Le Programme national d’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes articulé aux Tic (Pnebja-Tic) a été lancé. Son objectif est d’alphabétiser 13.900 jeunes et adultes âgés de 15 ans et plus et près de 4 millions de personnes à l’horizon 2025.
Malgré les nombreux efforts déployés depuis plus de 2 décennies et ayant permis la codification de 21 langues et leur érection au rang de langue nationale, l’alphabétisation de près de 3 millions de personnes, l’élaboration de supports didactiques, la création de référentiels des compétences pour les jeunes et les adultes à alphabétiser, un constat s’impose : le sous-secteur de l’éducation de base des jeunes et adultes est toujours confronté à certaines limites et contraintes. Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, l’a fait savoir lors du lancement du Programme national d’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes.
Les difficultés qui pèsent encore sur ce sous-secteur de l’Education nationale sont, entre autres, le déficit de formation de la grande majorité des personnels d’encadrement, l’absence de certification des compétences des néo-alphabétisés, le manque d’harmonisation des interventions des divers acteurs, l’absence de programmes d’éducation pour les jeunes exclus du système, le taux d’analphabétisme encore élevé (57 % d’analphabètes constitués en majorité de femmes).
Centres régionaux d’éducation et de formation des jeunes
Néanmoins, a indiqué Serigne Mbaye Thiam, dans un contexte marqué par la fin du Programme décennal de l’éducation et de la formation (Pdef) et la naissance du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet), ainsi que l’adoption de la nouvelle lettre de politique sectorielle, son ministère s’est engagé dans d’importantes « ruptures » pour développer le sous-secteur de l’alphabétisation. « Cet engagement se matérialise déjà avec l’avènement du Pnebja-Tic qui vise à alphabétiser, cette année, 13.900 jeunes et adultes âgés de 15 ans et plus, et près de 4 millions de personnes à l’horizon 2025 », a-t-il dit.
Le ministre a invité les collectivités locales, les structures administratives, les associations, les groupements féminins…, à faire preuve d’engagement national et de civisme autour de la noble cause qu’est « l’éradication de l’analphabétisme et la promotion des langues nationales pour un développement endogène durable ». Il a annoncé la création d’un centre d’éducation et de formation des jeunes et adultes analphabètes dans chaque collectivité locale avec un fonds spécial pour assurer leur fonctionnement.
Elhadji Ibrahima THIAM
Le Soleil
Malgré les nombreux efforts déployés depuis plus de 2 décennies et ayant permis la codification de 21 langues et leur érection au rang de langue nationale, l’alphabétisation de près de 3 millions de personnes, l’élaboration de supports didactiques, la création de référentiels des compétences pour les jeunes et les adultes à alphabétiser, un constat s’impose : le sous-secteur de l’éducation de base des jeunes et adultes est toujours confronté à certaines limites et contraintes. Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, l’a fait savoir lors du lancement du Programme national d’éducation de base des jeunes et des adultes analphabètes.
Les difficultés qui pèsent encore sur ce sous-secteur de l’Education nationale sont, entre autres, le déficit de formation de la grande majorité des personnels d’encadrement, l’absence de certification des compétences des néo-alphabétisés, le manque d’harmonisation des interventions des divers acteurs, l’absence de programmes d’éducation pour les jeunes exclus du système, le taux d’analphabétisme encore élevé (57 % d’analphabètes constitués en majorité de femmes).
Centres régionaux d’éducation et de formation des jeunes
Néanmoins, a indiqué Serigne Mbaye Thiam, dans un contexte marqué par la fin du Programme décennal de l’éducation et de la formation (Pdef) et la naissance du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet), ainsi que l’adoption de la nouvelle lettre de politique sectorielle, son ministère s’est engagé dans d’importantes « ruptures » pour développer le sous-secteur de l’alphabétisation. « Cet engagement se matérialise déjà avec l’avènement du Pnebja-Tic qui vise à alphabétiser, cette année, 13.900 jeunes et adultes âgés de 15 ans et plus, et près de 4 millions de personnes à l’horizon 2025 », a-t-il dit.
Le ministre a invité les collectivités locales, les structures administratives, les associations, les groupements féminins…, à faire preuve d’engagement national et de civisme autour de la noble cause qu’est « l’éradication de l’analphabétisme et la promotion des langues nationales pour un développement endogène durable ». Il a annoncé la création d’un centre d’éducation et de formation des jeunes et adultes analphabètes dans chaque collectivité locale avec un fonds spécial pour assurer leur fonctionnement.
Elhadji Ibrahima THIAM
Le Soleil