En lançant officiellement, à Fatick, dans la capitale du Sine, la deuxième phase du projet ERSEN, le Ministre de l’énergie, M. Samuel Amet Sarr a justifié l’événement par le souci de porter le taux l’électrification rurale à 50 % à l’horizon 2012, autrement dit fournir le courant à 4 millions de personnes supplémentaires.
Ersen est le nom de cette initiative de l’ASER qui s’inscrit dans le cadre national, et dont le Ministre a félicité la direction générale de l’Aser et ses équipes qui ont fait monter le taux d’électrification rural de 6 pour cent en 2000 à 22 pour cent en fin 2008, avant de souligner qu’aujourd’hui, les moyens sont mobilisés pour atteindre l’objectif ambitieux assigné par le président Wade. Le projet dont la particularité reste l’implication directe des bénéficiaires dans la gestion des réalisations a permis, dans sa première phase, d’électrifier 15O infrastructures sociales, 6 mini réseaux connectés à des centrales hybrides pour Diesel. Ce sont, au total, 72 villages électrifiés pour 53 800 habitants. Avec la 2e phase du projet Eersen réalisé grâce au partenariat avec l’Allemagne, à travers l’appui de GTZ par le biais du Peracod, 14O villages des régions de Fatick et Sédhiou sont concernés.
S’agissant de la région de Fatick, les critères qui font foi ont orienté le projet dans le département de Foudiougne avec des communautés rurales comme Diossong, Keur Samba Gueye, Keur Saloum Diané, Nioro Alassane Tall et Toubacouta où des enquêtes permettront d’identifier 70 villages à électrifier.
L’originalité du projet se trouve aussi dans l’occasion offerte aux communautés rurales de participer financièrement à l’investissement initial et de s’impliquer aux actions de sensibilisation et de communication. Aussi, des comités et sous-comités permettront-ils de mettre en place les conditions nécessaires pour amorcer puis dynamiser le processus d’électrification rurale dans la zone, de garantir à la fois, entre autres, une transparence dans la mise en œuvre du projet. Il faut cependant noter qu’au plus tard en juin 2011, les équipements devront être réalisés.
Pour le coût qui sera de 2, 4 milliards, le ministre a remercié la coopération Allemande et des Pays Bas. Le choix de Fatick pour l’exécution de cette deuxième phase n’est pas fortuit, selon Samuel Sarr pour qui le Sine est une terre historique qui présente des atouts certains. .
Mamadou CISSE
Le Soleil
Ersen est le nom de cette initiative de l’ASER qui s’inscrit dans le cadre national, et dont le Ministre a félicité la direction générale de l’Aser et ses équipes qui ont fait monter le taux d’électrification rural de 6 pour cent en 2000 à 22 pour cent en fin 2008, avant de souligner qu’aujourd’hui, les moyens sont mobilisés pour atteindre l’objectif ambitieux assigné par le président Wade. Le projet dont la particularité reste l’implication directe des bénéficiaires dans la gestion des réalisations a permis, dans sa première phase, d’électrifier 15O infrastructures sociales, 6 mini réseaux connectés à des centrales hybrides pour Diesel. Ce sont, au total, 72 villages électrifiés pour 53 800 habitants. Avec la 2e phase du projet Eersen réalisé grâce au partenariat avec l’Allemagne, à travers l’appui de GTZ par le biais du Peracod, 14O villages des régions de Fatick et Sédhiou sont concernés.
S’agissant de la région de Fatick, les critères qui font foi ont orienté le projet dans le département de Foudiougne avec des communautés rurales comme Diossong, Keur Samba Gueye, Keur Saloum Diané, Nioro Alassane Tall et Toubacouta où des enquêtes permettront d’identifier 70 villages à électrifier.
L’originalité du projet se trouve aussi dans l’occasion offerte aux communautés rurales de participer financièrement à l’investissement initial et de s’impliquer aux actions de sensibilisation et de communication. Aussi, des comités et sous-comités permettront-ils de mettre en place les conditions nécessaires pour amorcer puis dynamiser le processus d’électrification rurale dans la zone, de garantir à la fois, entre autres, une transparence dans la mise en œuvre du projet. Il faut cependant noter qu’au plus tard en juin 2011, les équipements devront être réalisés.
Pour le coût qui sera de 2, 4 milliards, le ministre a remercié la coopération Allemande et des Pays Bas. Le choix de Fatick pour l’exécution de cette deuxième phase n’est pas fortuit, selon Samuel Sarr pour qui le Sine est une terre historique qui présente des atouts certains. .
Mamadou CISSE
Le Soleil