Au terme d’une visite effectuée dans certaines localités par le ministre de l’Energie, Samuel Amète Sarr, un programme d’urgence de 133 milliards de Fcfa est annoncé, afin d’atteindre un taux d’électrification rurale de 50 %, au moins en 2012. En attendant, plusieurs villages de la Communauté rurale de Wack-Ngouna, dans la région de Kaolack, inaugurent l’ère de l’électricité grâce à l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) et ses partenaires allemands.
Samedi 31 janvier 2009, une date qui restera sans doute gravée longtemps encore dans la mémoire des populations de Darou Matar, dans la Communauté rurale de Wack-Ngouna, région de Kaolack. Grâce à la coopération allemande, le village a inauguré ce jour-là sa muni-centrale hybride composée de panneaux solaires de 5,1 kWc et d‘un groupe électrogène de 10 kVa, capable de fournir de l’électricité en toute autonomie et en puissance suffisante.
C’est un investissement de 45 millions de Fcfa qui va ainsi permettre de prendre en charge la consommation domestique et les activités socio-communautaires. « Quand il n’y a pas une forte demande, le solaire seulement est utilisé, mais s’il y a dans le village par exemple des activités qui nécessitent une puissance supplémentaire on peut utiliser les deux », explique le représentant du projet énergie de la Gtz.
A une dizaine de kilomètres de Darou Matar, d’autres populations des villages de Thiamène Diago et Thiawalo Dioufène, ont aussi affiché le bonheur comme en témoigne le sourire radieux de la dame Codou Sokhna, la matrone dont la case de Santé polarise plusieurs localités. Avec l’électrification, elle n’a plus besoin de recourir à la bougie ou à une lampe à pétrole pour assister des femmes en grossesse.
« Nous sommes vraiment satisfaites, car avant l’arrivée du courant, les conditions de travail étaient vraiment difficiles, surtout la nuit. Il fallait recourir à une bougie ou à une lampe à pétrole alors que l’argent n’était pas toujours disponible, les recettes des prestations étant trop maigres », témoigne la matrone.
Aujourd’hui, les populations, qui ont accueilli la délégation du ministre Samuel Sarr, en visite des réalisations de l’Aser, vivent joyeusement l’ère de l’électricité. Les places publiques comme les structures sanitaires sont éclairées et fonctionnent de jour comme de nuit. La psychose qui a longtemps hanté le sommeil des populations, s’est aussi dissipée.
« Il y a la sécurité maintenant, souligne Chérif Abdourahmane Thiam, chef du village de Thiamène, nous pouvons dormir tranquillement sans craindre que nos animaux domestiques ne soient emportés par des hyènes ou par les voleurs ; nos enfants aussi peuvent jouer le soir grâce à l’éclairage public ; c’est vraiment un grand bonheur dans tout le village ». Les activités économiques aussi en tirent profit, les boutiquiers n’ont plus peur d’ouvrir jusque tard dans la soirée.
« Nous sommes très contentes, soutien Fana Thiam, présidente du groupement « Bok Diom » de Thiamène, forte de 120 femmes : tout ce que nous voulons c’est l’augmentation de la puissance afin que toutes les populations du village puissent en bénéficier et que nous puissions aussi faire fonctionner nos moulins à mil avec le courant ; actuellement, nous utilisons le gasoil qui coûte cher, alors qu’avec l’électricité nous pourrons étendre nos activités ».
Le Soleil
Samedi 31 janvier 2009, une date qui restera sans doute gravée longtemps encore dans la mémoire des populations de Darou Matar, dans la Communauté rurale de Wack-Ngouna, région de Kaolack. Grâce à la coopération allemande, le village a inauguré ce jour-là sa muni-centrale hybride composée de panneaux solaires de 5,1 kWc et d‘un groupe électrogène de 10 kVa, capable de fournir de l’électricité en toute autonomie et en puissance suffisante.
C’est un investissement de 45 millions de Fcfa qui va ainsi permettre de prendre en charge la consommation domestique et les activités socio-communautaires. « Quand il n’y a pas une forte demande, le solaire seulement est utilisé, mais s’il y a dans le village par exemple des activités qui nécessitent une puissance supplémentaire on peut utiliser les deux », explique le représentant du projet énergie de la Gtz.
A une dizaine de kilomètres de Darou Matar, d’autres populations des villages de Thiamène Diago et Thiawalo Dioufène, ont aussi affiché le bonheur comme en témoigne le sourire radieux de la dame Codou Sokhna, la matrone dont la case de Santé polarise plusieurs localités. Avec l’électrification, elle n’a plus besoin de recourir à la bougie ou à une lampe à pétrole pour assister des femmes en grossesse.
« Nous sommes vraiment satisfaites, car avant l’arrivée du courant, les conditions de travail étaient vraiment difficiles, surtout la nuit. Il fallait recourir à une bougie ou à une lampe à pétrole alors que l’argent n’était pas toujours disponible, les recettes des prestations étant trop maigres », témoigne la matrone.
Aujourd’hui, les populations, qui ont accueilli la délégation du ministre Samuel Sarr, en visite des réalisations de l’Aser, vivent joyeusement l’ère de l’électricité. Les places publiques comme les structures sanitaires sont éclairées et fonctionnent de jour comme de nuit. La psychose qui a longtemps hanté le sommeil des populations, s’est aussi dissipée.
« Il y a la sécurité maintenant, souligne Chérif Abdourahmane Thiam, chef du village de Thiamène, nous pouvons dormir tranquillement sans craindre que nos animaux domestiques ne soient emportés par des hyènes ou par les voleurs ; nos enfants aussi peuvent jouer le soir grâce à l’éclairage public ; c’est vraiment un grand bonheur dans tout le village ». Les activités économiques aussi en tirent profit, les boutiquiers n’ont plus peur d’ouvrir jusque tard dans la soirée.
« Nous sommes très contentes, soutien Fana Thiam, présidente du groupement « Bok Diom » de Thiamène, forte de 120 femmes : tout ce que nous voulons c’est l’augmentation de la puissance afin que toutes les populations du village puissent en bénéficier et que nous puissions aussi faire fonctionner nos moulins à mil avec le courant ; actuellement, nous utilisons le gasoil qui coûte cher, alors qu’avec l’électricité nous pourrons étendre nos activités ».
Le Soleil