90 localités rurales des régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda et de deux autres régions du pays seront couvertes par le sous programme Usaid/Pepam qui a été lancé cette semaine à Dakar. Il s’agira de satisfaire les besoins en infrastructures d’eau potable et d’assainissement pour environ 185.000 personnes d’ici 2013.
L’atelier de lancement du sous programme Usaid/Pepam financé par l’Usaid a permis aux différentes parties prenantes de réfléchir afin de faire de cette première phase une réussite totale.
Le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique, Oumar Sarr, qui a lancé les travaux de l’atelier, a souligné l’apport considérable de l’Usaid dans la réalisation des performances du Pepam. Il a cité l’accompagnement durant des décennies de l’Usaid dans la mise en œuvre de la stratégie d’intervention du Pepam, notamment dans la région de Tambacounda avec le programme Wula Naffa, ainsi que d’autres programmes en cours ou à venir dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de la promotion de l’hygiène. Ce n’est pas tout. M Sarr a cité aussi le « Dévelopment Grants Program »(Dgp) dans lequel, l’Usaid a accordé des subventions qui s’élèvent à 250 000 dollars et 500 000 dollars à cinq Ongs locales que sont Waame, Radi, Gadec, Caritas et Crepa. Des engagements qui ont permis aujourd’hui de franchir un grand pas dans l’atteinte d’un niveau de financement du Pepam en ligne avec les objectifs initialement fixés.
Rappelant le Programme national d’eau potable et d’assainissement du millénaire (Pepam) lancé depuis 2005, il a souligné l’accent mis par le programme sur le milieu rural, un choix qui trouve, selon lui, sa justification dans la nécessité de lutter contre la pauvreté et freiner l’exode rural.
A ce jour, à en croire les chiffres, qui ont été avancés dans l’atelier, le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural est passé de 64 % en 2004 à 75 % en 2008, soit une population rurale additionnelle de 1,470 million personnes qui a bénéficié en 4 ans de services améliorés d’alimentation en eau potable.
Le ministre de l’Assainissement et de l’Hygiène publique, Adama Sall, dans la lancée de son collègue Oumar Sarr, a souligné les résultats enregistrés, notamment avec un taux d’accès à l’assainissement rural qui reste en dessous de la barre des 30 % au moment où celui de défécation à l’air libre atteint presque 40 % dans les zones rurales. Il a salué l’apport spécifique du sous programme Usaid/Pepam pour le volet assainissement rural d’environ 6 millions de dollars Us et un objectif de desserte supplémentaire estimé à plus de 93 000 personnes. L’option d’intervention pour la première phase au niveau des régions du Sud témoigne, selon lui, la volonté du gouvernement de s’engager avec le gouvernement dans l’effort de reconstruction et de relance dans la zone Sud. Le coordonnateur du Pepam, Mouhamed Fadel Ndaw, a pour sa part apprécié positivement le souci constant qu’ont eu les responsables de l’Usaid de respecter le cadre programmatique du Pepam et d’associer l’ensemble des agences d’exécution gouvernementales durant la phase de préparation du projet qui va durer cinq ans et pour un montant de 10 milliards de F CFA.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
L’atelier de lancement du sous programme Usaid/Pepam financé par l’Usaid a permis aux différentes parties prenantes de réfléchir afin de faire de cette première phase une réussite totale.
Le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique, Oumar Sarr, qui a lancé les travaux de l’atelier, a souligné l’apport considérable de l’Usaid dans la réalisation des performances du Pepam. Il a cité l’accompagnement durant des décennies de l’Usaid dans la mise en œuvre de la stratégie d’intervention du Pepam, notamment dans la région de Tambacounda avec le programme Wula Naffa, ainsi que d’autres programmes en cours ou à venir dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de la promotion de l’hygiène. Ce n’est pas tout. M Sarr a cité aussi le « Dévelopment Grants Program »(Dgp) dans lequel, l’Usaid a accordé des subventions qui s’élèvent à 250 000 dollars et 500 000 dollars à cinq Ongs locales que sont Waame, Radi, Gadec, Caritas et Crepa. Des engagements qui ont permis aujourd’hui de franchir un grand pas dans l’atteinte d’un niveau de financement du Pepam en ligne avec les objectifs initialement fixés.
Rappelant le Programme national d’eau potable et d’assainissement du millénaire (Pepam) lancé depuis 2005, il a souligné l’accent mis par le programme sur le milieu rural, un choix qui trouve, selon lui, sa justification dans la nécessité de lutter contre la pauvreté et freiner l’exode rural.
A ce jour, à en croire les chiffres, qui ont été avancés dans l’atelier, le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural est passé de 64 % en 2004 à 75 % en 2008, soit une population rurale additionnelle de 1,470 million personnes qui a bénéficié en 4 ans de services améliorés d’alimentation en eau potable.
Le ministre de l’Assainissement et de l’Hygiène publique, Adama Sall, dans la lancée de son collègue Oumar Sarr, a souligné les résultats enregistrés, notamment avec un taux d’accès à l’assainissement rural qui reste en dessous de la barre des 30 % au moment où celui de défécation à l’air libre atteint presque 40 % dans les zones rurales. Il a salué l’apport spécifique du sous programme Usaid/Pepam pour le volet assainissement rural d’environ 6 millions de dollars Us et un objectif de desserte supplémentaire estimé à plus de 93 000 personnes. L’option d’intervention pour la première phase au niveau des régions du Sud témoigne, selon lui, la volonté du gouvernement de s’engager avec le gouvernement dans l’effort de reconstruction et de relance dans la zone Sud. Le coordonnateur du Pepam, Mouhamed Fadel Ndaw, a pour sa part apprécié positivement le souci constant qu’ont eu les responsables de l’Usaid de respecter le cadre programmatique du Pepam et d’associer l’ensemble des agences d’exécution gouvernementales durant la phase de préparation du projet qui va durer cinq ans et pour un montant de 10 milliards de F CFA.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil