Au terme de deux années et demie d'exécution, les acteurs du secteur éducatif ont annoncé, au regard des résultats «satisfaisants», l'indispensable consolidation des acquis du Programme d'appui à l'éducation des filles (Paef) et leurs prises en compte dans le nouveau Programme d'amélioration de la qualité, de l'équité et de la transparence (Paquet). Ils l'ont fait savoir hier, vendredi 26 avril, au cours d'un atelier de restitution des résultats de l'évaluation finale du programme.
Au vu de ses résultats jugés dans l'ensemble « satisfaisants », les acteurs du secteur de l'éducation souhaitent la consolidation des acquis du Projet d'appui de l'éducation des filles (Paef). Un projet test dont l'évaluation des résultats a été faite hier, vendredi 26 avril, au cours d'un atelier de restitution de ses résultats.
Le Secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Baba Ousseynou Ly, a éclaré à l'occasion qu' « il faudra consolider les acquis afin que la gestion de l'éducation des filles soit davantage prise en charge dans le système éducatif sénégalais pour le développement socio-économique du pays ». Tout en se réjouissant de l'apport des groupements féminins du fait de leur engagement, M Ly a souligné qu'il urge de « consolider les acquis dans les programmes éducatifs à venir pour que le concept de l'école à la base ne soit pas un vain mot ».
Pour Aïssatou Dieng Sarr, Secrétaire exécutive du projet et coordonnatrice du Cadre de coordination des interventions sur l'éducation des filles (CCief), le Paef qui a été financé pour un coup global de 1milliard 803millions F Cfa, s'est attaché à faire une promotion de l'éducation et de la formation des filles durant toutes les phase de son exécution.
«Le Paef a permis d'apporter un appui social et pédagogique aux élèves filles et garçons et un soutien aux associations féminines intervenant dans les écoles, afin de relever le Taux brut de scolarisation dans l'élémentaire», a-t-elle dit.
La Directrice de la coopération italienne, Mariarosa Stevan, a, pour sa part, avancé qu' «une fille scolarisée devient membre actif et productif. L'appui financier de ses études permet d'autonomiser économiquement les mères de ces enfants et de les rendre actrices dans la promotion de l'éducation des filles pour le bon fonctionnement de l'école.»
Dans le guide du promoteur et de la promotrice de l'éducation des filles, on peut relever que « le Tbs des filles est passé de 46,6% en 1995 à 83% en 2006 et à 98,6% en 2010 ». Toutefois, la déperdition scolaire reste palpable et devient de plus en plus importante lorsqu'on passe de l'élémentaire au moyen secondaire. « Pour le secondaire, le Tbs des filles est passé de 09,3% en 2009 et 26,5% pour le moyen », lit-on toujours dans le document.
A ce titre, souligne le Secrétaire général du MEN, «des stratégies sont définies pour aider les filles à se maintenir au moyen de leur prise en charge en créant des espaces sécurisés pour réduire les phénomènes de violences ».
L'étude de l'expérience du Paef montre que les régions du sud sont encore à la traine avec un pourcentage faible de filles inférieur à la moyenne nationale. Sédhiou affiche 46,5%, Kédougou 47%, Ziguinchor 47,6% et Kolda 48,7%, contrairement à Dakar et Fatick qui font respectivement 50.4% et 50.2%.
Le Paef, note-t-on ; dans le document, devrait se déployer au niveau des régions du sud tout en gardant un dispositif de consolidation des acquis sur ses premières zones d'intervention, si l'on veut relever le défi de l'éducation des filles. Un objectif qui doit s'inscrire à l'amélioration de l'environnement pédagogique et des apprentissages déjà pris en compte dans le Paquet, prévu pour 2013-2025
Ibrahima DIALLO
Sud Quotidien
Au vu de ses résultats jugés dans l'ensemble « satisfaisants », les acteurs du secteur de l'éducation souhaitent la consolidation des acquis du Projet d'appui de l'éducation des filles (Paef). Un projet test dont l'évaluation des résultats a été faite hier, vendredi 26 avril, au cours d'un atelier de restitution de ses résultats.
Le Secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Baba Ousseynou Ly, a éclaré à l'occasion qu' « il faudra consolider les acquis afin que la gestion de l'éducation des filles soit davantage prise en charge dans le système éducatif sénégalais pour le développement socio-économique du pays ». Tout en se réjouissant de l'apport des groupements féminins du fait de leur engagement, M Ly a souligné qu'il urge de « consolider les acquis dans les programmes éducatifs à venir pour que le concept de l'école à la base ne soit pas un vain mot ».
Pour Aïssatou Dieng Sarr, Secrétaire exécutive du projet et coordonnatrice du Cadre de coordination des interventions sur l'éducation des filles (CCief), le Paef qui a été financé pour un coup global de 1milliard 803millions F Cfa, s'est attaché à faire une promotion de l'éducation et de la formation des filles durant toutes les phase de son exécution.
«Le Paef a permis d'apporter un appui social et pédagogique aux élèves filles et garçons et un soutien aux associations féminines intervenant dans les écoles, afin de relever le Taux brut de scolarisation dans l'élémentaire», a-t-elle dit.
La Directrice de la coopération italienne, Mariarosa Stevan, a, pour sa part, avancé qu' «une fille scolarisée devient membre actif et productif. L'appui financier de ses études permet d'autonomiser économiquement les mères de ces enfants et de les rendre actrices dans la promotion de l'éducation des filles pour le bon fonctionnement de l'école.»
Dans le guide du promoteur et de la promotrice de l'éducation des filles, on peut relever que « le Tbs des filles est passé de 46,6% en 1995 à 83% en 2006 et à 98,6% en 2010 ». Toutefois, la déperdition scolaire reste palpable et devient de plus en plus importante lorsqu'on passe de l'élémentaire au moyen secondaire. « Pour le secondaire, le Tbs des filles est passé de 09,3% en 2009 et 26,5% pour le moyen », lit-on toujours dans le document.
A ce titre, souligne le Secrétaire général du MEN, «des stratégies sont définies pour aider les filles à se maintenir au moyen de leur prise en charge en créant des espaces sécurisés pour réduire les phénomènes de violences ».
L'étude de l'expérience du Paef montre que les régions du sud sont encore à la traine avec un pourcentage faible de filles inférieur à la moyenne nationale. Sédhiou affiche 46,5%, Kédougou 47%, Ziguinchor 47,6% et Kolda 48,7%, contrairement à Dakar et Fatick qui font respectivement 50.4% et 50.2%.
Le Paef, note-t-on ; dans le document, devrait se déployer au niveau des régions du sud tout en gardant un dispositif de consolidation des acquis sur ses premières zones d'intervention, si l'on veut relever le défi de l'éducation des filles. Un objectif qui doit s'inscrire à l'amélioration de l'environnement pédagogique et des apprentissages déjà pris en compte dans le Paquet, prévu pour 2013-2025
Ibrahima DIALLO
Sud Quotidien