Le Sénégal a obtenu une note de 3,8/6 dans le rapport ‘’d’évaluation de la politique économique et des institutions nationales’’ (CPIA) 2013 de la Banque mondiale. Une moyenne jugée ‘’assez bien’’, mais ‘’peut encore mieux faire’’, analyse l’économiste en chef de la Banque mondiale pour le Sénégal, Philip English. Le rapport CPIA 2013 a été présenté, hier, à Dakar, en présence de Mme Punam Chuhan-Pole, économiste principale pour la Région Afrique de la Banque mondiale.
Le CPIA évalue les politiques de la gestion macroéconomique, les politiques structurelles, l’inclusion sociale et la gouvernance. Dans ces 4 critères d’évaluation, notre pays avait obtenu une ‘’moyenne globale’’ de 3,8/6 en 2012. Ce qui fait qu’il reste dans une même dynamique de progression. Alors qu’en 2009, 2010 et 2011, le Sénégal a eu respectivement des scores de 3,65, 3,68 et 3,78. Il se place, en 2013, dans la catégorie des pays où les politiques sont jugées moyennes. En Afrique, le Rwanda et le Cap-Vert ont obtenu les scores les plus élevés avec 3,9/6 tandis que des pays comme l’Érythrée, le Soudan ont les plus mauvais scores, c’est-à-dire 3,2/6.
Faible influence des intérêts particuliers sur les politiques
Par ailleurs, il faut souligner qu’avec une note de 3,8/6, le Sénégal a fait mieux que 19 pays africains sur un classement total de 39 pays. Pour Philip English, si le Sénégal a fait des ‘’progrès’’ en 2012 et 2013, c’est parce qu’il a fait des avancées significatives dans sa politique macroéconomique mais aussi dans l’inclusion sociale. Sur le critère ‘’redevabilité et transparence’’, M. English note que ‘’l’influence des intérêts particuliers sur les politiques’’ est en baisse.
‘’L’approbation d’une nouvelle cimenterie’’, le ‘’paiement des dettes par le gestionnaire du port’’, ‘’la libération de l’importation du sucre’’, sont autant de facteurs qui justifient la notation du Sénégal, qui a fait aussi des performances énormes en matière de commerce transfrontalier. Avec le meilleur score en Afrique subsaharienne, selon l’économiste en chef de la Banque mondiale. Cela est possible grâce à la mise en place du ‘’guichet unique des douanes’’, ‘’Gaïndé’’, le ‘’port de container’’ et la ‘’libéralisation du transport routier’’.
En outre, le Sénégal a aussi une bonne marge pour bien améliorer son score en 2014 et 2015, surtout dans le volet protection sociale, croit savoir Philip English. Dans ce domaine, il a l’une des moyennes les plus bas en Afrique, 3,0. Mais de l’avis de Philip English, si le ‘’programme des bourses familiales s’accroît et est bien géré’’, le ‘’Problème des talibés mendiants abordé’’, le Sénégal pourrait améliorer son score.
ALIOU NGAMBY NDIAYE
Enquête Plus
Le CPIA évalue les politiques de la gestion macroéconomique, les politiques structurelles, l’inclusion sociale et la gouvernance. Dans ces 4 critères d’évaluation, notre pays avait obtenu une ‘’moyenne globale’’ de 3,8/6 en 2012. Ce qui fait qu’il reste dans une même dynamique de progression. Alors qu’en 2009, 2010 et 2011, le Sénégal a eu respectivement des scores de 3,65, 3,68 et 3,78. Il se place, en 2013, dans la catégorie des pays où les politiques sont jugées moyennes. En Afrique, le Rwanda et le Cap-Vert ont obtenu les scores les plus élevés avec 3,9/6 tandis que des pays comme l’Érythrée, le Soudan ont les plus mauvais scores, c’est-à-dire 3,2/6.
Faible influence des intérêts particuliers sur les politiques
Par ailleurs, il faut souligner qu’avec une note de 3,8/6, le Sénégal a fait mieux que 19 pays africains sur un classement total de 39 pays. Pour Philip English, si le Sénégal a fait des ‘’progrès’’ en 2012 et 2013, c’est parce qu’il a fait des avancées significatives dans sa politique macroéconomique mais aussi dans l’inclusion sociale. Sur le critère ‘’redevabilité et transparence’’, M. English note que ‘’l’influence des intérêts particuliers sur les politiques’’ est en baisse.
‘’L’approbation d’une nouvelle cimenterie’’, le ‘’paiement des dettes par le gestionnaire du port’’, ‘’la libération de l’importation du sucre’’, sont autant de facteurs qui justifient la notation du Sénégal, qui a fait aussi des performances énormes en matière de commerce transfrontalier. Avec le meilleur score en Afrique subsaharienne, selon l’économiste en chef de la Banque mondiale. Cela est possible grâce à la mise en place du ‘’guichet unique des douanes’’, ‘’Gaïndé’’, le ‘’port de container’’ et la ‘’libéralisation du transport routier’’.
En outre, le Sénégal a aussi une bonne marge pour bien améliorer son score en 2014 et 2015, surtout dans le volet protection sociale, croit savoir Philip English. Dans ce domaine, il a l’une des moyennes les plus bas en Afrique, 3,0. Mais de l’avis de Philip English, si le ‘’programme des bourses familiales s’accroît et est bien géré’’, le ‘’Problème des talibés mendiants abordé’’, le Sénégal pourrait améliorer son score.
ALIOU NGAMBY NDIAYE
Enquête Plus