A l’instar de plus d’une quarantaine de pays africains répondant à l’impulsion du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le Sénégal se projette dans son futur. C’est ainsi que la direction générale du Plan du ministère de l’Economie et des Finances a lancé hier l’atelier de finalisation de son Etude prospective 2025, avec en point de mire l’objectif ultime d’éradication de la pauvreté.
L’atelier organisé en collaboration avec l’Institut des futurs africains (Ifa) a été ouvert hier au Savana par Mme Néné Mboup Ndiaye Dieng, directrice de Cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, qui avait à ses côtés Mme Rokhaya Sène, directrice générale du Plan.
Coprésidée par le directeur pays du Pnud M. Babou Dramane Camara qui a dit toute l’importance d’un tel exercice, la rencontre réunit les acteurs du secteur privé, de la Société civile et du gouvernement. M. Camara a relevé qu’en cette période marquée par des crises multiples, le but visé est « de voir quels futurs sont possibles pour le Sénégal ». Il a recommandé l’élargissement du cercle de réflexion à d’autres entités et groupes de travail, en réitérant l’engagement du Pnud à accompagner cet effort qui permettra à l’avenir de faire face aux crises. Au nom du ministre d’Etat Abdoulaye Diop, Mme Dieng a campé l’objet du travail entrepris depuis deux ans et dont la phase actuelle consiste à remplir la matrice de l’analyse sectorielle devant doter le Sénégal d’une « vision prospective dans le dispositif de gestion de l’économie ».
C’est ainsi qu’à sa finalisation, au bout des travaux se déroulant du 26 a 30 janvier, il est attendu des séminaristes la mise à disposition d’un instrument de pilotage à long terme, en phase avec l’objectif d’éradication de la pauvreté et tenant compte des phénomènes exogènes, afin de pouvoir prendre les dispositions idoines pour anticiper sur l’évolution future. D’ailleurs, selon Mme Néné Mboup Dieng, l’étude prospective « Sénégal 2025 » vise à poursuivre et à renforcer l’étude « Sénégal 2015 » pour relever les défis de la mondialisation.
Il s’agira d’identifier le potentiel national, pour déterminer les options politiques qui garantissent une croissance et un développement soutenus. Les acteurs sont appelés à procéder à l’identification des facteurs et des variables-clé qui permettront d’aboutir à la phase suivante, celle du choix des hypothèses et de conception des scénarii pour aller vers le modèle de société souhaité.
Ainsi, devront être définies « les stratégies à mettre en œuvre pour réaliser le développement », dira Mme Dieng qui a tenu à remercier le Pnud et l’Institut des futurs africains pour leur accompagnement, ainsi que le Programme d’appui à la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté.
Rappelons que l’Ifa a été mis en place par le Pnud en 2004 à Cap Town, sur les acquis du projet Futurs africains (Fa), avec pour ambition de servir de « plate-forme africaine de réflexions prospectives ayant pour but de faciliter la formulation, par l’Afrique, de sa propre voie de développement, de ses propres modèles et approches en vue d’assurer la justice sociale, de sauvegarder la dignité de ses peuples et de gagner la bataille du 21ème siècle ».
Le Soleil
L’atelier organisé en collaboration avec l’Institut des futurs africains (Ifa) a été ouvert hier au Savana par Mme Néné Mboup Ndiaye Dieng, directrice de Cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, qui avait à ses côtés Mme Rokhaya Sène, directrice générale du Plan.
Coprésidée par le directeur pays du Pnud M. Babou Dramane Camara qui a dit toute l’importance d’un tel exercice, la rencontre réunit les acteurs du secteur privé, de la Société civile et du gouvernement. M. Camara a relevé qu’en cette période marquée par des crises multiples, le but visé est « de voir quels futurs sont possibles pour le Sénégal ». Il a recommandé l’élargissement du cercle de réflexion à d’autres entités et groupes de travail, en réitérant l’engagement du Pnud à accompagner cet effort qui permettra à l’avenir de faire face aux crises. Au nom du ministre d’Etat Abdoulaye Diop, Mme Dieng a campé l’objet du travail entrepris depuis deux ans et dont la phase actuelle consiste à remplir la matrice de l’analyse sectorielle devant doter le Sénégal d’une « vision prospective dans le dispositif de gestion de l’économie ».
C’est ainsi qu’à sa finalisation, au bout des travaux se déroulant du 26 a 30 janvier, il est attendu des séminaristes la mise à disposition d’un instrument de pilotage à long terme, en phase avec l’objectif d’éradication de la pauvreté et tenant compte des phénomènes exogènes, afin de pouvoir prendre les dispositions idoines pour anticiper sur l’évolution future. D’ailleurs, selon Mme Néné Mboup Dieng, l’étude prospective « Sénégal 2025 » vise à poursuivre et à renforcer l’étude « Sénégal 2015 » pour relever les défis de la mondialisation.
Il s’agira d’identifier le potentiel national, pour déterminer les options politiques qui garantissent une croissance et un développement soutenus. Les acteurs sont appelés à procéder à l’identification des facteurs et des variables-clé qui permettront d’aboutir à la phase suivante, celle du choix des hypothèses et de conception des scénarii pour aller vers le modèle de société souhaité.
Ainsi, devront être définies « les stratégies à mettre en œuvre pour réaliser le développement », dira Mme Dieng qui a tenu à remercier le Pnud et l’Institut des futurs africains pour leur accompagnement, ainsi que le Programme d’appui à la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté.
Rappelons que l’Ifa a été mis en place par le Pnud en 2004 à Cap Town, sur les acquis du projet Futurs africains (Fa), avec pour ambition de servir de « plate-forme africaine de réflexions prospectives ayant pour but de faciliter la formulation, par l’Afrique, de sa propre voie de développement, de ses propres modèles et approches en vue d’assurer la justice sociale, de sauvegarder la dignité de ses peuples et de gagner la bataille du 21ème siècle ».
Le Soleil