Le ministre d’État, ministre de l’Économie et de Finances, a présidé hier, l’ouverture de la 2e concertation nationale sur le crédit. Les participants sont appelés à valider le pré-rapport général et le plan d’action global qui ont été produits en tenant compte des évolutions et mutations de l’environnement bancaire financier national, régional et international, depuis la 1ère Concertation Nationale sur le Crédit tenue en 2003.
Mettre en place un cadre de concertation permanente entre demandeurs et offreurs de crédits pour trouver des solutions à la lancinante question de l’accès des PME aux financements, tel est l’objectif principal de cette 2e concertation dont le processus a été lancé en février 2009. Le ministre d’Etat Abdoulaye Diop a campé le contexte de crise financière sans précèdent qui s’est caractérisée par un assèchement des liquidités sur les marchés, entraînant un défaut de financement optimal des entreprises, notamment celles des pays en développement. D’après M. Diop, la Concertation nationale sur le crédit découle d’une forte volonté du gouvernement de prendre en charge la question de l’accès au financement des PME, afin d’y apporter des réponses appropriées et durables. En effet, souligne le ministre d’Etat, il a été constaté avec regret que malgré toutes les politiques et réformes de qualités initiées depuis presque une décennie, l’environnement des affaires au Sénégal reste toujours tributaire de difficultés persistantes d’accès au crédit. Situation qui s’accommode mal avec nos objectifs d’accroissement des investissements productifs pour une accélération de la croissance économique. Au demeurant, il est important de rappeler que cette question, selon M. Diop, a toujours constitué une préoccupation des plus hautes autorités à la tête desquelles le président de la République. Elles ont très tôt compris, dira-t-il, l’importance de l’accès au financement pour l’accroissement des investissements dans tout processus de création de richesses, garant d’un développement économique et social durable. C’est pour cela, précise-t-il, que le président Wade avait invité l’ensemble des acteurs à une large concertation dans le but d’améliorer l’offre de crédit, notamment bancaire à des conditions compétitives. Pour rappel, cette décision partait d’une dynamique novatrice se traduisant par la création de l’Apix en 2000 et la mise en place du Conseil présidentiel de l’investissement en 2002.
Quatre types de Pme : artisanale, individuelle, émergente, structurée
Il ressortait également des réflexions, soixante cinq (65) mesures opérationnelles pour garantir la couverture de besoins de financement des Pme et l’accès des populations défavorisées aux services financiers. Auparavant, M. Ibrahima Diouf, directeur des Pme, avait dit qu’ils sont parvenus à évaluer le gap des besoins de financement des Pme à 500 milliards de Francs CFA pour les quatre (4) catégories de PME identifiées à savoir : la PME individuelle, artisanale, émergente, structurée. Selon M. Diouf, ce besoin de financement non satisfait s’ajoute à celui de la mise en œuvre du plan d’action de la Stratégie de croissance accélérée (SCA) qui se situe dans l’ordre de 700 milliards F CFA, d’où un gap global de 1.200 milliards de francs CFA. M. Diouf affirmera que des recommandations ont été faites, notamment pour à la mise en place d’outils comme un fonds de garantie des Pme pour soutenir leurs demandes de financement et d’un observatoire d’informations sur les Pme, ainsi que des réformes à entreprendre pour assouplir la fiscalité sur certains produits comme le crédit-bail et le capital risque. Il suggère par ailleurs de développer une culture financière pour les Pme et de favoriser, à travers l’intervention de la Bceao, une souplesse dans les règles de pondération des risques pour les Pme et les accords de classement.
Pape Sanor DRAME
Le Soleil
Mettre en place un cadre de concertation permanente entre demandeurs et offreurs de crédits pour trouver des solutions à la lancinante question de l’accès des PME aux financements, tel est l’objectif principal de cette 2e concertation dont le processus a été lancé en février 2009. Le ministre d’Etat Abdoulaye Diop a campé le contexte de crise financière sans précèdent qui s’est caractérisée par un assèchement des liquidités sur les marchés, entraînant un défaut de financement optimal des entreprises, notamment celles des pays en développement. D’après M. Diop, la Concertation nationale sur le crédit découle d’une forte volonté du gouvernement de prendre en charge la question de l’accès au financement des PME, afin d’y apporter des réponses appropriées et durables. En effet, souligne le ministre d’Etat, il a été constaté avec regret que malgré toutes les politiques et réformes de qualités initiées depuis presque une décennie, l’environnement des affaires au Sénégal reste toujours tributaire de difficultés persistantes d’accès au crédit. Situation qui s’accommode mal avec nos objectifs d’accroissement des investissements productifs pour une accélération de la croissance économique. Au demeurant, il est important de rappeler que cette question, selon M. Diop, a toujours constitué une préoccupation des plus hautes autorités à la tête desquelles le président de la République. Elles ont très tôt compris, dira-t-il, l’importance de l’accès au financement pour l’accroissement des investissements dans tout processus de création de richesses, garant d’un développement économique et social durable. C’est pour cela, précise-t-il, que le président Wade avait invité l’ensemble des acteurs à une large concertation dans le but d’améliorer l’offre de crédit, notamment bancaire à des conditions compétitives. Pour rappel, cette décision partait d’une dynamique novatrice se traduisant par la création de l’Apix en 2000 et la mise en place du Conseil présidentiel de l’investissement en 2002.
Quatre types de Pme : artisanale, individuelle, émergente, structurée
Il ressortait également des réflexions, soixante cinq (65) mesures opérationnelles pour garantir la couverture de besoins de financement des Pme et l’accès des populations défavorisées aux services financiers. Auparavant, M. Ibrahima Diouf, directeur des Pme, avait dit qu’ils sont parvenus à évaluer le gap des besoins de financement des Pme à 500 milliards de Francs CFA pour les quatre (4) catégories de PME identifiées à savoir : la PME individuelle, artisanale, émergente, structurée. Selon M. Diouf, ce besoin de financement non satisfait s’ajoute à celui de la mise en œuvre du plan d’action de la Stratégie de croissance accélérée (SCA) qui se situe dans l’ordre de 700 milliards F CFA, d’où un gap global de 1.200 milliards de francs CFA. M. Diouf affirmera que des recommandations ont été faites, notamment pour à la mise en place d’outils comme un fonds de garantie des Pme pour soutenir leurs demandes de financement et d’un observatoire d’informations sur les Pme, ainsi que des réformes à entreprendre pour assouplir la fiscalité sur certains produits comme le crédit-bail et le capital risque. Il suggère par ailleurs de développer une culture financière pour les Pme et de favoriser, à travers l’intervention de la Bceao, une souplesse dans les règles de pondération des risques pour les Pme et les accords de classement.
Pape Sanor DRAME
Le Soleil