La Décentralisation, plus qu’un mode de gestion politique, repose sur une participation des acteurs locaux. Mais cette participation ne peut se faire sans une communication fluide entre les deux composantes du local. C’est à ce sujet que les élus locaux ont participé à une réunion de restitution des travaux d’une étude sur la gouvernance locale relative à la proximité de l’élu local au citoyen.
Cette rencontre, qui a eu avant-hier pour cadre la Maison des élus, a été organisée, dans le cadre de sa mission d’appui à la gouvernance locale, par l’Union des associations des élus locaux (Uael), à travers son bras technique, la Cellule d’appui aux élus locaux (Cael) et en collaboration avec le cabinet Afrobarometer.
Présidée par Gorgui Ciss, Président de la communauté rurale de Yène, cette rencontre a vu la participation de nombreux sénateurs, députés, maires et Présidents de conseil rural, ainsi que les responsables d’Afrobarometer conduits par leur coordonnateur national, le Pr Babaly Sall du Gercop.
Babaly Sall a rappelé qu’Afrobarometer est un réseau de recherche regroupant 18 pays africains autour de ses 3 partenaires que sont Idasa en Afrique du Sud, Msu aux Etats-Unis et Cdd au Ghana.
« Son objectif est de collecter de façon régulière et grâce à des séries d’enquêtes dans chacun des pays mentionnés, des informations relatives à l’opinion de leurs citoyens sur la démocratie, la gouvernance, les réformes économiques, la Société civile et la qualité de la vie », a dit Babaly Sall.
C’est ainsi qu’au terme d’un sondage effectué ces 12 derniers mois, les résultats, pour le cas du Sénégal, ont été appréciés différemment par les élus locaux. Il y a été mentionné que « l’électeur-citoyen » se comporte en consommateur de prestations et de politiques publiques. S’il n’est pas satisfait, il change de fournisseur, créant ainsi une certaine instabilité sur le marché politique.
Par conséquent, son choix est déterminé par des facteurs à caractère économique et commercial. Il tend à abandonner la dimension politique dans son sens originel (faire un choix pour la vie de la cité), de ses décisions.
« Les citoyens interrogés pensent que les élus ne parviennent pas à s’acquitter correctement de leurs tâches à cause d’une faible qualification par rapport à leur niveau d’études (30,2%), la façon dont ils se soucient de la communauté (57,3%), leur expérience de gestion des programmes et services publics (37,3% et leur honnêteté dans l’utilisation des fonds publics (44,4%) ».
Pour le député Ameth Saloum Boye, plusieurs éléments politiques devaient être pris en compte dans ce sondage ; « mais aussi, l’effet négatif de la presse sur l’élu, de même que l’analphabétisme de certains d’entre nous ».
Babacar DIENG
Le Soleil
Cette rencontre, qui a eu avant-hier pour cadre la Maison des élus, a été organisée, dans le cadre de sa mission d’appui à la gouvernance locale, par l’Union des associations des élus locaux (Uael), à travers son bras technique, la Cellule d’appui aux élus locaux (Cael) et en collaboration avec le cabinet Afrobarometer.
Présidée par Gorgui Ciss, Président de la communauté rurale de Yène, cette rencontre a vu la participation de nombreux sénateurs, députés, maires et Présidents de conseil rural, ainsi que les responsables d’Afrobarometer conduits par leur coordonnateur national, le Pr Babaly Sall du Gercop.
Babaly Sall a rappelé qu’Afrobarometer est un réseau de recherche regroupant 18 pays africains autour de ses 3 partenaires que sont Idasa en Afrique du Sud, Msu aux Etats-Unis et Cdd au Ghana.
« Son objectif est de collecter de façon régulière et grâce à des séries d’enquêtes dans chacun des pays mentionnés, des informations relatives à l’opinion de leurs citoyens sur la démocratie, la gouvernance, les réformes économiques, la Société civile et la qualité de la vie », a dit Babaly Sall.
C’est ainsi qu’au terme d’un sondage effectué ces 12 derniers mois, les résultats, pour le cas du Sénégal, ont été appréciés différemment par les élus locaux. Il y a été mentionné que « l’électeur-citoyen » se comporte en consommateur de prestations et de politiques publiques. S’il n’est pas satisfait, il change de fournisseur, créant ainsi une certaine instabilité sur le marché politique.
Par conséquent, son choix est déterminé par des facteurs à caractère économique et commercial. Il tend à abandonner la dimension politique dans son sens originel (faire un choix pour la vie de la cité), de ses décisions.
« Les citoyens interrogés pensent que les élus ne parviennent pas à s’acquitter correctement de leurs tâches à cause d’une faible qualification par rapport à leur niveau d’études (30,2%), la façon dont ils se soucient de la communauté (57,3%), leur expérience de gestion des programmes et services publics (37,3% et leur honnêteté dans l’utilisation des fonds publics (44,4%) ».
Pour le député Ameth Saloum Boye, plusieurs éléments politiques devaient être pris en compte dans ce sondage ; « mais aussi, l’effet négatif de la presse sur l’élu, de même que l’analphabétisme de certains d’entre nous ».
Babacar DIENG
Le Soleil