Dans ce contexte difficile, l’embellie climatique de cette année 2008, risque de n’être qu’un épisode, face à la quête de bien-être que tente de réussir chaque jour de plus, les 1200 habitants de Fandène, mais aussi les dizaines de milliers d’âmes qui peuplent tous les villages du projet et ceux des communautés rurales de Notto, Fandène et Taïba Ndiaye. L’approche proposée par le projet « InfoClim », à l’initiative du Centre de recherche pour le développement international (Crdi), du Centre de suivi écologique (Cse), vise ainsi à répondre de manière adaptée aux questions de vulnérabilité, d’impacts en les menant avec leur savoir à eux, vers les possibilités d’adaptation.
Dans les communautés rurales de Fandène, Taïba Ndiaye, Notto et la commune de Thiès, l’idée du centre est de mobiliser un certain nombre d’acteurs (agriculteurs, horticulteurs, éleveurs), autour de savoirs faire locaux, mais aussi, des apports de la recherche. Dans ce processus, deux acteurs occupent une place importante à savoir la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal (Fongs) et l’Ong Green/Sénégal, appuyés dans cette initiative, par le Laboratoire de Physique de l’Atmosphère, le Centre régional pour l’amélioration à l’adaptation à la sécheresse, et l’Agence nationale de la Météorologie du Sénégal. A Fandène, l’enjeu pour le projet InfoClim, au bout des 36 mois que dure l’exercice, est d’implanter un observatoire sur l’adaptation aux changements climatiques. En voilà pour les idées.
Sur le terrain, les premières vérités commencent aujourd’hui à se faire sentir, selon les populations qui ont reçu mardi 16 décembre en début de matinée la visite de David Malone, nouveau Président du Centre de Recherche pour le Développement international (Crdi), accompagné de Mme Catherine Touré, nouvelle Directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest, accompagné de son staff. En donnant la parole aux paysans, la Fongs qui joue le rôle d’organe d’exécution du projet a tenu à laisser l’initiative de la démonstration aux hommes et femmes de terrains des localités de Fandène, Taïba Ndiaye, Keur Daouda Cissé etc.
« Il faut dire, explique Théophile Samba Tine, du village de Fandène, que du chemin a été parcouru depuis l’atelier de lancement du projet qui a eu lieu à Dakar, il y a quelques mois. Avec les enquêtes de terrain, nous sommes parvenus à nous faire une idée du travail qui nous avait été demandé. Aujourd’hui, on peut dire que l’arrivée de ce projet est une véritable aubaine pour nous paysans. Et timidement, nous essayons de percevoir les signes d’un véritable changement du milieu dans nos villages et nous essayons par conséquent, de les comprendre et de nous adapter avec les moyens qui sont les nôtres… »
Cet avis a été confirmé par Mme Maguette Ndiaye, arboricultrice dans le village de Taïba Ndiaye qui dit avoir tiré beaucoup d’acquis importants de la réunion de lancement du projet à Dakar. « Depuis lors, souligne Mme Ndiaye, nous avons perçu en nous, une certaine capacité d’interpréter la nature des mouvements que nous vivons au niveau de l’environnement. On peut citer entre autres, la baisse ou la hausse de la pluviométrie. Nous comprenons, poursuit Maguette Ndiaye, mieux aussi, d’autres petits phénomènes comme la précocité des pluies et leur retard dans certaines zones. Et face de cela, nous essayons d’adapter nos approches grâce à l’aide et l’appui des chercheurs et des membres des Organisations non gouvernementales qui interviennent dans le projet… »
Spécialisée dans les cultures de légumes, dans la localité de Fandène, Me Thérèse Mbaye, affirme avoir acquis certains signes de maîtrise des mutations du climat dans la zone. Ainsi, a-t-elle dit, « Nous pouvons citer entre autres, le manque d’eau temporaire, du fait de l’assèchement des mares, mais aussi les actions néfastes nées de la coupe désordonnée des arbres au bord des zones plus humides. Et grâce au conseil et l’appui du projet, nous tentons d’y répondre. »
Sud Quotidien
Dans les communautés rurales de Fandène, Taïba Ndiaye, Notto et la commune de Thiès, l’idée du centre est de mobiliser un certain nombre d’acteurs (agriculteurs, horticulteurs, éleveurs), autour de savoirs faire locaux, mais aussi, des apports de la recherche. Dans ce processus, deux acteurs occupent une place importante à savoir la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal (Fongs) et l’Ong Green/Sénégal, appuyés dans cette initiative, par le Laboratoire de Physique de l’Atmosphère, le Centre régional pour l’amélioration à l’adaptation à la sécheresse, et l’Agence nationale de la Météorologie du Sénégal. A Fandène, l’enjeu pour le projet InfoClim, au bout des 36 mois que dure l’exercice, est d’implanter un observatoire sur l’adaptation aux changements climatiques. En voilà pour les idées.
Sur le terrain, les premières vérités commencent aujourd’hui à se faire sentir, selon les populations qui ont reçu mardi 16 décembre en début de matinée la visite de David Malone, nouveau Président du Centre de Recherche pour le Développement international (Crdi), accompagné de Mme Catherine Touré, nouvelle Directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest, accompagné de son staff. En donnant la parole aux paysans, la Fongs qui joue le rôle d’organe d’exécution du projet a tenu à laisser l’initiative de la démonstration aux hommes et femmes de terrains des localités de Fandène, Taïba Ndiaye, Keur Daouda Cissé etc.
« Il faut dire, explique Théophile Samba Tine, du village de Fandène, que du chemin a été parcouru depuis l’atelier de lancement du projet qui a eu lieu à Dakar, il y a quelques mois. Avec les enquêtes de terrain, nous sommes parvenus à nous faire une idée du travail qui nous avait été demandé. Aujourd’hui, on peut dire que l’arrivée de ce projet est une véritable aubaine pour nous paysans. Et timidement, nous essayons de percevoir les signes d’un véritable changement du milieu dans nos villages et nous essayons par conséquent, de les comprendre et de nous adapter avec les moyens qui sont les nôtres… »
Cet avis a été confirmé par Mme Maguette Ndiaye, arboricultrice dans le village de Taïba Ndiaye qui dit avoir tiré beaucoup d’acquis importants de la réunion de lancement du projet à Dakar. « Depuis lors, souligne Mme Ndiaye, nous avons perçu en nous, une certaine capacité d’interpréter la nature des mouvements que nous vivons au niveau de l’environnement. On peut citer entre autres, la baisse ou la hausse de la pluviométrie. Nous comprenons, poursuit Maguette Ndiaye, mieux aussi, d’autres petits phénomènes comme la précocité des pluies et leur retard dans certaines zones. Et face de cela, nous essayons d’adapter nos approches grâce à l’aide et l’appui des chercheurs et des membres des Organisations non gouvernementales qui interviennent dans le projet… »
Spécialisée dans les cultures de légumes, dans la localité de Fandène, Me Thérèse Mbaye, affirme avoir acquis certains signes de maîtrise des mutations du climat dans la zone. Ainsi, a-t-elle dit, « Nous pouvons citer entre autres, le manque d’eau temporaire, du fait de l’assèchement des mares, mais aussi les actions néfastes nées de la coupe désordonnée des arbres au bord des zones plus humides. Et grâce au conseil et l’appui du projet, nous tentons d’y répondre. »
Sud Quotidien