestion des forages.
Le coordonnateur du projet, M. Mass Niang informe qu’il est noté des écarts importants sur le plan de l’épargne. En effet, souligne t’il, seuls 3 sites ont une épargne supérieure à 9 millions de F Cfa. M. Fukaï Yoshio, chef du projet/Politique adduction d’eau du Paptac2, y a ajouté que « seuls 3 sites ont une épargne supérieure à 9 millions de F Cfa et certains n’ont même pas 500 mille F Cfa ». Ce qui montre que seuls les trois Asufor établies dans ces sites ont les moyens idoines pour assurer la maintenance de leur forage en cas de panne. D’où les réserves émis par certains participants de la réunion de restitution à émettre quelques inquiétudes dans ce domaine. Malgré cela, M. Yoshio souligne le fait qu’ « on sent que les populations s’approprient de plus en plus la gestion du forage et prennent conscience de l’utilisation appropriée qu’elles doivent faire de l’eau ».
Période d’adaptation pour contrer les problèmes lors de l’exploitation
Dans ce même cadre, les experts ont remarqué que le démarrage des Asufor n’est pas toujours très facile et donc il faudrait prévoir une période d’adaptation de réglage plus ou moins longue pour les problèmes qui surviennent au cours de l’exploitation. C’est ainsi que le coordonnateur du projet, M. Mass Niang estime qu’avant toute intervention, il conviendra de faire un état des lieux techniques, mais aussi sociaux et économiques du milieu. A son avis, « l’eau potable est un besoin vital et se doit d’être continue dans sa distribution, pour cela, il faut prendre des précautions pour un renouvellement démocratique et périodique des dirigeants ».
Le rapport informe que des réhabilitations et extensions de réseaux ont été faits, des remplacements de pompes, de moteurs et de groupe électrogènes opérés et des poses de compteurs effectués. Selon M. Niang, « tous ces travaux ont été réalisés soit par le secteur privé, soit par la Dem ».
Les experts du projet ont constaté que les régions de Tambacounda et de Kédougou seront les dernières à être touchées par le transfert de la maintenance. A cet égard, ont-ils poursuivi, « il est nécessaire de réfléchir sur la gestion de la période de transition ». Concernant les ouvrages ayant une durée de vie limité, M. Fukaï Yoshio, chef du projet/Politique adduction d’eau du Paptac2, estime qu’il serait important de déterminer les types de pannes qui relèvent de la compétence des populations et celles qui doivent être soumises au service administratif et donc pour lesquelles les populations n’arrivent pas à faire face.
Sud Quotidien