Dans le cadre de la nouvelle lettre de politique de développement du secteur de l’Energie, l’Etat du Sénégal s’est fixé comme objectif de faire accéder au moins 50% de la population rurale et périurbaine aux services énergétiques modernes, à l’horizon 2015, en vue d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).
Quatre ans après l’exécution de la lettre de politique de développement du secteur de l’Energie dont le bilan est jugé «inadéquat», l’Etat sénégalais vient de signer une nouvelle lettre. Et l’objectif général, qu’il s’est fixé dans ce nouveau document sectoriel, consiste à faire accéder au moins 50% de la population rurale et périurbaine aux services énergétique modernes à l’horizon 2015, en vue de poursuivre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). S’agissant, en particulier, de l’accès à l’électricité, «le Sénégal ambitionne d’atteindre en 2012, des taux d’électrification de 75% au niveau national, 50% en milieu rural, et 95% en milieu urbain», déclare Samuel Amète Sarr, ministre de l’Energie.
Pour l’atteinte de tels objectifs, le gouvernement a décidé de prendre plusieurs mesures au niveau des différents sous-secteurs de l’Energie. Pour les hydrocarbures souligne M. Sarr, «les mesures nécessaires pour garantir et sécuriser l’approvisionnement du pays seront mises en œuvre, ainsi que les mesures requises pour la réduction des coûts grâce au renforcement de l’infrastructure et à l’amélioration des conditions de la concurrence dans le sous- secteur».
Les mesures arrêtées pour le sous-secteur Electricité concernent entre autres, l’adoption d’un plan de restructuration financière de la Senelec dont l’augmentation du capital de 65 milliards de francs Cfa en 2007 et 35 milliards en 2008, la définition d’un programme de réduction des coûts de la Senelec qui sera mis en application en 2008, avec un accent particulier sur l’amélioration de la disponibilité des équipements et sur la performance financière. Il s’y ajoute le renforcement de l’infrastructure de production et de transport. «Cette mesure met l’accent sur la diversification des ressources primaires avec, en option majeure, le recours aux projets de centrales hydroélectriques, au charbon et aux énergies renouvelables», souligne Samuel Sarr.
Concernant l’accès des populations à l’électricité, surtout dans les zones rurales, le gouvernement s’engage à en faire une priorité. L’objectif poursuivi est d’atteindre un taux d’électrification rurale de 50%, à l’horizon 2012. Il s’agit de faire accéder 263 ménages supplémentaires aux services de l’électricité d’ici cette date.
Pour les énergies renouvelables et les biocarburants, «un cadre légal et réglementaire sera défini pour promouvoir les énergies renouvelables. En ce qui concerne les biocarburants, une politique forte sera définie et un cadre réglementaire incitatif pour les promouvoir, sera mis en place», ajoute le ministre. A son avis, la nouvelle politique vise l’atteinte d’un taux de pénétration des sources d’énergie renouvelables (Ser) et des biocarburants d’au moins 15%, dans la consommation intérieure d’énergie d’ici 2020, grâce à l’apport notamment des biocarburants, de l’hydroélectricité et des énergies renouvelables.
En perspective, l’Etat entend lancer des mesures pour promouvoir la maîtrise et l’efficacité énergétique. Ainsi, un projet de réduction des dépenses publiques d’électricité, la réduction des factures d’éclairage public des communes, la promotion de l’énergie solaire et éolienne, l’exécution d’efficacité énergétique dans le secteur résidentiel et tertiaire ainsi que dans l’industrie seront mis en œuvre.
Le Quotidien
Quatre ans après l’exécution de la lettre de politique de développement du secteur de l’Energie dont le bilan est jugé «inadéquat», l’Etat sénégalais vient de signer une nouvelle lettre. Et l’objectif général, qu’il s’est fixé dans ce nouveau document sectoriel, consiste à faire accéder au moins 50% de la population rurale et périurbaine aux services énergétique modernes à l’horizon 2015, en vue de poursuivre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). S’agissant, en particulier, de l’accès à l’électricité, «le Sénégal ambitionne d’atteindre en 2012, des taux d’électrification de 75% au niveau national, 50% en milieu rural, et 95% en milieu urbain», déclare Samuel Amète Sarr, ministre de l’Energie.
Pour l’atteinte de tels objectifs, le gouvernement a décidé de prendre plusieurs mesures au niveau des différents sous-secteurs de l’Energie. Pour les hydrocarbures souligne M. Sarr, «les mesures nécessaires pour garantir et sécuriser l’approvisionnement du pays seront mises en œuvre, ainsi que les mesures requises pour la réduction des coûts grâce au renforcement de l’infrastructure et à l’amélioration des conditions de la concurrence dans le sous- secteur».
Les mesures arrêtées pour le sous-secteur Electricité concernent entre autres, l’adoption d’un plan de restructuration financière de la Senelec dont l’augmentation du capital de 65 milliards de francs Cfa en 2007 et 35 milliards en 2008, la définition d’un programme de réduction des coûts de la Senelec qui sera mis en application en 2008, avec un accent particulier sur l’amélioration de la disponibilité des équipements et sur la performance financière. Il s’y ajoute le renforcement de l’infrastructure de production et de transport. «Cette mesure met l’accent sur la diversification des ressources primaires avec, en option majeure, le recours aux projets de centrales hydroélectriques, au charbon et aux énergies renouvelables», souligne Samuel Sarr.
Concernant l’accès des populations à l’électricité, surtout dans les zones rurales, le gouvernement s’engage à en faire une priorité. L’objectif poursuivi est d’atteindre un taux d’électrification rurale de 50%, à l’horizon 2012. Il s’agit de faire accéder 263 ménages supplémentaires aux services de l’électricité d’ici cette date.
Pour les énergies renouvelables et les biocarburants, «un cadre légal et réglementaire sera défini pour promouvoir les énergies renouvelables. En ce qui concerne les biocarburants, une politique forte sera définie et un cadre réglementaire incitatif pour les promouvoir, sera mis en place», ajoute le ministre. A son avis, la nouvelle politique vise l’atteinte d’un taux de pénétration des sources d’énergie renouvelables (Ser) et des biocarburants d’au moins 15%, dans la consommation intérieure d’énergie d’ici 2020, grâce à l’apport notamment des biocarburants, de l’hydroélectricité et des énergies renouvelables.
En perspective, l’Etat entend lancer des mesures pour promouvoir la maîtrise et l’efficacité énergétique. Ainsi, un projet de réduction des dépenses publiques d’électricité, la réduction des factures d’éclairage public des communes, la promotion de l’énergie solaire et éolienne, l’exécution d’efficacité énergétique dans le secteur résidentiel et tertiaire ainsi que dans l’industrie seront mis en œuvre.
Le Quotidien